mardi 13 août 2013

Mardi 13 – Lantosque

Une carte postale de Lantosque.



La levée du corps est plus difficile ce matin. Plus le voyage avance et plus la fatigue accumulée se fait ressentir. Mes journées en écopent car elles se commencent plus tard et se terminent plus tôt. Mais bon, faut faire avec! Une chance qu’aujourd’hui je sais où je vais, ça m’évitera de perdre du temps à me choisir une destination.

Ça fait déjà une semaine que j’ai établi mon QG à Carros et ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai découvert qu’un Intermarché était tout près du McDo! Il y a seulement une route qui m’en sépare donc comme dirait Majoly, au rond-point je prends la deuxième sortie et j’y suis! Dire qu’avant je me rendais au Leader Price dans le village de Carros (Le Neuf) pour acheter ma salade et souvent je n’avais pas beaucoup de choix, là du choix il y en a! Sauf que les prix sont en conséquences car c’est un peu plus cher. Mon lunch qui me coutait moins de 3 euros m’en coûte plus de 4 mais au moins je ne suis pas pogné pour manger la même variété de salade.

Avant de quitter l’Intermarché, j’ai payé une petite visite chez l’esthéticienne à Majoly! Pour 2 euros, la voilà propre et brillante! C’est qu’elle est mignonne quand elle toute propre. Par contre pour ce prix, il n’y a pas de séchage! Bah, ça va la rafraîchir un peu et avec le soleil de plomb qu’il fait et que je vais rouler sur une route nationale à 90 km/h, je pense qu’elle va se sécher assez vite, merci!

Pour me rendre à Lantosque, je dois à nouveau retraverser les Gorges de la Vésubie et tu me connais, moi les Gorges…! Ben figures-toi qu’aujourd’hui je ne m’arrête pas une seule fois pour prendre des photos, celles de la veille devraient faire l’affaire! La seule pause que je fais, c’est environ 2 ou 3 kilomètres avant d’arriver à destination, sur une petite aire de repos aménagée, pour y manger mon lunch! C’est tout! Pas pire le lièvre aujourd’hui, hein?

Ma salade, plus chère mais différente, gobée, je termine le peu de chemin qu’il me reste à franchir pour que Majoly puisse me dire son « Vous êtes arrivé! ». Faut juste trouver une place pour stationner! Au moment où je m’apprête à demander l’aide de pépé Costes, je vois une place libre. Ben dis donc, t’es drôlement efficace pépé, je n’ai même pas eu à te le demander! Merci pépé! Avant de quitter la voiture, je mets ma serviette et mon maillot de bain (pas un speedo!) dans mon sac à dos car d’après ce que j’ai lu dans la brochure des villages perchés, il y a près du village un endroit où on peut se baigner dans la rivière.

Équipé de mon appareil-photo autour du cou, me voilà parti à l’exploration de ce beau village perché mais pas tant que ça! Enfin pas comme tous les autres car celui-ci est au même niveau que la route… au début. C’est quand je m’engouffre dans l’unique rue que ça commence à monter. Des mes premiers pas dans cette rue d’une époque où les voitures n’existaient pas, je suis sous le charme. Au début, de la rue près de la grande route, il y a la terrasse d’un café à gauche et à droite se trouve le café, une pharmacie, une boucherie et un marchand de tabac-presse-loterie. Puis en commençant à grimper, la Mairie, une chapelle, deux fontaines et une taverne se partagent la Place. C’est de là que j’entendrai le tonnerre annonçant un orage. Pourtant, il faisait très beau tantôt!

Même s’il est très joli, ce village semble vraiment mal en point car plusieurs bâtisses ici aussi sont en piteux états. L’ancienne boulangerie, où on peut encore y deviner l’inscription sur la façade, est clôturée et menace de s’effondrer. Dommage! Après l’avoir contournée, je passe devant un ancien commerce où on peut encore lire « Alimentation Générale » au-dessus des vitrines et de chaque côtés de celles-ci « Laines, Tissus, Confections ». Finalement c’était l’équivalent de nos « magasins général »! Non loin de là, une autre bâtisse avec l’inscription « Bar Épicerie ». Finalement je suis dans ce qui était autrefois, le cœur du village!

Je continue à monter et j’arrive finalement devant une placette où se trouve l’église! Je m’en approche et lorsque j’essaye d’en ouvrir la porte pour jeter un coup d’œil à l’intérieur, il y a un couple de personnes âgées assis un peu plus loin qui me regardant faire me dit qu’elle est fermée. Elle n’est ouverte que les jours de messes et il n’y en a pas souvent des messes ici! Puis une dame se joint à nous et nous voici partis dans une discussion sur ce qu’était la vie dans le village autrefois. La dame âgée, originaire de la région parisienne si j’ai bien compris, s’est établie ici il y  a près de 70 ans. L’autre dame, un peu plus jeune, y est née et y a toujours vécue. Puis une autre dame, que j’avais croisé plus tôt alors que j’étais presqu’au début de ma visite se joint à nous. Finalement, nous avons discuté plusieurs minutes (françaises, les minutes!) et ils lorsque je les quitte, j’ai fait le plein d’information sur les villages à ne pas manquer dans la région. Pour l’instant, je termine la montée en passant par la rue qu’ils m’ont dit de prendre pour aller voir la Via Ferrata!

La Via Ferrata, c’est un chemin pas du tout comme les autres où on peut faire le tour du village en passant dans les canyons de Lantosque. Pas à pied, pas en vélo où en voiture mais avec un équipement composé entre autre d’un casque, d’un baudrier, d’un double longe et de mousquetons de sécurité. Eh oui, c’est une balade accrochée sur les flancs de la falaise de la Vésubie qui se termine en traversant vers le village soit par une passerelle suspendue, soit par une tyrolienne! Il faut compter environ 3h30 pour franchir le parcourt d’une distance de 1000 mètres. Et surtout, il faut être en forme et ne pas avoir le vertige! Tu auras compris que ce n’est pas pour moi!

Finalement, j’ai passé la journée à explorer et photographier ce village sous toutes ses coutures et bien que j’ai entendu souvent le tonnerre, il n’a jamais plu! En fin de journée, je me suis rendu jusqu’à Roquebillière à quelques kilomètres d’ici afin d’avoir un aperçu d’un des villages qu’on m’a recommandé. La partie du village que j’ai vu me semble très récent. Ici pas de rues étroites inaccessibles aux véhicules mais de grandes rues larges et perpendiculaires. Même l’Hôtel-de-Ville est assez moderne. Sur la place, il y a un resto sympa et c’est là que j’y mange une délicieuse escalope de volaille à la savoyarde avant de reprendre la route. En quittant le village, je vois un panneau indiquant « Roquebillière vieux village ». Ce devait être de ce Roquebillière qu’on m’avait parlé! Bon eh bien je verrais tout ça demain, là j’ai de la route à faire pour rentrer « à la maison »!

Lantosque c'est ici.

2 commentaires:

  1. Tu en avais tellement long à dire sur cette carte-postale là, que rendu en bas je ne me souvenais plus de ce que je voulais commenter.

    Je me souviens juste que je l'ai aimé beaucoup!

    J'ai pesé sur le piton en haut :)

    Toujours moi!

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    1. Ben si tu sais pas ce que tu voulais commenter, je ne sais pas quoi te répondre!

      L'essentiel c'est que tu aies beaucoup aimé!

      Merci d'avoir pesé sur le piton en haut!

      Toujours moi aussi!

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J'ai hâte de lire tes commentaires!