Une carte postale de Soulatgé.
Ce vendredi, je me rends à Soulatgé, un petit village charmant dont m'a parlé Léa (à ce moment-là, je ne connaissais pas encore son prénom!) lorsque je suis passé à la gare de Rivesaltes hier après-midi pour avoir des renseignements sur le Train Rouge. Plus elle m'en parlait et plus je voyais ses yeux pétiller! Le problème, c'est qu'on a parlé plusieurs minutes (françaises, les minutes!), ce qui fait que moins de 24 heures plus tard, j'en ai oublié quelques bouts dont un assez important: LE meilleur moment pour visiter le village c'est le mercredi soir alors qu'il y a un marché nocturne avec les artisans du coin.
Donc lorsque j'arrive en voiture au village et je suis les indications « P » qui annoncent un « Pstationnement » et après avoir laissé Majoly dans le « Pré » qui sert de stationnement, c'est à pied que je rejoint le cœur du village. En arrivant à l'entrée du village, qu'est-ce que je vois? Une affiche annonçant le marché nocturne (de 18 à 20h alors que le soleil ne couche pas avant 22h!) et j'allume! Bon ben, ce n'est pas grave, maintenant que j'y suis, j'y reste. C'est assez tranquille, les rues sont désertes, je n'y croise pas un chat (mais quelques chiens)!
Je prends le temps de marcher dans toutes les rues, je fais le tour de l'église en empruntant un petit sentier où se trouve un panneau « Attention aux vipères ». Faque... je regarde plus où je mets les pieds que je ne regarde l'église! Lorsque j'en ai fait le tour et que je me retrouve de nouveau devant l'église, je descends la petite rue Saint-Joseph et me retrouve de nouveau sur la route D14.
Je prends une photo du restaurant que je présume étant celui dont Léa m'a parlé (on a tellement parlé, est-ce bien celui-ci? Bon OK, il n'y a qu'un seul resto dans le village mais on a pas juste parlé de ce village! Maudite mémoire!) et je m'approche du menu affiché près de la porte close. Je suis en train de le lire quand une dame ouvre sa fenêtre afin de fermer les volets (pour empêcher la chaleur d'entrer!) et me voyant, nous commençons à discuter quelques minutes (françaises, les minutes!). Au cours de notre échange elle m'informe qu'il y a, à proximité du village, un vieux pont Romain que l'on ne peut pas voir « par hasard ». Elle m'indique comment m'y rendre, ce que je ferai lorsque j'aurai terminé ma visite.
Après être passé dans toutes les rues et alors que je suis à nouveau près de l'église, la cloche sonne 5 coups, et sachant qu'elle va sonner à nouveau dans une ou deux minutes, je vais me poster près de la placette afin de filmer le clocher quand sa cloche résonnera. Quelle n'est pas ma surprise de voir des mamans et des papas rassemblés sur la placette. Mais je ne me laisse pas déconcentrer, je pointe ma caméra vers le haut du clocher pour ne pas rater le spectacle. Sauf que, comme je suis presque au milieu de la rue, un autobus arrive à reculons et j'ai intérêt à bouger si je ne veux pas me faire écraser un autre orteil (ou tous les orteils!)! Et c'est justement à ce moment-là que la cloche se manifeste! Je filme les derniers coups de cloche qui sont pratiquement enterrés par les cris de joie de 3-4 enfants qui sortent de l'autobus pour rejoindre leurs parents. C'était le dernier jour d'école! Vive les vacances! Donne-moi ta main et prend la mienne, la cloche a sonné, ça signifie, la rue est à nous, que la joie vienne, mais oui mais oui, l'école est finie! (Clip de la chanson)
De mon côté, je peux dire que j'ai terminé ma visite du village alors je vais rejoindre Majoly qui m'attend sagement dans le Pstationnement et c'est ensemble que nous nous rendons « pas par hasard » au pont Romain. Effectivement, pour s'y rendre, il faut prendre une « route » à travers les champs où, visiblement les voitures ne passent pas très souvent. Après avoir immortalisé le pont Romain, je retourne en direction du village et poursuis ma route vers Saint-Paul-de-Fenouillet, où dans les prochains jours, j'irai prendre le Train Rouge plutôt qu'à Rivesaltes car c'est à partir de cette gare qu'on change de train pour un où il y a des wagons à ciel ouvert et c'est justement ça qui m'intéresse, voyager à ciel ouvert!
Mais entre Soulatgé et SPDF, je dois traverser un site exceptionnel dont Léa m'avait également recommandé; les Gorges de Galamus. C'est toujours très impressionnant de rouler sur ces routes taillées dans le roc, bordées par la falaise et où 2 voitures ne peuvent se croiser! Heureusement, il y a quelques endroits prévus pour s'immobiliser quand on voit au loin une voiture arriver en face. Puis lorsque j'arrive à l'autre bout des Gorges, je fais un petite pause (je ne suis pas le seul!) sur un stationnement d'où on a une vue magnifique sur les Gorges et sur l'Ermitage Saint-Antoine-de-Galamus, accroché au beau milieu de la falaise. Léa m'avait suggéré de m'attarder un peu dans les Gorges mais avec la Tramontane qui souffle, il ne fait vraiment pas chaud et je ne veux pas donner une chance à ma bronchite qui commence à s'affaiblir, de revenir me gâcher les vacances. J'y reviendrai un autre jour!
Une fois arrivé à SPDF, je passe devant l'Office de Tourisme, où je suis déjà allé il y a plusieurs années, avant d'arriver à la gare où je fais mon repérage. C'est maintenant le temps de penser à quelle endroit j'irai manger ce soir. Comme la ville la plus proche est Perpignan, pourquoi ne pas aller chez Buffalo Grill pour la première fois cette année!
Je me suis régalé même si, comme toutes les fois où je commande un steak, j'ai dû le faire retourner en cuisine pour qu'ils terminent de le faire cuire! Pourtant, comme toujours, j'avais spécifié le vouloir TRÈS TRÈS bien cuit en insistant fortement sur les 2 TRÈS. C'est pas des farces, quand je l'ai coupé en deux, la viande était crue à l'intérieur! Même lorsque la serveuse est revenue me le porter quelques minutes plus tard, il était encore saignant mais je l'ai mangé quand même! C'est tout de même incroyable d'être « cuisinier » et ne pas savoir faire cuire un steak!
Mais non, je n'ai pas oublié! Voilà, je t'explique! C'est que ce matin lorsque je prends la route, je fais une pause café et Internet au McDo de Sigean avant d'aller m'acheter un sandwich et une salade, chez Intermarché juste à côté, que je mangerai plus tard sur la route lorsque je trouverai un endroit sympathique et ombragé. Je laisse Majoly me guider et Ô surprise, nous arrivons à Durban-Corbières que j'ai visité l'an dernier. En plus, je stationne pratiquement au même endroit. J'avais l'intention de manger sur le muret comme la dernière fois mais la Tramontane m'a fait comprendre que ce n'était pas une très bonne idée. Je mange donc rapidement dans la voiture avant de poursuivre ma route.
Après avoir traversé Tuchan où j'étais passé aussi sans m'arrêter l'année dernière, je continue et j'arrive à Cucugnan. Au moment où je passe devant l'Office de Tourisme je me souviens que Léa (dont je ne savais pas encore son prénom) m'a dit y avoir travaillé l'été dernier, alors j'y fait un arrêt éclair. Mais lorsque j'arrive devant la porte, je vois qu'il n'est ouvert seulement entre 10 et 13 heures (Hey, les touristes, si vous voulez visiter notre village, venez le matin!) et il est passé 14h.
Alors que m'apprête à retourner vers Majoly, la porte de l'OT s'ouvre et une jolie voix à l'accent chantonnant me demande si elle pouvait m'aider. Je n'aime pas déranger les gens quand leur journée de travail est terminée mais elle insiste alors j'entre et je lui ai dit que j'ai rencontré une très bonne ambassadrice de la région hier à la gare de Rivesaltes, qui m'a dit avoir travaillé ici l'an dernier, et qui m'avait conseillé d'aller visiter Soulatgé mais comme je n'ai aucune documentation, à tout hasard, je me suis arrêté ici pour voir s'ils en avaient! C'est Anne-Laure (là, j'ai osé lui demander son prénom!) qui m'a dit que c'est Léa que j'ai rencontré. Hélas, il n'y a pas vraiment de documentation sur Soulatgé mais elle me remet le seul dépliant qu'elle a, celui d'un artisan de l'endroit.
Voilà, tu sais tout de ma journée, je vais maintenant retourner vers mon aire de repos...
QUOI!!!! Non mais quel imbécile, quelle cruche, quel abruti, quel crétin je suis!!!
Je suis parti de Monpazier plus tôt afin d'assister au festival de théâtre amateur de Narbonne et aujourd'hui, j'ai complètement oublié d'y aller! «/$%?&*!!! Déjà que n'y suis pas allé hier en raison de l'orage qu'il y avait à Rivesaltes, aujourd'hui c'est à cause de ma mémoire de poisson rouge que j'ai raté mon rendez-vous! Bon ben demain soir c'est l'avant-dernière, je passerai la journée dans les environs de Narbonne afin de ne pas oublier! Non mais quel imbécile! Quelle cruche! Quelle abruti! Quel crétin...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire
J'ai hâte de lire tes commentaires!