Saint-Martin-Vésubie |
Quand j’arrive
au bout du chemin conduisant à l’Intermarché, je suis accueilli par un portail
en fer forgé… cadenassé! À ben cibole! L’/ »$? »# de 15 août! Tout
est fermé aujourd’hui puisque c’est férié, je l’avais oublié! Demi-tour et me
revoilà là où j’étais il y a 5 minutes! Moi qui ne voulais pas en bouffer!
Avoir su, j’aurais vraiment dû y manger pendant la mise-à-jour!
Je ne le
mangerai pas sur place car je ne veux plus perdre une minute, je le mangerai en
route! Une chance que la route entre Carros et Plan-du-Var, où la Vésubie se
déverse dans le Var, est assez droite. Une route où la vitesse est limitée à 90
km/h mais qu’on pourrait quasiment rouler à 110 km/h si ce n’était des quelques
ronds-points qui nous font perdre notre allure. Comble de malchance, un $%& »#
de touristes y roule à 60 km/h et un train se forme derrière et comme hier j’en
suis le 5e wagon! Tu penses qu’il se tasserait ce con? Ben non! Pire
encore, rendu à Plan-du-Var il s’engage sur la route des Gorges! Noooooon!!!!
Ce n’est qu’au
bout de 9 km sur la route des Gorges où il a roulé à une moyenne de 30 km/h et après
avoir ignoré plusieurs emplacements pour se ranger sur le côté que ce chauffeur
du dimanche se tasse enfin sur le côté. Tous les véhicules le klaxonnent lorsqu’il
le dépasse enfin! Solidaire, je fais de même! So, so, so…!
Enfer et
damnation! Quelques kilomètres plus loin, un autre train se forme derrière un
autre $%& »# de touriste qui roule encore plus lentement que l’autre
abruti! Un peu avant Lantosque, il y a une route qui rejoint celle où je suis
et toutes les voitures devant moi s’y engagent mais pas moi… ni le $%& »#
de touriste qui n’en est pas un puisque sa plaque d’immatriculation se termine
par 06! C’est un peu après avoir traversé Lantosque que je réussi à le
dépasser!
Roquebillière |
Je ne suis
pas au bout de mes peines car à environ 1 km de l’entrée du village, il y a un
bouchon! Pare-choc à pare-choc jusque dans le village qui bondé et bonne chance
pour trouver une place de stationnement. Même pépé n’y arrive pas! Les parkings
sont pleins et la route à 2 sens y conduisant ont soit une voie où des autos
sont garées ou encore est si étroite qu’il n’y a qu’une seule voie et comment
on fait quand on se croise? On recule, mais pas facile à faire dans ces rues en
pentes raides et surtout lorsqu’il y a tout un train de voitures derrière toi!
À bout de patience, je démissionne et j’irai ailleurs aujourd’hui! Tant pis
pour Saint-Martin-des-Glinglins!
Encore
faut-il que j’arrive à faire demi-tour! Quand j’y parviens, je reprends la
route par où je suis venu et je profite du bouchon pour sortir du village pour
programmer le GPS de Majoly pour une autre destination pas très loin. Une fois
fait, Majoly me dit : « Si possible, faites demi-tour! ». Ah ben
calvaire! La seule route pour se rendre à Venanson est de l’autre côté du
village! Et voilà que je revire de bord et lorsque je suis sur une Place bordée
de platanes, je vois :1- l’Office de Tourisme; 2- il est ouvert; 3- un panneau
indiquant un stationnement tout en haut du village.
Comme
plusieurs voitures s’engouffrent vers ce stationnement, il doit être grand! Je
prends une ultime chance et j’y vais. Sauf que là aussi, pour s’y rendre on
croise d’autres voitures qui en descendent et on doit encore jouer du volant
pour les laisser passer sur l’unique voie disponible! Vu l’heure qu’il est
rendu, les touristes matinaux reprennent la route vers une autre destination.
Ben non! C’est qu’une fois rendu au « stationnement » annoncé, il est
non seulement minuscule mais archi plein et s’il y a une entrée, c’est
également la sortie! C’est à reculons qu’il faut se démerder pour en ressortir!
Lorsque j’arrive finalement à la sortie de peine et de misère (merci à Majoly
de m’aider grâce à son bip-bip m’indiquant quand j’arrive à un obstacle), que
je vois des gens qui montent dans leur voiture, la première place du
stationnement, près de la route. Je fais un signe demandant s’ils quittent et
comme le conducteur me signifie que oui, je remercie pépé et je patiente
pendant qu’il manœuvre pour se sortir de là! Pas facile car d’un côté, c’est la
falaise et il n’y a même pas de garde-fou!
Lorsqu’il
quitte, une voiture qui attendait sur la route pour venir au stationnement doit
reculer pour le laisser passer. J’en profite pour reculer en faisant attention
où je mets les roues car si Majoly me prévient lorsqu’il y a un obstacle, elle
ne me dit rien lorsqu’il n’y en a pas! Mais pour moi, un précipice, c’est tout
un obstacle! Bon, je pourrais te conter
la suite des difficultés à se garer mais je me garde un peu de place sur la
carte postale pour te parler du village!
La rue Cagnoli et le Beal. |
La majeure
partie du village est donc bâtie autour de la rue Cagnoli et le Beal. Le lièvre
en moi, fidèle à son habitude, se faufile dans quelques minuscules ruelles qu’il
croise et ce qui devait arriver, arriva;
je ne sais plus où je suis! Pas de panique, j’en profite pour prendre
des photos que les autres touristes n’auront probablement pas et lorsque je
veux revenir au circuit plus « touristique », je sors le plan du
village de ma poche et hop, me revoici sur les rails du Beal! C’est de la
magie!
La journée
tirant à sa fin et la faim me tirant l’estomac, je pars à la recherche du resto
qui aura le privilège de m’accueillir ce soir! Il semble que j’ai de la chance
dans celui où je me suis arrêté car il restait une seule place! Pas de chance,
j’ai laissé mon livre dans la voiture, c’est en consultant les brochures prises
plus tôt que je mangerai. Et c’est en
les consultants que je me rends compte qu’il faudra absolument que je poursuive
mon exploration des Alpes-Maritimes… l’année prochaine! Il y a tellement d’autres
beaux endroits à visiter!
À 22h00,
alors que les cloches viennent de sonner pour une dixième fois et que je faisais
des photos des rues sous l’éclairage des lampadaires, une explosion s’est
produite et fait trembler tout le village. Puis une deuxième! Que se
passe-t-il? Les allemands attaquent? Ben non, ne t’énerve pas, c’est un feu d’artifice!
Après tout, c’est le 14 juillet du mois d’août! J’arrive sur la Place 5 minutes
après le début des feux et je filme les 5 dernières minutes avant de retrouver
Majoly qui m’attend dans les hauteurs du village.
Le retour
vers Carros sera beaucoup plus rapide et la Lune semble vouloir s’amuser à
cache-cache avec tantôt les nuages, tantôt les sommets des montagnes.
Décidemment, le chiffre 5 te va à ravir!
RépondreEffacerEt puis? Le village valait-il tout ces encombrements?
Signée: Toujours la même!
Bah! Pas pire! Mais d'après l'officière, cet achalandage est dû au 15 août. En temps normal c'est plus tranquille! Peut-être qu'ailleurs c'était pareil!
EffacerSigné: Toujours le même!