dimanche 11 août 2013

Dimanche 11 – Coaraze

Une carte postale de Coaraze.

 
Aujourd’hui pas de niaisage! Pour me rendre à Coaraze j’ai suivi les conseils de Majoly et j’ai pris l’autoroute. Je n’ai pas un grand bout à faire sur l’autoroute mais je sauve un temps fou car au lieu de passer par les routes en lacets et franchir le col de Châteauneuf, la route est assez droite jusqu’à Contes et après c’est à nouveau tortueux mais il ne reste que 9 kilomètres à faire alors je ne peux pas me plaindre.

Parlant de Contes, hier quand je l’ai aperçu des ruines de Châteauneuf-Vieilleville, j’ai trouvé qu’il avait l’air d’être assez grand. Mais c’est une fabulation. En fait, quand on le voit en descendant de la montagne, on le voit sur la longueur mais c’est une façade car il est construit sur un éperon rocheux et il n’est vraiment pas très large! Je m’en suis rendu compte aujourd’hui car je suis arrivé de la route qui le longe. En bout de compte, Contes, je ne te conte pas d’histoire, tu contes jusqu'à trois et tu en as fait le tour! Bon ok, j’arrête les jeux de mots! Je serais bien aller le visiter mais je veux d’abord faire le tour de ce charmant village qu’est Coaraze. Probablement qu’en fin de journée en revenant vers Carros, j’y ferai un arrêt!

Une fois arrivé à Coaraze, je me rends au « Bar des Arts » car la veille j’ai vu que l’Office de tourisme était fermé le dimanche et le Bar prend la relève pour fournir un plan  du village aux visiteurs dominicaux. J’entre donc dans le Bar et je dis que j’arrive de l’Office. Sans tarder la tenancière me tend une clé. C’est vrai, j’avais oublié qu’on pouvait visiter la « Chapelle Bleue » en demandant la clé à l’Office ou à son substitut du dimanche! J’accepte la clé en demandant à quel endroit elle se trouve et précise que j’ai aussi besoin d’un plan car je me suis un ti-peu perdu hier soir dans le dédale de ruelles! Elle me dit que je n’ai pas à avoir honte de ça, elle-même s’était perdue la première fois qu’elle était venue à Coaraze. Mon honneur est sauf! OUF!

La Chapelle n’est qu’à 400 mètres du Bar mais pour s’y rendre il faut grimper! J’espère que ma balance trouvera que j’ai perdu quelques livres lorsque je reviendrai à la maison! Avec le soleil de plomb, la montée n’est vraiment pas de tout repos. Je me demande pourquoi j’ai pris une douche ce matin, je suis en sueurs lorsque j’arrive en haut!

Je comprends pourquoi elle s’est méritée le surnom de Chapelle Bleue car elle est… bleue! J’insère la clé dans la serrure et j’ouvre la porte. Surprise, tout ce qu’il y a à l’intérieur est bleu! Les vitraux, les peintures, même le Christ est bleu! Le temps de tout photographier, je sors et alors que je suis en train de verrouiller la porte, une voiture arrive et quatre personnes en descendent pour visiter la Chapelle. Je leur dis qu’ils l’ont eu facile pour venir ici, moi je suis monté à pied et j’ai bien mérité mon ciel! Je leur remets la clé et j’en profite pour prendre quelques clichés du village perché sur le piton d’en face!

Je descends en bas (Pis? As-tu essayé de monter en bas?) pour remonter vers le village. Je repasse aux mêmes endroits que la veille et la magie opère toujours, je suis encore sous le charme! Je reprends en photo des endroits que j’avais photographiés la veille sous l’éclairage des lampadaires. Par contre, maintenant que j’ai un plan, j’en profite pour aller explorer tous les racoins! Ici aussi, il y a beaucoup de ruelles qui passent sous les maisons.

J’étais encore début de ma visite quand j’entends des chants que j’imagine proviennent de l’église qui se trouve tout en haut. Guidé par les chants et avec l’aide de mon plan, je m’y dirige aussitôt! Lorsque je suis sur la Place de l’église, j’en profite pour filmer tout autour en espérant capter aussi les chants qui viennent jusqu’à mes oreilles. Puis tandis que je suis là, pourquoi n’oserai-je pas me rendre dans l’église pour constater de visu qui chante ainsi. Une fois à l’intérieur, je vois une chorale qui est en pleine répétition. J’en profite pour filmer l’intérieur de l’église qui est encore plus magnifique au son de la chorale. Hélas, je suis arrivé trop tard, la répétition se termine. Je m’approche du groupe et après avoir discuté avec certains choristes, j’apprends qu’il s’agit d’un stage de 3 jours où les étaient invités à former une chorale et que ça se clôture ce soir avec un concert gratuit à 21h00, ici même à l’église! La chorale fait la première partie et ensuite il y aura « La Compagnia Sacco ». Devine où je serai à 21h00? Bravo!

Je poursuis ma visite de ce merveilleux village, je passe et repasse dans les mêmes rues y découvrant toujours un détail que je n’avais pas remarqué à un passage précédent. En fin de journée, le seul endroit que je n’ai pas encore visité ce sont le jardin public et le cimetière. C’est donc là que je conclue ma visite. Quand j’arrive au bout du jardin que j’imaginais beaucoup plus grand car sur mon plan il semble faire quasi le tour du village, je constate que j’ai effectivement fait le tour du village car j’arrive au bout d’une rue que j’ai visité plus tôt.

Bon le concert est dans moins de 2 heures et avec cette journée collante, j’ai bien envie de prendre une douche pour me rafraîchir. Je retourne à la voiture, au pied du village et j’installe ma douche! Ah que ça fait du bien! Une fois propre comme un vieux sou neuf, je retourne vers l’église car si c’est gratuit, il vaut mieux ne pas y arriver à la dernière minute, surtout que l’église n’est pas très grande! Sauf que… ben pour y aller, il faut remonter jusqu’au sommet! Pfff! Je vais bien dormir ce soir! Le concert est dans une heure et déjà, les meilleures places sont réservées! Il n’y a personne dans l’église mais des gens ont mis soit une veste, soit un journal sur les bancs de l’église. Je m’installe donc vers le centre au bout d’une rangée afin de pouvoir filmer. J’avais demandé l’autorisation à la chef tantôt!

Pour patienter, j’ai apporté mon livre : « Demain » de Guillaume Musso. Je suis en plein dans l’action du roman où les personnages se donnent rendez-vous dans un resto quand je réalise que je n’ai pas soupé! Le pire c’est que je n’ai même pas faim! Une chance car je n’ai plus le temps d’aller me chercher quelque chose, l’unique restaurant est situé au bas du village!

Les cloches sonnent 9 fois et le concert commence. La première partie avec la chorale se termine après seulement 30 minutes mais pendant la dernière chanson, la chef invite le public à chanter le refrain avec les choristes et c’est comme le bouquet final d’un feu d’artifice. Le public en redemande encore et encore mais il faut maintenant laisser la place à « La Compagnia Sacco ». Il s’agit d’un groupe formé en 1926 mais je te rassure, il y a eu de la relève, qui interprète des chants de la Ligurie. C’est assez spécial mais très beau! Je te ferai écouter, j’ai tout filmé et à la fin de la soirée, j’ai demandé à un des membres du groupe s’il acceptait que je les diffuse sur YouTube et il a accepté! J’aurai pas mal de clip à mettre en ligne à mon retour!

Après le onzième coup de cloche, je retourne à la voiture en vitesse mais c’est pas facile dans ces rues en pentes, mes mollets n’ont pas l’habitude et le droit me le fait savoir. Est-ce que j’aurai le temps de me rendre au service au volant avant minuit ou mon repas se transformera en citrouille?

Coaraze c'est ici.


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