mardi 9 février 2016

Mardi 9 - Varadero

Une carte postale de Varadero.


Ce matin encore, c'est très nuageux et il y a beaucoup de vent ce qui fait que la mer est toujours aussi agitée et que le drapeau rouge trône au beau milieu de la plage rappelant aux vacanciers qu'il est strictement interdit d'aller à l'eau. Il ne faut même pas se risquer à y mettre le bout du gros orteil car le "sauveteur" souffle de
toutes ses forces dans son sifflet jusqu'à te faire saigner des tympans. Lise commence sérieusement à désespérer car ils ne sont ici que pour une semaine. Pour qu'elle se change un peu les idées, Yvan et moi l'amenons voir les multiples kiosques de cossins qui pullulent à chaque coin de rue. 

D'un coin de rue à l'autre, presque sans s'en rendre compte, nous arrivons au cœur du centre-ville de Varadero. Le bar "The Beatles" pour commencer, puis la "Casa de Chocolate", le bar  "Calle 62" et finalement nous sommes rendus au bout de la Avenida 1ra où se trouve "La Casa del Ron", un genre de SAQ cubaine où il est possible de goûter
à plusieurs variété de rhums. Ayant l'appareil-photo autour du cou, je me fais avertir à la seconde où je m'apprête à prendre une photo que c'est interdit! Ah bon? Tant pis! (J'ai quand même réussi à en prendre avant de me faire avertir mais CHUT!)

Lorsque nous ressortons à l'extérieur, le soleil aussi est sorti des nuages et on sent immédiatement la chaleur faire son effet! Lise n'a qu'une idée en tête, revenir au plus vite à l'hôtel pour enfiler son maillot et pouvoir finalement prendre un peu de soleil. Le hic c'est que nous sommes à 25 rues de l'hôtel, environs 2 kilomètres. Yvan décide

qu'on va revenir en taxi, c'est lui qui paie! Ce ne sont pas les taxi qui manquent ici mais finalement ce ne sera pas en taxi que nous voyagerons mais en calèche. Yvan a négocié avec le caléchier et ce dernier va nous conduire jusqu'à notre hôtel pour 5 CUC. Je pense que c'est la première fois de ma vie que je monte dans une calèche! 

À notre arrivée devant l'hôtel, nous descendons pendant que Yvan paye la course. N'ayant qu'un billet de 10 CUC, il le tend au caléchier et il attend que celui-ci le remette la monnaie mais contre toute attente, l'homme lui exige 5 CUC supplémentaires. Yvan argumente dans un anglais très approximatif qu'il avait bien spécifié que la
course ne coûtait que 5 CUC pour nous trois mais l'autre lui répond que c'est 5 CUC par personne. Le mal est fait, nous sommes à destination, Yvan n'aura pas sa monnaie mais n'allongera pas les 5 CUC supplémentaires. Si le conducteur n'est pas content... il n'aura caléchier! Je ne suis pas certain si Yvan est conscient du jeu de mot
qu'il vient de faire mais moi je suis bien conscient que Yvan à perdu 5 CUC et sa bonne humeur!

Lise et moi en avons entendu parler tout le reste de la journée. Le soir au spectacle Yvan a retrouvé sa bonne humeur lorsque Luciano l'a fait danser sur  YMCA! 😂🤣

 

 

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