Un dimanche à Avignon
Ce dimanche je suis arrivé dans Avignon vers 13h30 et je ne sais pas trop ce que je vais faire de ma journée. Je pourrais bien profiter de ce beau dimanche pour me promener avec Junior. Ouais d'accord, mais pour aller où? Je consulte mon plan de la ville et je décide d’aller explorer les rues où je ne suis pas encore allé. Les commerces sont tous fermés mais en passant devant les Halles, le marché couvert de la ville, je constate qu’il y a des gens qui en sortent. La façade des Halles est ornée d’une immense mosaïque végétale. C’est assez impressionnant! Allez hop! Je vais y faire un tour. Malheureusement la plupart des kiosques sont déjà fermés et les autres s’apprêtent à faire de même. J’ai tout juste le temps de prendre 2-3 photos avant de ressortir.
Je poursuis ma ballade dans les rues et je retombe par hasard sur la crêperie de la veille. Pendant plus d’une heure je m’amuse à me perdre dans le dédale des petites rues à immortaliser virtuellement quelques endroits de cette jolie ville. Jusqu’au moment où j’arrive à une des portes de la ville, qui donne sur les rives du Rhône. De là je vois, juste en face sur l’autre rive, le restaurant Le Bercail que j’avais vu le premier jour du jardin du Palais des Papes. Je continue donc à rouler à l’extérieur des murs en longeant le Rhône. À un moment je vois un débarcadère où un petit traversier accoste pour y déposer des gens qui reviennent de l’île de la Barthelasse et d’autres qui y montent. Je vois que la traversée est gratuite et qu’on peut y aller avec un vélo. Je n’hésite pas une seconde et j’y monte.
Pendant le trajet qui dure à peine 3-4 minutes, j’essaie de me prendre en photo avec le Pont d’Avi… euh, le Pont Saint-Bénezet en arrière plan. Une maman accompagnée de son petit garçon me demande si je veux qu’elle me prenne en photo. Le résultat est beaucoup mieux! Le jeune garçon me demande si je suis québécois alors je lui demande ce qui lui fait penser ça et il me répond que j’ai le même accent que Céline Dion! Il semble également très intéressé par le T-shirt que je porte ce jour-là, celui que j’ai acheté en Gaspésie et qui est largement inspiré de la page couverture de l’album de Tintin L’île Noire.
Sur l’île, le point de vue sur Avignon est exceptionnel, je fais plusieurs photos panoramiques. En ce beau dimanche après-midi, la vocation de l’île semble ne pas avoir changée, il y a plusieurs familles qui sont venues piqueniquer et se détendre sur les pelouses. Il y a même deux jeunes drôlement accoutrés qui se laissent doucement dériver sur un kayak. Je longe la berge jusqu’au pont Édouard Daladier plus à l’ouest puis je reviens sur mes pas et vais jusqu’au petit resto Le Bercail que je trouve si joli. Ensuite je prends la route et je roule jusqu’à l’autre côté de l’île d’où j’ai une vue sur Villeneuve-lès-Avignon et la tourelle qui était jadis, l’autre extrémité du Pont Saint-Bénezet. Un peu plus loin, j’aperçois un autre restaurant dont la bâtisse est elle aussi typiquement française; La Guinguette du Vieux Moulin. Je continue ma route jusqu’au pont Dalalier que je traverse pour revenir à Avignon.
Je vais jusqu’à la voiture récupérer mon trépied car j’ai l’intention de faire quelques clichés de la ville illuminée ce soir. Ensuite, je peux commencer ma recherche d'un restaurant avec une terrasse. Malheureusement, je n’irai pas manger au restaurant Lou Mistrau que j’avais vu le jour de mon arrivée car après avoir jeté un œil au menu, je trouve la note un peu trop salée et comme il faut que je coupe le sel… Finalement j’opte pour un resto chinois, Le Bol d’or, qui n’a absolument rien à voir avec Bill Wong ou Le Mandarin. Pour quelques euros j’ai droit à un copieux et délicieux repas accompagné d’un quart de vin rosé bien frais. À la fin du repas le proprio vient même m’offrir un verre de saké que je décline car je me sens déjà un peu pompette!
Lorsque toutes mes piles ont rendues l’âme, il est grand temps de repartir vers mon oasis sur l’autoroute car la fatigue se fait ressentir. Encore une fois ce soir, Cybelle a comme voisine, une de ces mini-fourgonnettes blanches qui servent d’hôtel de passe. Je descends de vélo et comme je vais pour déverrouiller la voiture, la porte de côté de la mini-fourgonnette s’ouvre sur une gigantesque noire toujours aussi peu vêtue qui me dit : « Bonsoi’ mon ché’i, tu viens fai’e l’amou’? » Je lui répond que je suis désolé, je veux juste entrer mon vélo dans ma voiture. Visiblement, ma réponse ne semble pas lui faire plaisir car elle referme sa porte avec fracas! Je monte dans la voiture et je vais retrouver mon aire de repos.
Je poursuis ma ballade dans les rues et je retombe par hasard sur la crêperie de la veille. Pendant plus d’une heure je m’amuse à me perdre dans le dédale des petites rues à immortaliser virtuellement quelques endroits de cette jolie ville. Jusqu’au moment où j’arrive à une des portes de la ville, qui donne sur les rives du Rhône. De là je vois, juste en face sur l’autre rive, le restaurant Le Bercail que j’avais vu le premier jour du jardin du Palais des Papes. Je continue donc à rouler à l’extérieur des murs en longeant le Rhône. À un moment je vois un débarcadère où un petit traversier accoste pour y déposer des gens qui reviennent de l’île de la Barthelasse et d’autres qui y montent. Je vois que la traversée est gratuite et qu’on peut y aller avec un vélo. Je n’hésite pas une seconde et j’y monte.
Pendant le trajet qui dure à peine 3-4 minutes, j’essaie de me prendre en photo avec le Pont d’Avi… euh, le Pont Saint-Bénezet en arrière plan. Une maman accompagnée de son petit garçon me demande si je veux qu’elle me prenne en photo. Le résultat est beaucoup mieux! Le jeune garçon me demande si je suis québécois alors je lui demande ce qui lui fait penser ça et il me répond que j’ai le même accent que Céline Dion! Il semble également très intéressé par le T-shirt que je porte ce jour-là, celui que j’ai acheté en Gaspésie et qui est largement inspiré de la page couverture de l’album de Tintin L’île Noire.
Sur l’île, le point de vue sur Avignon est exceptionnel, je fais plusieurs photos panoramiques. En ce beau dimanche après-midi, la vocation de l’île semble ne pas avoir changée, il y a plusieurs familles qui sont venues piqueniquer et se détendre sur les pelouses. Il y a même deux jeunes drôlement accoutrés qui se laissent doucement dériver sur un kayak. Je longe la berge jusqu’au pont Édouard Daladier plus à l’ouest puis je reviens sur mes pas et vais jusqu’au petit resto Le Bercail que je trouve si joli. Ensuite je prends la route et je roule jusqu’à l’autre côté de l’île d’où j’ai une vue sur Villeneuve-lès-Avignon et la tourelle qui était jadis, l’autre extrémité du Pont Saint-Bénezet. Un peu plus loin, j’aperçois un autre restaurant dont la bâtisse est elle aussi typiquement française; La Guinguette du Vieux Moulin. Je continue ma route jusqu’au pont Dalalier que je traverse pour revenir à Avignon.
Je vais jusqu’à la voiture récupérer mon trépied car j’ai l’intention de faire quelques clichés de la ville illuminée ce soir. Ensuite, je peux commencer ma recherche d'un restaurant avec une terrasse. Malheureusement, je n’irai pas manger au restaurant Lou Mistrau que j’avais vu le jour de mon arrivée car après avoir jeté un œil au menu, je trouve la note un peu trop salée et comme il faut que je coupe le sel… Finalement j’opte pour un resto chinois, Le Bol d’or, qui n’a absolument rien à voir avec Bill Wong ou Le Mandarin. Pour quelques euros j’ai droit à un copieux et délicieux repas accompagné d’un quart de vin rosé bien frais. À la fin du repas le proprio vient même m’offrir un verre de saké que je décline car je me sens déjà un peu pompette!
Lorsque toutes mes piles ont rendues l’âme, il est grand temps de repartir vers mon oasis sur l’autoroute car la fatigue se fait ressentir. Encore une fois ce soir, Cybelle a comme voisine, une de ces mini-fourgonnettes blanches qui servent d’hôtel de passe. Je descends de vélo et comme je vais pour déverrouiller la voiture, la porte de côté de la mini-fourgonnette s’ouvre sur une gigantesque noire toujours aussi peu vêtue qui me dit : « Bonsoi’ mon ché’i, tu viens fai’e l’amou’? » Je lui répond que je suis désolé, je veux juste entrer mon vélo dans ma voiture. Visiblement, ma réponse ne semble pas lui faire plaisir car elle referme sa porte avec fracas! Je monte dans la voiture et je vais retrouver mon aire de repos.
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