mardi 12 août 2025

Mardi 12 - Toulouse

Une carte postale de Toulouse.


J'ai vraiment beaucoup de chance, encore une fois cette année, l'avion est plein mais le siège 32B à côté de moi est inoccupé. Par contre il y a un monsieur au 32C donnant sur l'allée. Je commence à regarder le film "Trois fois rien" avec Antoine Bertrand avant qu'on nous serve le repas. Une fois celui-ci terminé, plutôt que de continuer à regarder le film, j'essaye de trouver une position moins inconfortable pour tenter de m'endormir. Pas évident, je me sens comme un cachalot dans une boîte de sardine! J'ai bien beau compter les moutons, rien à faire, il faudrait qu'on me livre un autre avion plein de moutons pour, peut-être, réussir à m'endormir! 

J'ouvre les yeux et je réalise que le monsieur du 32C s'est évaporé. Je tourne la tête vers les toilettes à l'arrière de l'appareil et je constate qu'il est là à attendre qu'elle se libère. C'est exactement à ce moment-là que ma vessie se réveille (la chanceuse, elle avait réussi à s'endormir!). Je vois que l'autre toilette à la rangée 26 est libre, j'en profite pour y aller. De retour à mon siège, je pourrais continuer de regarder le film mais je suis vraiment crevé, je tente à nouveau de compter les moutons car avec ma mémoire défaillante, j'ai oublié combien il y en avait tantôt! 

Me revoilà parti, un mouton, deux moutons, trois... Tu sais combien il y en a? Ben moi non plus car malgré le fait que j'étais très concentré, je pense bien qu'à un moment donné j'ai perdu le compte! Entéka, quand je me suis réveillé, je ne me souviens plus à combien j'étais rendu. Bah, c'est pas grave, je demanderai à l'hôtesse! Justement, son collègue passe à ce moment pour servir un léger goûter, une tranche de gâteau aux fruits sans fruits! 

Ce n'est qu'après cette collation que je poursuis finalement la lecture de mon film où Antoine Bertrand est toujours aussi bon! Lorsque je le termine, ce n'est pas long qu'on amorce la descente vers Toulouse. Si j'ai été le premier passager à monter à bord, j'ai été également parmi les derniers à en descendre! Non mais tsé, au prix du billet, je veux en avoir pour mon argent! 

En route vers le douanier je croise des toilettes et encore là ma vessie exige que j'y aille. Lorsque j'en ressors, les 4 douaniers sont libres et me font tous signes de passer à leur guichet! Je sais que je vais faire 3 malheureux mais je me suis arrêté au guichet le plus près de moi! Je suis bien tombé, il était vraiment très sympathique et nous avons discuté bien plus que des formalités d'usage. Lorsque j'arrive au carrousel des bagages, je vois ma valise qui arrive au même moment que moi. Elle est facile à reconnaître, c'est la seule qui soit habillée d'un T-shirt du CH, les autres sont toutes nues!

Deux minutes plus tard, me voici à l'extérieur de l'aérogare chaudement accueilli par une quarantaine de degrés. Je prends la navette qui me conduit jusqu’en face de la gare Matabiau. Je n'ai qu'à traverser le boulevard Bonrepos pour entrer dans MON hôtel Icare où Maxime m'accueille chaleureusement comme à chaque année. Comme je le dis souvent, ici c'est ma famille toulousaine que je retrouve. Après avoir discuté quelques minutes (françaises, les minutes!), je monte à ma chambre où m'attend Morphée, les bras grand ouverts!

Il est passé 18h00 quand je me réveille et j'ai faim! Je suis encore mal réveillé, je vais à la boulangerie à côté de l'hôtel prendre un petit café et une chocolatine. Ensuite je prends un Vél'Ô Toulouse pour me rendre jusqu'à la place Saint-Georges où je retrouve avec plaisir ma crêperie préférée où je me régale avec ma crêpe Biquette, une salade et ma bolée de cidre! Malgré le café avalé plus tôt, mes yeux ont de la difficulté à rester ouverts, donc après m'être rassasié, je retourne directement à mon hôtel. 

Mon mardi le plus court de l'année (seulement 18 heures) se termine à 22h15! Je n'ai même pas eu besoin de compter les moutons... et c'est à ce moment que je réalise que j'ai oublié de demander à l'hôtesse combien il y en avait dans l'avion!