Dimanche 30 - Toulouse

 Une carte postale de Toulouse.

BEN VOYONS DONC!

Ce sont les 3 premiers mots que je me suis dit ce matin après avoir regardé l'heure sur ma tablette: 12:34

Euh!? Ah OK! Ma tablette est encore sur l'heure du Québec et il est minuit 34 au Québec donc il n'est que 6h34 ici à Toulouse! OUF! J'ai eu peur! Je pensais avoir dormi plus de 12 heures consécutives. Il me semblait bien aussi que c'était impossible que je dorme aussi longtemps, que je ne me sois pas réveillé une seule fois pendant la nuit et que je n'entende pas les femmes de ménage de l'hôtel ce matin. Normal puisqu'elles n'ont pas encore commencé à travailler!

 

BEN VOYONS DONC!

Ce sont les 3 premiers mots que je me suis dit, après avoir pris une bonne douche chaude, en allumant la télévision et qu'après que les publicités se terminent, le thème musical du journal de 13h me ramène les 2 pieds sur Terre. Il est réellement 13h00 et j'ai réellement dormi plus de 12 heures consécutives et je n'ai réellement pas entendu les femmes de ménage ce matin!

 

BEN VOYONS DONC!

Il est grand temps de commencer ma journée car dans moins de 24 heures, je serai dans le train en direction de Monpazier. Je ne prendrai pas de chance, je vais demander à ce qu'on me réveille demain matin car il ne faudrait pas que je dorme aussi longtemps et que je rate le départ.

Bon puisque Vél'Ô Toulouse ne veut plus de clients qui n'ont pas de cellulaire, je vais sur le site internet avec ma tablette et je paie le 1,20 euros pour bénéficier d'un vélo pour les 24 prochaines heures car je ne me taperai pas des longues marches comme hier toute la journée. Voilà c'est fait! Maintenant il ne me reste plus qu'à traverser la rue pour y prendre un vélo!

 

BEN VOYONS DONC!

Comme spécifié, je présente ma carte avec laquelle j'ai payé ma location à la borne mais cette dernière refuse ma carte en m'indiquant qu'elle n'accepte pas cette carte! Heille! Tu l'as accepté il y a moins de 5 minutes et tu as même déjà encaissé le paiement! GRRRrrrr! Je me rends donc (à pied) jusqu'à la prochaine station de vélo en espérant que c'est la borne qui est défectueuse! Une fois arrivé, même &*%$# de résultat! C'est donc à pied que je me rends jusqu'à l'Office de Tourisme de Toulouse où je vais leur dire 2 mots à propos de leurs &*%$# de nouvelle façon d'avoir accès au service de vélo en pas si libre-service!

Une fois sur place, l'officière me dit que ce service relève de la mairie de Toulouse et non pas de l'Office de Tourisme. Pire encore, ils n'ont aucune documentation sur Vél'Ô Toulouse. Vraiment pas fort! Je profite quand même du wifi pour retourner sur Google afin de voir si je peux trouver comment faire pour utiliser le service pour lequel j'ai déjà payé!

 

Si je me fie à ce que je lis, il faut que je télécharge leur &*%$# d'application pour utiliser le service. Ce que je fais sur le champ! Ouf, c'est vraiment rendu compliqué de faire des choses qui étaient si simples il n'y a pas si longtemps. Mais comme je suis déjà dans le centre de Toulouse, je n'ai pas besoin de vélo pour aller prendre une petite bouchée et 2 cafés avant d'aller voir mon premier film de la journée car figure-toi que la fête du cinéma, que je pensais avoir manqué cette année, débute aujourd'hui. Enfin une bonne nouvelle!

 

Lorsque j'arrive au cinéma 45 minutes avant la séance, il y a une longue file d'attente devant les bornes où il faut acheter son billet! (Après on s'étonne que le taux de chômage soit si élevé, les humains sont de plus en plus remplacés par des machines!) Lorsque c'est enfin mon tour, il ne reste que 3 places dans la première rangée face à l'écran! Ah ben calvaire! Pas question d'avoir le nez collé à l'écran, tant pis pour Un p'tit truc en plus avec Artus et Clovis Cornillac, je vais aller voir La famille Hennedricks avec Dany Boon mais malheureusement il ne commence que dans 1h45. Je retourne donc boire 1 ou 2 autres cafés en attendant car même si j'ai dormi 12 heures mes paupières sont toujours aussi lourdes.

 

J'ai bien aimé le film mais il y a quand même un gros détail qui me déçoit, c'est que toutes les chansons que les comédiens ont chantées dans le film sont en anglais! Pour un film français, c'est quand même très décevant! Bon! J'ai 2 heures de libre avant la projection de mon prochain film, je vais en profiter pour manger un petit quelque chose car le film se terminera autour de minuit. C'est le moment d'essayer d'emprunter un vélo avec l'application!

 

BEN VOYONS DONC!

Pas moyen d'utiliser la &*%$# d'application car il faut être connecté à Internet! &*%$# d'application à marde! Zen... il faut que je reste zen! Comme je n'ai pas accès à un vélo et que je ne veux pas avoir à trop marcher, je reste dans le coin du cinéma pour avaler un sandwich ou quelque chose d'autre pas trop cher. Mais c'est dimanche et ici en France il n'y a pas grand-chose d'ouvert. J'ai le choix entre PFK, qui ici s'appelle KFC (ben oui, on est en France, il faut bien que ce soit écrit en anglais!), Beurkger King et MerDonald!

 

Après mon deuxième film, je retourne (à pied, hélas! ) à mon hôtel car demain matin je dois me lever tôt si je veux aller chez Lidl m'acheter quelque chose pour manger une fois rendu à Monpazier car les magasins risquent d'être fermés à l'heure où je vais arriver à la maison! Bon assez parlé (ou écrit!) il faut que je me couche... même si je ne suis pas fatigué!

Samedi 29 - Toulouse

Une carte postale de Toulouse.

Bon, ça y est, je suis arrivé en un seul morceau à Toulouse! Comme d'habitude je n'ai pas réussi à dormir dans l'avion, même après avoir fermé les yeux sans (presque) jamais les avoir rouvert! Le vol (celui de l'avion!) s'est bien passé sauf pendant la dernière heure où il y a eu pas mal (trop) de turbulences. C'est étourdi et l'estomac à l'envers que j'ai quitté l'avion. Les formalités à la douane complétées, j'ai dû attendre ma valise pendant une heure. J'étais soulagé d'entendre parler québécois autour de moi car je n'étais pas le seul à attendre ma valise. Comme papa avait reçu la sienne 2 jours après son arrivée début mai, j'espérais ne pas vivre la même situation! 

Enfin, après mon trajet en navette spéciale, de l'aéroport à MON hôtel Icare, LE meilleur hôtel de Toulouse (il faudrait bien que je refasse un nouveau vidéo un de ces jours, l'hôtel et les environs ont beaucoup changé ces dernières années.), c'est épuisé que je monte (en ascenseur) jusqu'à ma chambre. Je pose les valises dans un coin, le stress tombe et à peine suis-je allongé sur le lit,  je sens que mes paupières sont lourdes. Je compte jusqu'à 3 et je vais dormir. Un, deux, tr... 😴😴😴

Combien de temps ai-je dormi? Trop longtemps c'est certain, vais-je pouvoir m'endormir ce soir? J'espère bien car si ce n'était que de moi, je dormirais encore mais il faut aussi que je pense à aller manger. Depuis le temps que je rêve de retourner à la crêperie de la Place Saint-George, que j'ai découvert l'an dernier! Allez, je traverse la rue pour aller acheter un abonnement 24h aux Vél'Ô Toulouse mais avant, je vais acheter mon billet de train pour lundi avant qu'il ne reste plus de place car c'est le début des vacances des "juilletistes"! 

Maudits cellulaires! Maintenant pour emprunter un vélo à Toulouse, il faut acheter son abonnement en ligne et télécharger l'application sur son téléphone! Pour acheter un billet de train à la gare, la préposée m'a demandé mon numéro de cellulaire et quand je lui ai dit que je n'en avais pas, elle m'a demandé mon "mail" car si je n'en avais pas, elle ne pouvait pas me vendre un billet! Non mais c'est vraiment rendu n'importe quoi cette folie des cellulaires! Moi je préfère garder mon intelligence plutôt que de la confier à un téléphone! 

Faque c'est à pied que je me rends sur la place Saint-George où se trouve mon nouveau restaurant préféré à Toulouse. (RIP Piazza Papa et Pizza Pino) Une fois rendu sur la place, j'ai toute une surprise comme tu peux le voir!  

Je me suis régalé d'une bonne crêpe "Biquette" servie avec une salade et un verre de cidre et comme dessert, une "Madagascar",  une crêpe au chocolat fondu avec une boule de glace vanille. Une fois terminé, me revoici de retour à l'hôtel où je retrouve mon lit avec grand plaisir!  

Vendredi 28 - Dorval

Une carte postale de Dorval.

Ça y est, papa vient de me déposer à l'aéroport dont il ne faut prononcer le nom! Le stress des derniers jours peut enfin tomber. Si j'ai oublié quelque chose, eh bien tant pis, c'est que je n'en avais pas si de besoin que ça! Au pire, je l’achèterai en France! 

Comme j'ai déjà fait mon enregistrement en ligne hier et que j'ai sélectionné mon siège par la même occasion, je n'ai qu'à passer à la borne pour imprimer l'étiquette de ma valise. Une fois fait, je la dépose sur la balance (19,5 kg) et ensuite elle commence son voyage! Je n'ai même pas eu le temps de lui dire au-revoir, elle a déjà tourné le coin sur son tapis roulant. 

Habituellement avant de passer le point de contrôle, je vais toujours manger un club sandwich au Saint-Hubert de l'aéroport mais cette fois-ci, j'ai déjà le ventre plein car papa est allé chez Hochelaga Pizzeria pour y prendre une bonne pizza all dressed. Ça devait faire au moins 3 ans que je n'en avais pas mangé! C'est la meilleure en ville mais les prix ont tellement augmenté que je n'en achète plus! Quand je vois le prix du club sandwich, je constate que ce n'est pas qu'à la pizzeria que les prix ont explosés! Non mais c'est vraiment rendu malade! Peut-être que c'est pour ça qu'on nous souhaite "bon vol" à l'aéroport, en raison des prix dans les restaurants et les autres commerces!

Faque tant qu'à tourner en rond dans l'aéroport, je me dirige vers la file d'attente pour le point de contrôle, qui elle, se charge de me faire tourner en rond, en long et en large! Lorsque finalement j'arrive au bout de la file, donc au point de contrôle, je dois vider rapidement presque tout le contenu de mon bagage à main... qui m'avait pris des heures à faire et une fois le point de contrôle franchit, je dois tout refaire entrer dans mon bagage, en quelques secondes, car ça se bouscule derrière moi! GRRRrrrr! 

J'ai en masse le temps de me rendre à la porte 61 pour l'embarquement mais visiblement ce n'est pas le cas de tout le monde qui me dépasse au pas de course! Mon dieu que le monde est stressé! Moi, tel le lièvre que je suis, je m'arrête souvent pour regarder les différents commerces en chemin. Pfff! C'est pire qu'un centre d'achat et je veux bien croire que je suis déconnecté de la réalité mais les prix me semble disproportionnés. Tiens, il y a maintenant un McDo de ce côté-ci! Pourquoi ne pas prendre un dernier café glacé à 1$ avant de prendre l'avion? Sauf que... la borne m'indique un prix largement supérieur au prix des autres McDo! Devine où tu peux te le mettre ton café glacé de luxe mon McDo!  

Une fois arrivé à la porte 61, je m'installe avec ma tablette et je tue le temps en faisant les mots croisés des derniers jours de La Presse +. De temps en temps, j'entends les annonces faites dans les haut-parleurs indiquant les changements de porte aux voyageurs mais aucunes ne s'adressent à mon vol. Par contre, un doute s'installe lorsque je vois s'afficher l'embarquement pour Munich à 22h30 à ma porte alors que l'embarquement pour Toulouse est prévu pour 22h40!

Ah ben maudite marde, une chance que je me suis levé pour aller vérifier à l'écran car la porte d'embarquement a changé! C'est maintenant à la porte 63... juste avant "L'espace Transat"! Pourquoi ne pas l'avoir annoncé plus tôt? 

Enfin c'est l'heure d'embarquer et comme je suis assis dans le fond de l'appareil, je suis un des premiers à bord. Lorsque je suis assis à mon siège, je vois arriver plein d'autres passagers et je prie intérieurement pour que personne ne s'assoit sur le siège voisin! Je vois un monsieur à l'hygiène douteuse s'approcher et je crie très fort (dans ma tête) "pas lui"! Ouf! Il s'est assis avant d'arriver à moi. Un autre s'approche et à nouveau je crie "pas lui"! Re-ouf! Puis au tour d'une ravissante jeune femme et là je me crie "oui, elle"! Mais non! Puis finalement on annonce que l'embarquement est terminé et personne ne s'est assis à côté de moi! YÉ!

Après avoir jeté un coup d'oeil aux différents films proposés, c'est sur "Simple comme Sylvain" de Monia Chokri avec Magalie Lépine-Blondeau que s'arrête mon choix. Le "repas" est servi alors qu'il ne reste plus qu'une quinzaine de minutes au film et lorsque j'ai terminé les deux (le film et le repas), j'essaye de trouver une position confortable pour essayer de dormir afin d'être frais et dispo lorsque j'arriverai à Toulouse. Mais j'ai beau essayer, je n'y parviens pas. Bon, je ferme les yeux et j'arrête de t'écrire peut-être vais-je y arriver. Je te dirai ça plus tard!