Une carte postale de...: Samedi 6

Une carte postale de Varadero.

La journée est longue mais ça en vaut la peine! C'est que vois-tu, on est samedi mais moi je suis réveillé depuis hier matin. J'ai bien essayé de faire une sieste hier après-midi mais je n'ai pas réussi à fermer l’œil. Quoi? Tu te demandes pourquoi je n'ai pas dormi la nuit dernière? Ben, c'est ce que j'allais t'expliquer.

Je ne te l'avais pas dit mais ce matin j'ai pris l'avion pour passer les 2 prochaines semaines à Varadero. Bye-bye l'hiver, à moi le soleil! Le hic, c'est que le départ était à 6h25 ce matin mais comme pour tous les vols, il faut s'enregistrer 3 heures avant le départ, ce qui veut dire qu'il fallait que je sois à l'aéroport au beau milieu de la nuit.

Donc hier soir avec Michel, nous sommes allés voir un film à la séance "couche-tard" de minuit, au Méga-plex du Marché Central. "Sale grand-père" avec Robert De Niro. Vraiment pas un grand film! Après le film, Michel me conduit à l'aéroport. Merci mon pote! J'ai passé le reste de la nuit à attendre que le comptoir de Cubana ouvre. C'est assez tranquille la nuit à l'aéroport.

Une fois la valise enregistrée, je traverse le point de contrôle immédiatement. En me rendant à la porte d'embarquement, je constate que l'aéroport ressemble de plus en plus à un centre d'achat. C'est fou le nombre de commerces qu'on y trouvent!

Puis, lorsqu'enfin on procède à l'embarquement, quelle n'est pas ma surprise quand je constate que nous sommes seulement 19 passagers dans l'avion. Tous les passagers sont assis dans les premières rangées... sauf moi! C'est que fidèle à mon habitude, j'avais demandé une place dans l'avant dernière rangée de l'appareil.

Quatre heures plus tard nous atterrissons à Varadero. Une fois les formalités douanières passées et avoir récupéré ma valise, je me dirige vers l'autobus qui me conduira jusqu'à mon nouvel hôtel, le Los Delfines, situé en plein Varadero. C'est que lors de mon dernier séjour à Varadero, mon hôtel était à quelques kilomètres de la ville et ce n'est que la veille de mon retour que j'avais pris la peine de me rendre en ville. Ne sachant pas trop quoi y faire, j'y étais resté 2 heures avant de revenir à mon hôtel. Cette année, j'ai bien l'intention de visiter toute la ville.

La file d'attente pour s'enregistrer à l'hôtel n'est pas très longue mais ça dure une éternité. Lorsque enfin ces formalités sont terminées, un "groom" me conduit jusqu'à ma chambre. Avant d'entrer dans la bâtisse où elle se trouve, le groom m'indique l'autre bâtisse juste à côté et me dit que c'est là que se trouve le buffet et qu'il reste moins d'une heure avant la fermeture et nous montons jusqu'à ma chambre, la 203, avec un petit balcon et une vue sur la piscine. OK! Ce n'est pas le grand luxe mais tant que je peux dormir et qu'il n'y a pas de bibitte, ça fait mon affaire. Après tout, je ne suis pas venu dans le Sud pour rester dans ma chambre.

Je ne prends pas le temps de défaire ma valise, je vais au buffet car j'ai faim et je ne veux pas attendre jusqu'au souper pour manger. Ayaye! Le buffet est assez limité contrairement à celui où l'an dernier. Je me contente d'une assiette de pâtes, ça devrait me combler jusqu'au souper. J'espère qu'il y aura plus de variétés de plats ce soir! Je m'installe à une table face à une fenêtre avec vue sur la mer qui est assez agitée.

Sitôt mon humble repas terminé, je retourne à ma chambre car ma nuit blanche commence à me rattraper. J'ai fait une petite sieste et ensuite j'ai pris une douche pour bien me réveiller. En voulant prendre la serviette pour m'essuyer, l'anneau qui sert de porte-serviette se décroche du mur et il n'y a pas vraiment moyen de le refixer. Puis, voulant mettre mon passeport et mon porte-feuille dans le coffret de sécurité... il n'y a pas de porte au coffret! Ben voyons!

Je profite du reste de l'après-midi pour aller un peu explorer un peu les environs de l'hôtel. Le ciel est menaçant, il y a pas mal de vent mais au moins il ne pleut pas. J'en oublie presque que toi tu es dans la neige jusqu'aux genoux alors que de mon côté je suis en train de marcher sur la plage en bermuda et les sandales à la main. 🙂

Sans m'en rendre compte, je me suis rendu par la plage jusqu'au "centre d'achat" où j'étais descendu de l'autobus l'année dernière. Je traverse la rue pour me rendre au parc en face où plein de gens sont rassemblés pour écouter un groupe de rocker chanter du Pink Floyd. Je n'y reste pas très longtemps, j'aurai l'occasion d'y revenir au cours des 2 prochaines semaines.

Le soir au buffet, j'ai la triste surprise de constater qu'il n'y a guère plus de variétés de plats que ce midi. Ben coudon! Je ne risque pas de prendre du poids si c'est comme ça tous les jours.

Je ne veillerai pas très longtemps ce soir car je suis vraiment crevé, j'ai besoin de dormir. Il n'est même pas 21 heures quand je vais me coucher. Je dors comme un loir lorsque tout à coup, une fanfare entre dans ma chambre et se dispose tout autour de mon lit. KOSSÉ ÇA!!! J'ouvre les yeux et je constate qu'il n'y a personne dans ma chambre mais que j'ai vraiment l'impression que mon lit se trouve au beau milieu de la piste de danse de la discothèque! Calvaire! Pourtant Martine avait bien spécifié que je voulais une chambre TRÈS LOIN de la discothèque. J'ai beau enfouir ma tête dans tout les oreillers, rien à faire. Puis, comme par magie, au bout d'une heure, la musique s'arrête et je peux finalement me rendormir.