dimanche 4 août 2013

Dimanche 4 - Èze

Une carte postale de Èze.




Hier soir je suis revenu dormir sur l’aire des Bréguières mais du côté Sud cette fois! J’y avais déjà été lorsque je suis arrivé dans la région mais vers 3h00 du matin alors que je dormais, j’avais été réveillé par quelqu’un qui parlait au téléphone et la conversation que j’avais pu entendre ne m’avait pas rassuré. Le type téléphonait à la gendarmerie pour signaler que deux types du genre « rom » avaient essayé d’ouvrir les portes d’une voiture immatriculée en Allemagne. Ils avaient pris la fuite dans un véhicule noir lorsque surpris par d’autres automobilistes. Du coup, je n’avais pas très bien dormi! Cette fois-ci, je n’ai pris aucun risque, j’ai stationné la voiture drette devant la vitrine où les gens payent leur essence pendant la nuit! J’ai dormi sur mes deux oreilles!

Ce dimanche matin, malgré tout,  je suis épuisé. Par les visites des derniers jours mais aussi par la chaleur. C’est d’ailleurs le soleil de plomb qui cognait sur la voiture qui m’a réveillé. Après avoir transformé Majoly de chambre d’hôtel 5 étoiles en voiture, je vais prendre une bonne douche. Même si ça ne fait que quelques jours que j’avais dormi ici, je ne me souvenais plus de quoi avait l’air les douches. Ou plus oui, je m’en souvenais et c’est pour cette raison aussi que je n’y étais pas revenu. Ben câline, ma mémoire m’a joué un tour et ce n’était ici qu’elles étaient situées dans un bâtiment à l’extérieur où il faisait si chaud qu’une fois douché, j’avais beau m’essuyer que je transpirais tellement que je n’arrivais pas à me sécher! Ben non, ici la douche est à l’intérieur de la station, elle est propre, grande et en plus il y a une bonne circulation d’air et un séchoir pour… se sécher! En fait, c’est plutôt un des meilleurs endroits pour se doucher! Ben coudon!

Par contre, comme je ne suis pas dans la même direction que d’habitude, je ne peux pas me rendre à Mougins pour acheter ma salade et mon sandwich du jour. La prochaine sortie étant celle d’Antibes, c’est là que je quitte l’autoroute et que vois-je au premier rond-point? Un Mc Do et un Quick de chaque côté! Bon, pourquoi n’irais-je pas prendre mon café du matin tout en bénéficiant de l’Internet gratuit pour t’envoyer une carte postale! Direction Quick, pour faire changement.

L’Internet fonctionne à merveille, la preuve c’est que tu as reçu ma carte postale, mais je ne peux pas en dire autant de l’air climatisé! J’y suis resté quand même un bon bout de temps, si bien que j’en profite pour y manger une salade « Chicken Rustik » tout en surfant. Une fois avalée, je suis toujours aussi crevé et je pense qu’aujourd’hui ce sera une journée « farniente » car je n’ai pas le courage de jouer au touriste. Je repense à ce que Martine m’a écrit au sujet de Èze et une fois de retour dans la voiture, je programme le GPS et constate que je n’en suis qu’à une quarantaine de kilomètres! Pourquoi pas!

Me voilà parti plus d’une heure plus tard, après avoir traversé Nice pour éviter l’autoroute et ses péages gourmands, j’arrive finalement sur la corniche où je fais plusieurs petites escales pour admirer le paysage. Maudit que c’est beau! En plus, vu que je suis plus en altitude, il y a du vent et quelques degrés se sont aussi envolés!

Il est 15h30 quand j’arrive finalement sur le stationnement d’Èze. Habituellement les stationnements sont gratuits en France le dimanche mais manque de chance, pas ici! Après avoir nourri le gobe-sous, je vais jusqu’à l’Office de tourisme pour avoir un plan du village et j’entame aussitôt la visite! Il semble que je ne sois pas le seul à avoir eu cette idée de venir ici aujourd’hui! Il y a un monde fou dans les petites ruelles du village. Heureusement que maintenant ça ne me dérange plus qu’il y ait du monde sur mes photos!

L’endroit est magnifique et encore, je suis loin du sommet du village! Tu connais la fable de Lafontaine, « Le lièvre et la tortue »? Eh bien moi, je suis les deux à la fois! Je suis lent comme une tortue et curieux comme le lièvre et fais plein de détour pour me rendre à destination! Mais au moins, j’aurai pleins de photos! Comme l’officière m’avait dit que le jardin exotique fermait à 19h30 et que le temps passe à une vitesse folle, je décide de m’y rendre tout de suite avant de manquer de temps pour en profiter pleinement. Les rues peuvent attendre, elles seront toujours là après 19h30.

Martine avait raison, il faut absolument se rendre jusqu’au jardin exotique même s’il coûte 6 euros. La vue des ruines du château est exceptionnelle sur 360 degrés! Je ne sais pas combien de temps j’y suis resté, plusieurs minutes c’est certains (françaises, les minutes!) mais alors que je m’apprête à redescendre je m’aperçois qu’il y a un sentier que je n’avais pas encore exploré! Que penses-tu que j’ai fait? Ben oui, j’y suis allé! Dans un sens, une chance que je ne suis pas venu ici l’année dernière car je venais tout juste de découvrir les fonctions « macro » et « super macro » de mon appareil-photo et je ne pouvais m’empêcher de photographier toutes les espèces de plantes et de fleurs que je croisais. Ici dans le jardin exotique, j’y serais certainement resté une semaine tant il y a de variétés. Non cette année, ce sont les statues exposées dans le jardin qui m’intéressent. Une chance, il y en a moins que les plantes!

Alors que je m’apprête à franchir la barrière de sortie du jardin (devine l’heure!), je demande à la dame à l’accueil s’il y a des visites nocturnes car j’ai remarqué qu’il y a un système d’éclairage près des statues et à plusieurs autres endroits aussi. Elle me répond par la négative en me disant de ne pas en donner l’idée à ses patrons car elle serait obligée de travailler encore plus! Elle m’indique que l’éclairage est conçu pour illuminer le sommet simplement pour le rendre encore plus beau le soir venu. Je persiste à croire que ce serait une bonne idée qu’il y ait au moins un soir par semaine une visite nocturne du jardin exotique et d’engager une personne additionnelle pour se surplus de travail.

Je discute quelques minutes (françaises, …!) avec elle, même si le jardin est maintenant fermé (tu as maintenant la réponse!) car ayant reconnu mon accent, elle me dit qu’elle ira visiter Montréal en septembre car sa nièce étudie aux HEC. Puis comme nous discutons depuis un moment, sa nièce arrive et elle me la présente. Me revoilà parti pour une autre discussion de quelques minutes (fran…!) où elle me raconte tout ce qu’elle aime de notre beau pays et de sa langue colorée! Et v’là-ti pas qu’on commence à sortir des expressions typiquement québécoises! Mouiller à boire deboutte! Y vente à écorner les bœufs! Estie qu’y fait frette! Câlisse qu’y fait chaud! Pas de chicane dans ma cabane! Pèse su’l’gaz! Etc…

Finalement, lorsque je continue ma visite du village, le soleil s’est caché, les commerces sont fermés, les touristes se sont  évaporés, j’ai pratiquement tous les beaux coins à immortaliser sur ma pellicule virtuelle pour moi tout seul! Ça manque un peu de lumière mais que veux-tu, quand tu croises du monde qui a de la jasette, tu peux pas ne pas leur jaser un ti-peu! Les photos en boîte, je retourne à la voiture qui est pratiquement seule sur le stationnement qui était bondé plus tôt et je prends la route vers Nice en espérant croiser un resto sympa chemin faisant. C’est dans un petit resto dans les hauteurs de Nice que je trouverai mon bonheur!

Èze c'est ici.


2 commentaires:

  1. Je suis contente qu'Èze t'as plu!

    Tu sais en allant à Roquebrune tu fais un bout sur une autre corniche avec ''encore'' de beaux points de vue et le village y est très beau. Et tu pourras dire, Martine avait raison. Lol

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    1. Mouais! Je ne doute pas que tu aies raison mais dans le coin où je suis présentement, c'est pas piqué des vers non plus! Il y a moins de touristes et les paysages sont à couper le souffle!

      Peut-être lors d'un prochain voyage!

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