lundi 25 juin 2018

Lundi 25 - Aéroport de Dorval et au-dessus de l'Atlantique

Une carte postale de l'aéroport de Dorval et d'au-dessus de l'Atlantique.



Les vacances commencent différemment cette année! C'est mon vieux pote Jacques qui me conduit à l'aéroport. Comme nous sommes le lendemain de la Saint-Jean, il n'y a pas de trafic... sauf lorsque nous prenons la bretelle conduisant à l'aéroport! Là, c'est pare-chocs à pare-chocs jusqu'à l'entrée. Heureusement Jacques a prévu de se stationner au Park & Flyer donc nous coupons court au trafic. La navette nous conduisant à l'aérogare est piloté par un chauffeur haïtien qui se croit sur le circuit Gilles-Villeneuve. Crois-moi, si jamais ce "pilote" participe un jour au Grand-prix de Montréal, il y a de grandes chances qu'il visite le virage "Bienvenue au Québec" dès le premier tour!

Une fois dans l'aérogare, c'est la cohue! Du monde partout! Je n'ai jamais vu autant de monde ici! Une chance que j'ai déjà ma carte d'embarquement dans mon téléphone. Vive la technologie! Du moins quand ça fonctionne car après avoir utilisé la borne pour l'enregistrement de ma valise, je me dirige vers l'interminable file d'attente pour la déposer mais je me fais intercepter par une employée d'Air Transat qui me dit que je dois d'abord enregistrer ma valise à la borne et y apposer l'étiquette qui en sortira. Calvaire, j'ai oublié de prendre l'étiquette!

Je retourne à la même borne et je demande à la jeune femme qui l'utilise si elle n'a pas trouvé mon étiquette quand elle a commencé son enregistrement. Mais non! Je dois tout recommencer et pendant que je procède, je réalise que le problème de cette foutue borne se trouve à peu près 1 pied devant. J'avais oublié d'indiquer le nombre de valise que je voulais enregistrer. Bon, c'est UN PEU de ma faute mais avoue que si je prends le temps d'utiliser une borne d'enregistrement des bagages, ça veut quand-même dire que j'en ai au moins une, non?

Ma valise maintenant ornée de son étiquette toute neuve, je vais m'engouffrer dans l'abominable file d'attente qui s'est encore plus allongée dans les dernières minutes. Finalement la file fait plus de peur que de mal car ça avance assez vite. Jacques n'aura pas trop à m'attendre. Sauf que... lorsqu'un employé m'indique à quel guichet aller, je constate qu'il n'y a pas d'employé au guichet. Juste un employé qui supervise plusieurs guichets et qui aide les voyageurs un peu perdu. Il vient me voir (Heille! Je ne suis pas perdu!!!) et il m'explique que je n'ai qu'à déposer ma valise et la regarder partir. (Non! Ne pars pas sans moi!) Elle a dû m'entendre car visiblement elle ne bouge pas! L'employé me dit que ce ne sera pas très long mais... c'est très long! Pleins d'autres valises partent mais la mienne reste plantée là! Je n'ai rien oublié ce coup-ci car je n'avais rien à faire! Ah la technologie!

Finalement, au bout de plusieurs minutes (québécoises, les minutes, mais tout de même!), l'employé revient et essaie à nouveau de la faire partir mais sans succès! Il me redonne ma valise et me dit que je dois aller à un autre guichet où il y a un préposé. Une chance, une employée qui supervise l'employé qui supervise les voyageurs, m'accompagne jusqu'à ce fameux guichet et me fait passer devant les autres voyageurs qui attendaient déjà. Lorsque le préposé terminera avec sa cliente, ce sera mon tour. Sauf que lorsque sa cliente quitte son guichet, il me fait signe d'attendre car il doit accompagner quelqu'un et il revient tout de suite. Je ne sais pas de quelle nationalité sont ces minutes mais elles ont une particularité bien particulière : elles sont très longues!

Une fois le préposé de retour, il prend ma carte d'embarquement ma valise avance sur le tapis roulant et "Bonsoir elle est partie!". Temps de l'opération : 30 secondes. Franchement, il aurait pu s'occuper de mon cas avant d'aller faire sa petite promenade de santé.

Enfin libéré, je rejoins Jacques qui m'attend patiemment. Comme je ne prends jamais l'avion le ventre vide, nous nous dirigeons vers l'aire de restauration. Là aussi c'est bondé, il n'y a pas une seule table de libre. Peut-être que pendant le temps que nous commanderont il s'en libérera une.

Le temps que je passe dans la file d'attente du St-Hubert Express, (qui n'a d'express que le nom!) me permet d'apprendre le menu par cœur, mais visiblement celle qui me précède n'en a pas eu le temps! Lorsqu'elle se présente au comptoir, elle ne sait pas encore ce qu'elle veut! Quand, arrive enfin mon tour, j'ai droit à un %\#$@&+ de "Hi, bonjour!" qui m'horripile toujours autant Je n'en fais pas de cas et afin d'accélérer le service, je lui dis "club, brune, crémeuse.". N'importe quel employé(e)s de St-Hubert au monde aurait compris mais pas celle-ci! Je suis obligé de lui expliquer! Un club sandwich viande brune, salade de chou crémeuse!   Elle me remet mon bon de commande numéro 27! Mais je ne reçois mon repas seulement après que les numéros 28 à 38 aient obtenus le leur!

Jacques ayant opté pour du Beurkger king, a reçu son repas bien avant moi et n'ayant pas trouvé de table libre à proximité, il a repéré des tables libres près d'où j'ai enregistré ma valise. Je vais donc à sa rencontre avec mon bagage à main sur une épaule, mon cabaret avec mon repas dans l'autre main et je tente de me faufiler entre les voyageurs qui se rendent au
point de contrôle derrière moi. Tu penses qu'ils me laisseraient passer? Ben non! À chaque pas que je fais, ma boisson gazeuse s'enfuit de mon verre (évidemment, il n'y avait plus de couvercle.) et je serai bien chanceux s'il m'en reste une ou deux gorgées une fois rendu à la table.

Moi qui m'étais réjoui à l'idée de passer les 3 heures d'attente en compagnie de Jacques, nous n'avons pas beaucoup le temps de discuter car à peine le repas terminé, il faut que je me rende  à mon tour au point de contrôle et dire au revoir à mon vieux chum! Ce n'est qu'au moment où je t'écris que je réalise que je n'ai pas pris de photo lorsque j'étais avec Jacques! Pas fort ça!

Une fois de l'autre côté du point de contrôle, j'ai une longue marche à faire pour me rendre à ma porte d'embarquement, c'est une des plus loin du point de contrôle. C'est en y arrivant que je constate que j'ai oublié de télécharger l'application "divertissement" d'Air Transat sur mon ordinateur. Vite, je me connecte au wifi de l'aéroport pour me rendre sur le site de l'avionneur afin de la télécharger. Aïe! Selon le type d'appareil ce n'est pas la même. Je demande à un
agent de bord qui commence l'embarquement, sur quel type d'avion nous voyagerons. Un Airbus 330,! Génial, je n'ai pas besoin de télécharger d'application, chaque siège est équipé d'un écran individuel!

Une autre bonne nouvelle m'attend quand j'arrive à mon siège, je n'ai pas de voisin! Je pourrai étendre mes jambes sur le deuxième siège et avec un peu (beaucoup) de chance,
j'arriverai peut être à dormir un peu. Lorsque enfin l'avion s'envole, je consulte la liste des films proposés et j'opte pour "Le brio" avec Daniel Auteuil. Quel excellent choix, c'est un très bon film. Une fois terminé, c'est le moment où on nous sert le repas et lorsque je termine (Ben oui, j'ai encore mangé, il me restait un p'tit creux!), je m'installe sur les 2 fauteuils et j'essaye de multiples positions afin d'en trouver une assez confortable pour tenter de piquer un p'tit somme.

Après plusieurs tentatives, je réussis à trouver la position la moins inconfortable et je pense avoir réussi à dormir quelques minutes (internationales, les minutes!). Puis après avoir pris quelques images du jour se levant par le hublot, je tente de me rendormir mais sans succès! 


C'est bien éveillé que j'ai terminé le reste du trajet. 

L'aéroport de Dorval (dont il ne faut prononcer le nom!) c'est ici.

 



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