mercredi 19 juin 2019

Mercredi 19 - Dorval

Une carte postale de Dorval.



Voici enfin arrivé le jour que j'attendais tant, celui du départ vers la France! C'est mon vieux pote Jacques qui me conduit encore une fois cette année à l'aéroport dont il ne faut prononcer le nom! Merci Jacques, c'est vraiment l'fun d'être à l'aéroport avec un chum! Cette année je m'étais promis de prendre plus d'images ensemble et comme l'an dernier, je n'y ai pas pensé!


Pendant que je suis en train de traverser le point de contrôle, je vois que je suis précédé par Catherine-Anne Toupin et Antoine Bertrand de la série "Boomerang". J'ai déjà rencontré Antoine lorsqu'il coanimait "Les enfants de la télé" avec Véronique Cloutier mais je ne l'avais jamais vu aussi sérieux. Faut dire que ce n'est pas le moment de faire des blagues quand tu fais face aux agents des douanes!

Une fois le point de contrôle franchit, il faut que je me rende à ma porte d'embarquement, complètement à l'autre bout de l'aéroport. Je comprends un peu mieux pourquoi il faut arriver 3 heures d'avance à l'aéroport! Lorsque j'arrive finalement dans "l'Espace Air Transat", je commence un peu à relaxer. Ce coin aménagé ces dernières années ne ressemble en rien au reste de l'aéroport. Il forme une boucle et au centre de celle-ci trône un piano où une jeune passagère talentueuse joue quelques morceaux. Puis c'est le choc!

Je n'en reviens pas! Je ne peux pas y croire! Je ne veux pas le croire! Lorsque je regarde à la porte 64, le tout petit avion qui y est accroché, c'est quasi impossible que ce soit notre avion, il doit y avoir une erreur! Nous n'entrerons jamais tous là-dedans! Pire, nous ne nous rendrons jamais jamais jusqu'à Toulouse! Habituellement je ne suis pas nerveux quand je prends l'avion mais là!!! À la grosseur qu'il a, peut-on réellement appeler ça un "avion"? Tiens Stéphan, en parlant de l'avion, j'ai croisé le petit fils de ton ancien collègue de travail chez Giorgio! Tsé, le "lévier"? Alors qu'il regardait par la baie vitrée, le petit demande à son père : "C'est ce le lavion qu'on va prendre?"

Dernier appel aux passagers à destination de Toulouse! Je n'ai pas le choix, il faut que j'embarque. J'espérais qu'ils se rendraient compte qu'ils s'étaient trompés d'appareil mais faut croire que non! Une dernière prière et je me lance. Si au moment où j'avais sélectionné mon siège, celui à ma droite était libre mais lorsque je m'y rends, une jeune fille d'environ 17-18 ans y est assise et une autre occupe le troisième siège au bord de l'allée.
 
Un peu avant le décollage, le père de ma voisine est venu demander à la femme au bord de l'allée si elle acceptait de changer de siège avec lui. Elle aurait accepté s'il avait été placé sur le bord de l'allée mais comme ce n'était pas le cas, elle a refusé lui disant qu'elle avait payé au moment de l'achat de son billet pour avoir absolument un siège donnant sur l'allée! Évidemment, il me le demande aussi et je lui répond que j'ai réservé un siège côté hublot à la gauche de l'avion. Désolé! Maintenant qu'il est possible de réserver son siège à l'avance, pourquoi les gens qui voyagent à plusieurs ne les réservent-ils pas?

J'avais déjà quelques appréhensions de prendre un si petit avion mais quand ce dernier est près de la piste pour prendre son envol et que le pilote annonce qu'on doit revenir aux portes d'embarquement parce qu'une toilette est défectueuse, c'est loin d'être rassurant! S'ils n'ont pas détecté un problème de toilette avant d'être sur la piste de décollage, imagine un peu le reste. Juste pour me rendre encore plus nerveux, juste devant moi les lumières au plafond sur le bord de la carlingue sont grossièrement rafistolées. 

C'est finalement avec 2 heures de retard à attendre assis dans l'avion qu'on finit par s'envoler. La jeune fille à côté de moi a passé la moitié du vol la tête dans un sac à vomir ses tripes! Peut être aurais-je dû changer de place au début!!! En plus, note à moi même (et à mon agente de voyage préférée), ne plus JAMAIS prendre un Airbus 310! Les sièges sont très étroits et côté hublot, l'arrondi de la carlingue touche mon épaule. Une chance que la jeune fille n'a jamais descendu l'accoudoir qui devait nous séparer pendant le vol.

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