Hier soir,
je suis revenu à l’aire de repos des Bréguières Sud afin de pouvoir profiter
une fois de plus de la meilleure douche! Puis j’ai oublié de te dire que hier,
chez Quick, j’y avais oublié ma nouvelle casquette que j’avais achetée à Avignon
alors qu’elle était soldée à 50% de rabais! Je regrette même de ne pas en avoir
acheté une pareille mais d’une autre teinte car je la trouve, heu!, je la
trouvais très confortable! Faut dire que j’avais profité des soldes de
casquettes à 50% puisque j’en avais acheté trois, de trois couleurs et de trois
modèles différents!
Lorsque j’ai
repris la route, j’ai pris une chance de m’arrêter au Quick juste au cas où ils
l’auraient gardée! Je demande un employé qui est en train de nettoyer le
plancher s’il n’aurait pas trouvé ma casquette hier midi et je lui pointe la
table où j’étais assis. Il me dit d’aller demander au gérant qui se trouve
derrière le comptoir, ce que je fais! Quelques secondes plus tard, le gérant
revient au comptoir avec une casquette beige entre les mains. C’est la mienne!
Youppi! Ben condon, il semble que les malchances sont définitivement choses du
passé! Bon, faut quand même pas capoter, elle ne vaut quand même que 3 euros ma
calotte! C’est pas comme si j’avais les 6 numéros de la 6/49!
Je n’avais
pas prévu manger au Quick mais là, puisqu’ils ont eu la délicatesse de
conserver ma casquette, je peux quand même manger ma salade du jour ici en
profitant de l’Internet illimité gratuit! J’en profite aussi pour consulter les
brochures que m’avait remises l’officière de
Saint-Cézaire-y-connait-son-affaire afin de me donner des idées où aller
aujourd’hui! Je tombe sur celle de Carros (il faut prononcer
« Carrosse », comme dirait le Arafat de Ghislain Taschereau!) et après avoir regardé à quelle distance j’en
suis sur Google Maps, c’est décidé, c’est là que je vais aujourd’hui!
De retour à
la voiture, j’indique à Majoly que je veux aller à Carros et comme à son
habitude, elle m’indique la route à suivre. Non mais qu’est-ce que je ferais
sans elle? Tout se passe bien sauf qu’en arrivant à proximité de Carros, Majoly
m’indique des directions contradictoires à celles des panneaux routiers! Ben
voyons ma belle, pourquoi me dis-tu de tourner à gauche alors que le panneau
indique à droite? Désolé mais cette fois-ci je ne t’écoute pas! J’espère que tu
ne me bouderas pas plus tard! J’ai beau suivre tous les panneaux indiquant le
village, Majoly s’entête et me répète sans cesse : « Si possible,
faites demi-tour! » ou : « Au prochain rond-point, faites
demi-tour! » ou encore : « Au prochain carrefour, tournez à
gauche! ». Finalement lorsque j’arrive au village, elle continue à me dire
de faire demi-tour! Mais qu’est-ce qui se passe Majoly? Tu as perdu la carte?
Une fois stationné (j’ai de la chance, j’ai trouvé une place dans la petite rue
à côté de l’Office de tourisme!), j’arrête le guidage du GPS et je reprogramme
« C-A-R-R-O-S » et une liste apparaît! Il y a trois choix possible : Carros,
Carros Le Neuf et Carros Village. Je sélectionne ce dernier choix et
Majoly me répond illico : « Vous êtes arrivé! ». Ah ben merci!
Encore
aujourd’hui, Junior tiendra compagnie à Majoly puisque c’est un autre village
perché! Au fait, t’ai-je dit que j’étais dans le département des Alpes-Maritimes?
Donc c’est un peu normal que les villages ne soient pas très plats!
Je me rends
à l’Office de tourisme où une très gentille officière m’accueille à l’extérieur
où elle prend l’air! Elle m’invite à entrer dans son Office qui a plutôt l’air
d’un palais et elle m’explique que je me trouve dans l’ancienne Villa de
Fernand Barbary qui n’ayant pas d’héritier, la mairie l’a racheté pour y loger
l’Office de tourisme ainsi qu’un Espace détente avec son salon de thé, un
Espace exposition en accès libre, un Espace gastronomie où on peut se procurer
des produits du terroir et un Espace librairie! Finalement, c’est un Office de
Tourisme 5 étoiles! Bien sûr, je passe plusieurs minutes (françaises, les
minutes!) en compagnie de l’officière qui me vend tellement bien son village
que je ne peux faire autrement que de l’apprécier d’avance!
Cette
fois-ci, pour ne pas me faire prendre, je demande à la charmante officière,
l’horaire des endroits susceptibles de fermer avant que je n’y arrive. À part
le château, il n’y a pas d’autre monument à visiter. Parfait, j’irai donc au
château avant la fermeture! Ce que j’aime particulièrement de ces vieux
villages perchés, ce sont ces rues en escaliers et si étroites que les voitures
ne peuvent s’y engouffrer! Ça fait toujours de plus belles photos quand il n’y
a pas de voiture stationné devant les jolies maisons de pierres et ornées de
fleurs! Le château a beau être presque au début du village, ça me prend pas mal
de temps avant de m’y rendre car je n’arrête pas de prendre des photos!
Si j’aime
beaucoup le village jusqu’à maintenant, je ne peux pas en dire autant du
« château »! L’intérieur est entièrement rénové et je n’y retrouve
pas le charme des vieux châteaux. En plus, il y a une exposition consacré à un
peintre qui personnellement ne me plaît pas vraiment! Bon, il en faut pour tous
les goûts! Si seulement il y avait l’air climatisé dans le château, ce serait
pas si mal, mais non! Ils l’ont hyper-modernisé mais ils ont oublié d’y installer la climatisation! La seule chose
que j’ai trouvé de beau dans le château, ce sont les escaliers! Je ne sais pas
pourquoi, j’ai toujours aimé les escaliers!
De retour à
l’extérieur, un vent léger souffle et me rafraîchit! Ah! Ça fait du bien! Je
poursuis donc ma visite en passant dans toutes les petites rues et en me
retournant régulièrement car c’est beau sur 360 degrés! Si cette année je ne
m’attarde pas à prendre des fleurs en photo, je ne peux m’empêcher de tenter de
caresser tous les chats que je croise. Si certains s’enfuient lorsque je m’en
approche, d’autres en profitent pour venir se frotter contre mes jambes et
ronronnent quand je les caresse. Je ne sais pas si je résisterai à la tentation
d’en adopter un autre à mon retour. Mais si je le fais, je ferai attention que
le crétin de Stéphane Gendron* se tienne loin de chez moi! Si jamais je le vois rôder près de chez moi, j'accélère!
Le temps
passe et le soleil baisse tranquillement. Il est grand temps de penser à manger
dans l’un des trois restaurants du village. J’ai vu que la crêperie était
fermée le lundi et comme l’officière m’avait dit que la pizzéria servait les
meilleures pizzas qu’elle ait mangé, j’y vais et ce même si j’en ai mangé une
hier soir! Je ne sais pas si cette officière a des défauts mais en tout cas,
elle n’est pas menteuse!
Le ventre
plein et ma journée dans les pattes, je suis crevé quand j’arrive à la voiture!
Je n’ai vraiment pas envie de retourner jusqu’à l’aire de repos. Je vais donc
essayer de dormir ici, près de l’Office. Sauf que le terrain étant en pente, je
glisse toujours vers le fond et je ne pense pas que je dormirai très bien
ainsi. Au bout d’une demi-heure, je décide donc de changer de place et je vais
sur le grand stationnement (gratuit) à l’arrière du village. Je suis chanceux
car il y a une place sous un grand pin parasol qui me protégera du soleil
levant demain matin.
* L'imbécile Stéphane Gendron a avoué en ondes qu'il accélérait lorsqu'il voyait des chats pour les écraser!
Article du Huffington Post du 12 juillet 2013
Extrait de l'émission du 9 juillet 2013
Article du Huffington Post du 12 juillet 2013
Extrait de l'émission du 9 juillet 2013
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