vendredi 28 juin 2024

Vendredi 28 - Dorval

Une carte postale de Dorval.

Ça y est, papa vient de me déposer à l'aéroport dont il ne faut prononcer le nom! Le stress des derniers jours peut enfin tomber. Si j'ai oublié quelque chose, eh bien tant pis, c'est que je n'en avais pas si de besoin que ça! Au pire, je l’achèterai en France! 

Comme j'ai déjà fait mon enregistrement en ligne hier et que j'ai sélectionné mon siège par la même occasion, je n'ai qu'à passer à la borne pour imprimer l'étiquette de ma valise. Une fois fait, je la dépose sur la balance (19,5 kg) et ensuite elle commence son voyage! Je n'ai même pas eu le temps de lui dire au-revoir, elle a déjà tourné le coin sur son tapis roulant. 

Habituellement avant de passer le point de contrôle, je vais toujours manger un club sandwich au Saint-Hubert de l'aéroport mais cette fois-ci, j'ai déjà le ventre plein car papa est allé chez Hochelaga Pizzeria pour y prendre une bonne pizza all dressed. Ça devait faire au moins 3 ans que je n'en avais pas mangé! C'est la meilleure en ville mais les prix ont tellement augmenté que je n'en achète plus! Quand je vois le prix du club sandwich, je constate que ce n'est pas qu'à la pizzeria que les prix ont explosés! Non mais c'est vraiment rendu malade! Peut-être que c'est pour ça qu'on nous souhaite "bon vol" à l'aéroport, en raison des prix dans les restaurants et les autres commerces!

Faque tant qu'à tourner en rond dans l'aéroport, je me dirige vers la file d'attente pour le point de contrôle, qui elle, se charge de me faire tourner en rond, en long et en large! Lorsque finalement j'arrive au bout de la file, donc au point de contrôle, je dois vider rapidement presque tout le contenu de mon bagage à main... qui m'avait pris des heures à faire et une fois le point de contrôle franchit, je dois tout refaire entrer dans mon bagage, en quelques secondes, car ça se bouscule derrière moi! GRRRrrrr! 

J'ai en masse le temps de me rendre à la porte 61 pour l'embarquement mais visiblement ce n'est pas le cas de tout le monde qui me dépasse au pas de course! Mon dieu que le monde est stressé! Moi, tel le lièvre que je suis, je m'arrête souvent pour regarder les différents commerces en chemin. Pfff! C'est pire qu'un centre d'achat et je veux bien croire que je suis déconnecté de la réalité mais les prix me semble disproportionnés. Tiens, il y a maintenant un McDo de ce côté-ci! Pourquoi ne pas prendre un dernier café glacé à 1$ avant de prendre l'avion? Sauf que... la borne m'indique un prix largement supérieur au prix des autres McDo! Devine où tu peux te le mettre ton café glacé de luxe mon McDo!  

Une fois arrivé à la porte 61, je m'installe avec ma tablette et je tue le temps en faisant les mots croisés des derniers jours de La Presse +. De temps en temps, j'entends les annonces faites dans les haut-parleurs indiquant les changements de porte aux voyageurs mais aucunes ne s'adressent à mon vol. Par contre, un doute s'installe lorsque je vois s'afficher l'embarquement pour Munich à 22h30 à ma porte alors que l'embarquement pour Toulouse est prévu pour 22h40!

Ah ben maudite marde, une chance que je me suis levé pour aller vérifier à l'écran car la porte d'embarquement a changé! C'est maintenant à la porte 63... juste avant "L'espace Transat"! Pourquoi ne pas l'avoir annoncé plus tôt? 

Enfin c'est l'heure d'embarquer et comme je suis assis dans le fond de l'appareil, je suis un des premiers à bord. Lorsque je suis assis à mon siège, je vois arriver plein d'autres passagers et je prie intérieurement pour que personne ne s'assoit sur le siège voisin! Je vois un monsieur à l'hygiène douteuse s'approcher et je crie très fort (dans ma tête) "pas lui"! Ouf! Il s'est assis avant d'arriver à moi. Un autre s'approche et à nouveau je crie "pas lui"! Re-ouf! Puis au tour d'une ravissante jeune femme et là je me crie "oui, elle"! Mais non! Puis finalement on annonce que l'embarquement est terminé et personne ne s'est assis à côté de moi! YÉ!

Après avoir jeté un coup d'oeil aux différents films proposés, c'est sur "Simple comme Sylvain" de Monia Chokri avec Magalie Lépine-Blondeau que s'arrête mon choix. Le "repas" est servi alors qu'il ne reste plus qu'une quinzaine de minutes au film et lorsque j'ai terminé les deux (le film et le repas), j'essaye de trouver une position confortable pour essayer de dormir afin d'être frais et dispo lorsque j'arriverai à Toulouse. Mais j'ai beau essayer, je n'y parviens pas. Bon, je ferme les yeux et j'arrête de t'écrire peut-être vais-je y arriver. Je te dirai ça plus tard!

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