dimanche 18 août 2013

Dimanche 18 – Antibes

Une carte postale d’Antibes et du Paradis sur terre!

 

Après une deuxième nuit sur l’aire des Bréguières Sud pas très reposante, à cause de tous les imbéciles qui en pleine nuit débarquent avec soit la musique beaucoup trop forte soit qu’ils descendent de leur véhicule et ils parlent trop fort afin que tout le monde à 2 km à la ronde puisse entendre les conneries qu’ils ont à dire et qui n’intéresse personne! Calvaire, la nuit… tu fermes ta yeule! C’est sans compter ceux qui en ouvrant leurs portes se servent de la carrosserie de ta voiture comme buttoir. Ou encore qui sortent de leurs voitures pour griller une cigarette afin de ne pas l’enfumer mais qui fument juste à côté de la tienne et leur ? »/$!# de fumée se glisse par l’ouverture de ta fenêtre!

Je te disais donc qu’après cette nuit, je me rends au Quick pour prendre ma pause café-Internet et aussi décider ce que je vais faire de ma journée. Bon normalement j’avais prévu faire un  peu de route pour me rapprocher tranquillement pas vite de Monpazier mais c’est dimanche et à radio j’entends qu’il y a plusieurs bouchons sur les routes françaises et pas de chance, c’est justement les routes françaises que je voulais utiliser!

En sortant l’ordinateur de sa pochette protectrice, un tract publicitaire que j’y avais mis dans les premiers jours que je suis arrivé dans la région, en glisse et il contient plusieurs coupons rabais pour des attractions des environs! Un coup du destin! Il y en a un pour un cinéma de Nice et comme ça fait déjà un ti-bout que je ne suis pas allé voir un film qu’il doit y avoir de nouveaux films français à l’affiche!

De retour dans la voiture, je programme le GPS et j’écoute Majoly qui me guide. Sauf que j’ai oublié de lui préciser « sans péage » et elle m’emmène direct sur l’autoroute! Et qu’est-ce qui arrive quelques kilomètres plus loin? Ben oui, un bouchon! Je suis pris au piège et je n’ai pas le choix de me taper plusieurs minutes (françaises, les minutes!) de pare-choc à pare-choc avant la prochaine sortie qui est à moins de 800 mètres. Ce n’est pas celle que Majoly m’indique qui se trouve à 2,5 km mais bon, une fois sorti de ce foutoir, elle m’indiquera un nouveau trajet.

Cibole! En prenant cette sortie, je ne suis plus à 5 km de ma destination mais à 23 km! Je me retrouve sur une voie rapide qui me conduit vers… Carros! Moi qui voulais m’en éloigner, je m’en rapproche! Pire encore, Majoly me dit de continuer tout droit alors que moi j’aurais pris la sortie vers Carros mais ce n’est qu’après la sortie que je constate que cette voie rapide ne figure pas dans ses cartes quand elle me dit sans cesse « Tournez à la prochaine rue à gauche ». Je voudrais bien mais il y a un muret de béton! Je fais encore plusieurs kilomètres en m’éloignant de plus en plus du cinéma! Quand finalement la voie rapide se termine à un rond-point, je fais demi-tour!

Quand j’arrive au cinéma, je réalise qu’il est situé dans un centre commercial, à moins de 5 minutes de Carros! Ben coudon! Mais je ne suis pas au bout de mes surprises! »Figures-toi que quand j’arrive dans l’immense hall où les films à l’affiche sont annoncés, il n’y a pas un seul film français à l’affiche! Pas un! Même pas un que j’aurais déjà vu, rien, niet, nada, zéro! Calvaire les français sont rendus aussi, sinon plus, abrutis de culture américaine! Bon ben j’ai pas fait toute cette route pour repartir sans avoir vu un film et j’opte pour « Insaisissables » dont j’avais entendu la critique à la radio de Radio-Canada avant mon départ. Qu’est-ce que j’en pense? Bof! J’ai déjà vu mieux!

Avec tout ça, il n’est que 16h00 lorsque je sors du cinéma fortement climatisé où je me suis gelé mais le retour à la réalité des 38 degrés à l’extérieur me rattrape rapidement! Il fait tellement chaud dans la voiture que pour chasser la chaleur, j’ouvre les fenêtres pendant quelques instants le temps que la climatisation fasse son travail. Puis lorsque je veux remonter les vitres, celle de la porte passager se bloque à mi-chemin! J’essaye à quelques occasions mais sans succès. Je coupe le moteur, le repars mais rien n’y fait, la vitre refuse de coopérer! Pas vrai! Pas un dimanche! Calvaire! Je ne peux pas laisser la voiture comme ça, n’importe qui peut ouvrir la porte! Au bout de plusieurs tentatives la voilà qui se décide à remonter! OUF! Je ne la baisserai plus du reste des vacances… si j’y pense!

Parmi les coupons il y en a un pour un endroit où j’aurais voulu aller terminer une soirée pendant mes vacances pour prendre des photos mais je n’en ai jamais vraiment eu l’occasion. Là je l’ai mais le coupon n’est valide qu’avant 20h00. Tant pis, je vais y aller de jour! Où je vais? Disons que je vais dans un endroit qui me rappellera mes jeunes années! Un endroit que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître! C’est vague? Je sais mais voici un dernier indice, j’ai un rendez-vous avec une souris plutôt… folle!

Me voici au Parc Belmont, version française : Antibes Land! Ici, l’entrée à l’intérieur du parc est gratuite, tu ne payes que le coût d’entrée à chaque manège. D’après ce que je constate, chaque manège appartient à un propriétaire différent car plutôt que d’acheter des billets à un kiosque comme au Parc Belmont, il faut payer à l’entrée du manège. On est loin des grandioses manèges qu’on peut retrouver à La Ronde mais il y a ici aussi un genre de « Pitoune » en plus petit mais lorsque j’arrive au fond du parc d’attraction qui n’est vraiment pas très grand, qu’y vois-je? Ben oui, mon manège préféré quand j’étais haut comme trois pommes : La souris folle!

Le prix d’entrée est de 5 euros pour un tour qui fait environ 90 secondes. Mais j’ai mon fameux coupon me permet d’accéder à tous les manèges au tarif unique de 2 euros chacun! Je reste devant pendant plusieurs minutes (franç…!) à regarder les enfants y aller sans oser m’y aventurer. J’allais partir quand je vois une petite famille qui, enfants et parents montent à bord d’un des wagonnets! Ben là, puisque les adultes y vont, moi itou! Je paye mes 2 euros et je m’installe dans un des wagonnets avec mon appareil-photo prêt à filmer toute cette folle course! L’employé qui lance les wagonnets un après l’autre me regarde et me dit en rigolant : « Tu penses que tu vas réussir à filmer facilement? ». « Je vais essayer! », lui dis-je!

En attendant que mon tour arrive, nous discutons un peu et d’un coup sec, la discussion s’arrête car me voilà parti! Ayoye! Je ne me souvenais pas que ça brassait de même dès la montée! Pis une fois rendu en haut j’ai même pas le temps d’apprécier la vue que tout de suite ça vire à droite, pis à gauche, pis à droite, pis t’a compris le principe! Dans les virages, j’avais de la misère à rester en place et j’avais une seule crainte, c’est que le wagon quitte les rails pour s’écraser plusieurs mètres plus bas avec un touriste québécois qui filmait la scène en direct! Je te jure qu’à chaque virage, je sentais que les roues d’un côté du wagonnet ne touchaient plus les rails! 90 secondes plus tard, je suis de retour à la case départ et lorsque je vois l’employé je lui dis : « J’ai essayé mais je n’ai pas réussi! ». Il a éclaté de rire!

C’est le seul tour de manège que j’ai fait! Je m’attarde quand même un peu près des jeux d’adresse où de gros toutous en peluche sont remis à ceux qui auront dépensé 3 fois le prix du toutou à tenter l’impossible de crever 3 ballons pas assez gonflés avec 3 plombs d’une carabine pas assez puissante, ou de réussir 2 paniers consécutifs dans un panier à peine plus grand que le ballon, ou d’encercler un anneau autour du goulot d’une bouteille, ou… Enfin bref, j’ai vu beaucoup de monde tenter le coup mais je n’ai vu aucun toutou se promenant sur les épaules d’un gagnant au cours de mon après-midi!

Même chose avec les machines à sous où tu insères un jeton dans une fente et que tu espères que le bras mobile le poussera sur ceux qui sont accumulés sur le plateau en faisant tomber un des cadeaux qui sont là depuis des lunes! Ou encore de cette pince (qui ne pince pas très fort!) que tu diriges et qu’une fois qu’elle attrape un toutou, elle l’échappe avant même qu’elle ait terminée sa course.

Je me suis encore un peu promené dans le parc d’attraction mais l’odeur sucrée des pommes-tire, des barbes-à-papa, de pop-corn au caramel mêlée à celle des pizzas, hamburgers, hot-dogs, kébab, etc., ne me donne vraiment pas envie de rester ici!

La Folie Noire, à la Crêperie L'Auberge du Vieux-Village de Biot... Le paradis terrestre des gourmands!















Pour terminer ma journée, c’est à Biot qui se trouve à moins de 5 kilomètres que je vais. Si tu souviens, j’y avais mangé la meilleure crêpe salée de ma vie et j’avais terminé par une crêpe sucrée des plus délicieuses! C’était à L’Auberge du Vieux-Village. (Sur Facebook, sur TripAdvisor). C’est là que je retourne! Lorsque la serveuse me place, une des dames qui y étaient la dernière fois m’apporte le menu, me regarde et me dit : « On se connait! Vous étiez passé dans l’après-midi avec votre T-shirt orange et le soir vous aviez mis une chemise! ». Ben coudon! Quelle mémoire!

Je regarde le menu et j’essaye de ne pas prendre la même chose que la dernière fois même si je m’étais régalé. Puis j’entends la voix de la patronne qui sort sur la terrasse où je suis et qui dit « Bonjour à tous et spécialement à notre ami québécois qui nous honore de sa visite! » Ayoye! Quel accueil! Tu comprends pourquoi j’ai gardé un si beau souvenir de ma visite précédente!

Côté menu, cette fois-ci c’est la « Napoléon » que je choisis. Composée de Camembert, chèvre, champignons, jambon, lardons, œuf battu et j’en oublie, accompagnée d’un grand verre de cidre brut! Je me suis régalé encore une fois! Puis, je ne peux pas résister à « La Folie Noire » une crêpe sucré avec sa boule de glace au chocolat baignant dans une sauce au chocolat noir, de Nutella, de Chantilly et là-aussi, j’en oublie! Elle est tout simplement divine mais je suis incapable de la terminer car je sens le sucre envahir mon corps et je suis sur le bord de l’explosion! Surtout que pour accompagner mon dessert, la patronne m’a offert un verre de kir maison composé de « cidre et de nectar de mûre »*! Puis au moment de l’addition elle m’offre un verre de « Rhum à l’orange »* que je décline car plus rien ne peux entrer dans mon estomac! Pis en plus, j’ai de la route à faire!

J’ai découvert le paradis sur terre, il est ici à Biot : L’Auberge du Vieux-Village!

*Si ma mémoire est bonne mais ce n’est pas le cas!
 

Antibes c'est ici.

 


4 commentaires:

  1. Tourbinouche que j'en ai rigolé un coup!! Le paragraphe de la souris folle est vraiment trop drôle. Je t'imaginais tellement dedans ton wagonnet hihihihi!!! Il faut que j'arrête d'y penser, j'en peux plus de rire.

    Bon, ça y est, je suis capable de continuer... Parce que je voulais te dire que je trouve super sympa l'accueil que tu as reçu à l'Auberge du Vieux-village! Et que les crêpes ont l'air exquises! Ta photo fait saliver!

    Merci pour cette belle carte postale mon frère!

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    1. Si le paragraphe de la souris folle est drôle, imagine un peu comment moi j'étais dedans à essayer de me tenir le plus droit possible pour filmer le tout! Mais quel imbécile je fais, j'ai oublié de filmer en full HD!

      Il y a dans ces voyages, des rencontres tout à fait merveilleuses comme celle justement de la crêperie de L'Auberge du Vieux-Village. La façon dont j'ai fait la connaissance de la propriétaire lors de mon premier passage, une femme en état d'ébriété qui n'avait pas d'argent pour payer sa consommation consommée, j'avais parlé avec la proprio en lui disant qu'il valait mieux oublier ces mauvais moments avec de mauvais "clients" et de penser à tous ces beaux moments qu'elle avait l'occasion de vivre avec de bons clients!

      Selon l'expérience de ma deuxième visite, il semble qu'elle ait retenue mon message et je n'ai pas osé lui demander si elle se souvenait des circonstances dans lesquelles nous bous étions rencontrés. Je suis content qu'elle se soit souvenue de moi, plutôt que de l'ivrogne!

      Et les crêpes ne sont pas exquises, ma soeur, elles sont divines! Si Adam et Ève avaient eu le choix entre la pomme et ces crêpes, nous aurions le paradis sur terre. Mais comme ce choix n'était pas disponible à l'époque, c'est à l'Auberge du Vieux-Village à Biot qu'il faut aller pour connaître ce qu'aurait été le Paradis sur Terre!

      Merci pour ton beau commentaire ma soeur!

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  2. J'espère que l'Auberge du Vieux-Village à Biot pourront lire les éloges que tu leur fait! De quoi être fier!

    Ta sœur encore!

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    1. Je ne sais pas! Peut-être s'ils font une recherche sur Google! J'ai dit à la patronne que je laisserais un commentaire sur Facebook à mon retour mais je lui ai expliqué que je ne clique JAMAIS sur J'aime, qu'elle n'en soit pas offusquée.

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J'ai hâte de lire tes commentaires!