jeudi 12 août 2010

Jeudi 12 - Monpazier

Une carte postale de Monpazier.



Jusqu’à maintenant je n’ai pas réussi à dormir une nuit complète d’un seul trait. Je m’endors ver 11 heures, minuit mais je me réveille aux alentours de 3 heures du matin et n’arrive pas me rendormir avant 7 ou 8 heures et je ne me réveille que vers les 11h30, midi. Par contre, jeudi matin je tenais absolument à me lever plus tôt, c’est à dire vers 9h00 car c’est le jour du marché à Monpazier. Mercredi soir j’ai essayé quelque chose qui je l’espérais, allait fonctionner. En fin d’après-midi j’étais allé à Villeneuve faire quelques achats et après je prévoyais m’arrêter à Lacapelle pour faire une petite visite à René, Éliane et Hélène. Sauf que je ne m’attendais pas à rester si longtemps à Villeneuve! C’est un peu de ma faute car je n’ai pas pu m’empêcher de faire une escale au Mc Do afin de profiter de la connexion Internet gratuite. Je n’ai pas vu le temps passer si bien que j’y ai mangé et bu un bon expresso malgré l’heure avancée. Je suis parti du resto à minuit et demi et je suis arrivé à Monpazier qu’aux environs de 1h20 du matin. Je ne te dirai pas que papa venait, lui aussi, tout juste de rentrer de souper chez son cousin, au cas où ça viendrait aux oreilles de maman. Quoique… elle ne pourrait rien dire puisqu’elle aussi est rentrée dans ces heures-là le soir de mon départ alors qu’elle allait à une fête surprise organisée pour Dominic, mon neveu.

Toujours est-il que l’effet du café m’a tenu éveillé jusqu’à 3 heures du matin et que j’ai dormi d’une traite jusqu’au lendemain… 9h00! Et depuis, plus de trace de ce foutu décalage horaire. Faudrait bien que je m’en souvienne la prochaine fois!

Donc, jeudi matin je monte au village avec Fringant, mon nouveau compagnon de voyage qui porte très bien son nom! Ce fût notre première ballade officielle ensemble. Bon, ce n’était pas la plus longue ballade puisque le village n’est qu’à 300 ou 400 mètres de la maison. Après avoir attaché Fringant à un poteau juste en face de la mairie, je traverse la rue et je me retrouve au beau milieu de la place du village, qui est envahie de touristes et de commerçants de tous genres. Des charcutiers, des poissonniers, des fromagers, des maraîchers, des marchands de vins, un marchand d’ails (ou un marchand d’aulx si tu préfères), des vendeurs de pacotilles, des artisans, un bouquiniste de livre en anglais (!), des marchands de pizzas, de paellas, de gaufres et même un africain qui vend les mêmes maudites cochonneries que ses potes africains qu’on retrouve partout: des montres de mauvaises qualité, je le sais, je m’y suis fait prendre 2 ou 3 fois; des ceintures en cuir comme celle que j’ai acheté dans un magasin à un dollar et plus sur la rue Mont-Royal juste à côté de mon agence de voyage préférée, La Rose des Vents; des girafes en bois (???), je ne comprends toujours pas ce que viennent faire des girafes en bois en plein milieu du Périgord!; des lunettes de soleil qui ont déjà été à la mode dans une autre vie, etc.…

Enfin bref, la place est pleine et même que ça déborde sur les rues avoisinantes. J’ai même croisé papa 2 ou 3 fois alors qu’il discutait avec des gens qu’il connait. Il était venu chercher du pain à la boulangerie mais je le connais bien mon père… je suis comme lui! Lorsque je reviens à la maison, je prépare Cybelle pour le grand départ. À 17 heures je conduis papa chez Brigitte qui l’emportera demain matin jusqu’à l’aéroport de Bordeaux, quant à moi, je poursuis ma route en direction… la playa! OLÉ! Mais d’abord je compte faire une escale à Toulouse pour aller au cinéma voir le film “L’âge de raison” avec Sophie Marceau. Ce que je n’avais pas prévu cependant c’est qu’en passant devant un restaurant Buffalo Grill, j’allais céder à la tentation! Évidemment, j’ai raté la dernière séance au cinéma à Toulouse alors je continue ma route pour me rendre jusqu’à mon aire de repos préférée au sud de Toulouse, celle qui borde le Canal du Midi et où j’arrive à capter Internet gratuitement! C’est là où je passerai ma première nuit avec Cybelle. Une fois bien installé, AAAA ATCHOUM! ATCHOUM! Et re-ATCHOUM! Ben coudon! Je ne sais pas ce qui se passe mais je n’arrête pas d’éternuer. Je fais peut-être une allergie aux plumes de l’oreiller! J’ai éternué comme ça pendant une bonne heure avant de finir par tomber dans les bras de Morphée.

Monpazier c'est ici.

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