lundi 16 août 2010

Mardi 17 - Vergèze

Une carte postale de Vergèze.



À ta santé!

Encore une fois ce matin, je me réveille tôt! Tant mieux puisque qu’aujourd’hui je vais à Nîmes, je pourrai en profiter pour visiter les arènes et la ville. C’est bête mais j’ai eu la chance de visiter Nîmes quand j’avais 13-14 ans puisque ma tante Édith, Didi pour les intimes, y habitait. Mais dans ce temps-là, je n’avais pas encore d’intérêt pour ces choses-là! Ce que j’aimais lorsque j’allais à Nîmes c’était d’aller dépenser tout mon argent de poche dans les “flippers” et les jeux vidéo. Bon d’accord, ce n’est pas très brillant mais c’était quand même mieux que de fumer en cachette ou de faire d’autres niaiseries du genre. Pour moi Nîmes dans ce temps-là, c’était La Mecque du “flipper”! Faut dire qu’à côté de Monpazier où il n’y en avait que 3 dans tout le village (c'était quand même 3 de plus que de nos jours!), ce n’était pas difficile à battre! Ils avaient beau les changer 2 fois par année, ce n’était pas long que je les connaissais par cœur et que je me tapais des scores incroyables. En y repensant je me revois derrière le flipper et les copains autour qui me disaient “Allez l'canadien, fais-là cracher des parties gratuites!”. Souvent je passais mes journées à jouer sans qu’il ne m’en coute un franc. Les copains me payaient une partie et on accumulait les parties gratuites. Je me souviens aussi de cette fois où… Mais je m’éloigne du sujet! Bon en route pour Nîmes!

En quittant mon aire de repos près de Lunel, je vais prendre un expresso tu sais où et en repartant j’emprunte la N113 pour me rendre jusqu’à Nîmes. Lorsque j’arrive près de Vergèze, je vois une indication pour la Source Perrier. Oui, oui, LE Perrier que tout le monde connait, cette eau pétillante si désaltérante mais que malheureusement Air Transat ne connait pas! Toutes les fois que les hôtesses de l’air me demandent ce que je veux boire, je demande “un Perrier, SVP!” mais elles me répondent toujours la même maudite affaire: “On n’a pas de Perrier! On a du Club Soda, c’est presque pareil!”. Non madame, c’est pas pareil pantoute! Je le pense mais ne le lui dis pas, j’ai d’la classe moé, crisse!

Et hop, je vire vers la Source Perrier! Les arènes de Nîmes sont là depuis 2000 ans, elles peuvent bien m’attendre une journée de plus! Il est 11h30 lorsque j’arrive au château et j’apprends que la prochaine visite guidée n’est qu’à 14h00. La personne à la caisse me dit que je peux toujours visiter les parties gratuites, c’est à dire le musée et la galerie des publicités et que je peux également visionner les 2 films que les gens regardent habituellement après la visite de la résurgence. Bah pourquoi pas, je sauverai du temps en procédant comme ça! Ah ha! Toi aussi tu ne sais pas ce que c’est la résurgence! Ben r’garde dans le dictionnaire! Bon OK voici le lien sur Wikipédia, va voir ce que c’est et reviens, je t’attends!

Ça y est, tu as appris ce qu’était une résurgence? Eh bien figures-toi donc que la visite guidée pour aller jusqu’à la résurgence ne coûte que 3 euros et qu’en plus nous avons le droit à une dégustation gratuite! Ça vaut la peine d’attendre! Surtout qu’après avoir vu les 2 films et visité les parties gratuites, il est déjà rendu 14h00! Ça passe vite les minutes françaises, hein? La guide nous attend à l’extérieur du château, s’assure que nous sommes tous là et nous la suivons! Je pétille d’impatience! Après avoir traversé le parc, nous arrivons sous un espèce de kiosque. La résurgence est sous nos pieds! La guide nous explique un peu l’histoire de cette eau aux vertus thérapeutiques qui doit son nom au docteur Louis Perrier puis après beaucoup de bla-bla nous descendons voir cette résurgence de plus près!

Le plus près que nous avons pu nous approcher c’était au travers d’une vitre couverte de buée que nous pouvions à peine distinguer cette eau naturellement pétillante jaillir du sol. J’ai tenté de filmer comme tu peux le constater, mais le résultat est assez décevant. Je n’ai pas très bien compris pourquoi nous ne pouvions pas la voir de plus près, surtout que de nos jours l’eau n’est plus embouteillée depuis la résurgence pour des raisons d’hygiène. L’eau est maintenant puisée directement sous la terre, avant qu’elle ne se mélange au gaz carbonique afin de répondre aux exigences de l’État car l’eau et le gaz doivent être analysés séparément. Ce que nous buvons de nos jours est une eau minérale naturellement reconstituée.



Quelques minutes plus tard nous ressortons des profondeurs de la résurgence pour revenir sur la terre ferme. La visite se termine sur une période de question puis c’est tout! Pas de visite de l’usine d’embouteillage, rien! L’usine ne se visite plus depuis quelques années afin de répondre à des normes ISO sur la sécurité et pour des raisons d’hygiène également! On peut voir le processus dans le film que j’ai vu précédemment mais c’est un peu bête puisque nous sommes juste à côté! En plus le film étant projeté dans la salle qui fait aussi office de musée, le son n’était pas fameux, il y avait de l’écho et en plus il y avait souvent des visiteurs qui discutaient et enterraient le son. J’ai par contre bien aimé les explications de la guide pendant la visite mais malheureusement demain j’aurai tout oublié!

Nous retournons en direction du château et la guide nous informe que pour nous prévaloir de la dégustation gratuite nous devons remettre le petit coupon attaché à notre billet à la personne à la caisse qui nous remet… une bouteille de 50cl en plastique, comme celles qu’on retrouve à l’épicerie! Ah ben tab#&”/$*+(!!! C’est ça “La dégustation”!!! Zen… il faut que je reste zen! Assez décevant merci! Je suis resté sur ma faim… ou plutôt ma soif!

La Source Perrier à Vergèze c'est ici.

Pour en connaître un peu plus sur l’histoire de l’eau Perrier clique ICI.

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