Une carte postale de Coaraze.
Après avoir quitté les ruines de Châteauneuf-Villevieille, je continue ma route et lorsque j’arrive au nouveau village de Châteauvieux-Villeneuve (ou vice-versa), je ne
m’y arrête pas, je ne fais qu’un petit détour dans une rue mais sans descendre
de l’auto (sinon je me serais fait mal puisque je viens de te dire que je ne m’y
suis pas arrêté!). C’est une autre histoire lorsque je m’approche de Contes. Du
haut du château je ne pouvais pas m’en rendre compte (sans jeu de mot!) que c’était
un village perché. La vue d’en bas est magnifique même si le soleil est déjà
caché derrière la montagne et que le village est maintenant dans l’ombre. Je m’arrête
quelques fois pour prendre des photos mais pas trop longtemps car j’y reviendrai très certainement.
Puis je
croise Bendejun mais encore là, je ne m’y arrête pas car je voudrais arriver à
Coaraze avant que le soleil soit définitivement inscrit aux abonnés absents.
Heureusement j’en suis à moins de 10 kilomètres. Mais quand je le vois de la
route, je ne résiste pas à la tentation de le graver sur la carte-mémoire de mon kodak
Canon! Quand j’arrive au village, le
village est déjà illuminé par les lampadaires mais je tiens quand même à m’aventurer
dans les petites rues juste pour voir s’il vaut vraiment la peine d’y revenir.
Je fais de belles photos (si elles ne sont pas floues lorsque je les regarderai
en grand sur l’ordi!) et malheureusement, il faut absolument que j’y revienne
de jour!
Dans une des
ruelles, j’entends un air de guitare et lorsque je tourne un coin, je rencontre
Ralph qui gratte sa guitare. Je m’arrête pour lui dire que sa musique est
magnifique et contribue à rendre mes souvenirs encore plus beaux. Nous
discutons quelques minutes (fr…!) et les cloches ont sonné 10 fois quand je lui
serre la main en lui disant au-revoir. Il faut maintenant que je retourne à la
voiture car je n’ai toujours pas soupé. Sauf que…
Sauf que je
n’ai pas de plan du village, l’Office étant fermé à l’heure où je suis arrivé
et comme je me suis aventuré dans ce labyrinthe de ruelles un peu n’importe
comment, je n’arrive pas à retrouver mon chemin! J’arrive à la place de l’église
que je n’avais pas encore vue et il y a beaucoup d’animation car il y a eu un
mariage aujourd’hui et on fait la fête dans les jardins en haut. Finalement, la
cloche aura sonné la demie depuis peu quand je retrouve, non sans difficultés, Majoly
qui m'attend bien sagement au pied du village.
Direction
Carros et cette fois-ci Majoly, je t’écoute et on prend l’autoroute. J’arrive
au service-au-volant 15 minutes avant la fermeture. J’ai passé proche de passer
en-dessous de la table!
Coaraze c'est ici.
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