mercredi 13 août 2025

Mercredi 13 - Toulouse

Une carte postale de Toulouse.


Bon, j'ai crié victoire (silencieusement) trop vite en me couchant tôt hier soir car je me suis réveillé en pleine nuit et quand j'ai regardé l'heure, il n'était que minuit! C'était trop beau pour être vrai que de faire une nuit complète dès le premier jour. Sauf que... j'ai dû me rendormir environ 2 heures plus tard pour me réveiller à 9h30 ce matin! Mais je ne crie pas, même silencieusement! Mon objectif aujourd'hui, ne pas dormir avant ce soir! 

Ce matin, je vais à la gare Matabiau, en face de mon hôtel, pour acheter, avec ma carte bancaire, mon billet de train qui me conduira jusqu'à Belvès. Ensuite j'écris à Jeannot sur Messenger pour savoir s'il pourra venir m'y chercher. Puis à midi et demi, je téléphone Daniel pour lui demander s'il pouvait aller ouvrir l'eau et l'électricité à la maison afin que je puisse prendre une bonne douche pas trop glacée lorsque j'arriverai à la maison. 

Pour dîner, je vais m'acheter un sandwich et deux bouteilles de 1,5 litres chez Lidl. Mon dîner me coûte moins de 2 euros! Puis j'enfourche un Vél'Ô Toulouse pour aller mon lunch sur le bord de la Garonne où il fera peut-être un peu plus frais car le mercure taquine encore une fois les 40 degrés à l'ombre aujourd'hui. Mouais! Je ne suis pas le seul à avoir eu cette idée! Je me contente d'un banc à l'ombre sur la place Saint-Pierre. 

Une fois mon maigre repas avalé (avec cette chaleur, je n'ai pas très faim!), je décide de me rendre sur la place du Capitole où je ne suis pas encore allé cette année! Mais juste avant, je m'arrête chez Gibert pour voir si je ne trouverais pas le film "L'incroyable Histoire du facteur Cheval" car je suis allé visiter son Palais Idéal à Hautesrives l'année dernière et je pensais bien pouvoir trouver le DVD à la bibliothèque à mon retour à Montréal mais malheureusement pour moi, il n'est jamais sorti dans ce format au Québec. 

Hélas, ils ne l'ont pas! Je sais ce que je vais faire cet après-midi, une petite tournée des boutiques de DVD d'occasions! En ressortant du magasin, je vois qu'il y a un genre de brocante sur la place du Capitole... mais je m'aperçois également qu'il y a plusieurs véhicules de police qui bloquent les accès et des policiers qui sont en train d'évacuer tout le monde qui s'y trouve. Bon ben, mon café sur la place, ce ne sera pas pour aujourd'hui! 

Je commence donc immédiatement ma petite tournée de DVD en me rendant à une boutique dans le coin de la place des Carmes. Sauf que... ben je n'y pensais plus mais les boutiques sont fermées pendant l'heure du dîner en France! Ça n'ouvre qu'à 14h30, j'ai un gros 30 minutes à attendre! J'en profite donc pour aller prendre mon café dans un endroit climatisé et où j'ai un accès gratuit à internet, le McDo sur la place Esquirol. C'est bien la première fois que je vois la terrasse du resto déserte! Dis-moi pas que c'est fermé! Je tire la porte et un vent glacial me saute dessus! Non seulement c'est ouvert mais il y a beaucoup de monde qui sont venus chercher un peu d'air frais! 

Lorsque je remonte en selle, je commence enfin ma tournée et lorsque quelques heures plus tard je suis à proximité de la place du Capitole, je constate que la foule est revenue! Que s'est-il passé, je ne sais pas et je n'ai pas pensé à le demander! Bredouille de DVD, je termine ma tournée en me rendant à la FNAC. Là non plus ils ne l'ont pas mais ils peuvent le commander. Je vais prendre la chance d'essayer de le trouver d'occasion cet été! 

Vers 18h00, j'ai comme une baisse d'énergie, je décide donc d'aller prendre une pause à mon hôtel mais il faut absolument que je résiste à la tentation de faire une sieste. Par contre je ne résiste pas à une bonne douche pour me rafraîchir. Je suis en train de me sécher en regardant la télé quand j'entends comme une explosion à l'extérieur! J'ouvre le rideau et quelle n'est pas ma surprise quand je constate qu'un gros orage s'abat présentement sur Toulouse! J'ai bien fait d'être revenu à l'hôtel car autrement c'est tout habillé que je l'aurais pris ma douche. 

La pluie se calme vers 21h00 et la température a chuté drastiquement! Il doit faire environ 20 degrés, tout un contraste avec les 40 d'il y a quelques heures. Pas question que je me rende dans le centre, je ne suis pas équipé pour la pluie, je vais à côté de l'hôtel pour manger un kebab! Je me régale! Lorsque je reviens à l'hôtel, je ne suis plus du tout fatigué! C'est mauvais signe, il faut que je dorme bien cette nuit car je ne veux pas m'endormir dans le train demain! 

Bon, fin des émissions, je vais tenter de dormir quand même!  

mardi 12 août 2025

Mardi 12 - Toulouse

Une carte postale de Toulouse.


J'ai vraiment beaucoup de chance, encore une fois cette année, l'avion est plein mais le siège 32B à côté de moi est inoccupé. Par contre il y a un monsieur au 32C donnant sur l'allée. Je commence à regarder le film "Trois fois rien" avec Antoine Bertrand avant qu'on nous serve le repas. Une fois celui-ci terminé, plutôt que de continuer à regarder le film, j'essaye de trouver une position moins inconfortable pour tenter de m'endormir. Pas évident, je me sens comme un cachalot dans une boîte de sardine! J'ai bien beau compter les moutons, rien à faire, il faudrait qu'on me livre un autre avion plein de moutons pour, peut-être, réussir à m'endormir! 

J'ouvre les yeux et je réalise que le monsieur du 32C s'est évaporé. Je tourne la tête vers les toilettes à l'arrière de l'appareil et je constate qu'il est là à attendre qu'elle se libère. C'est exactement à ce moment-là que ma vessie se réveille (la chanceuse, elle avait réussi à s'endormir!). Je vois que l'autre toilette à la rangée 26 est libre, j'en profite pour y aller. De retour à mon siège, je pourrais continuer de regarder le film mais je suis vraiment crevé, je tente à nouveau de compter les moutons car avec ma mémoire défaillante, j'ai oublié combien il y en avait tantôt! 

Me revoilà parti, un mouton, deux moutons, trois... Tu sais combien il y en a? Ben moi non plus car malgré le fait que j'étais très concentré, je pense bien qu'à un moment donné j'ai perdu le compte! Entéka, quand je me suis réveillé, je ne me souviens plus à combien j'étais rendu. Bah, c'est pas grave, je demanderai à l'hôtesse! Justement, son collègue passe à ce moment pour servir un léger goûter, une tranche de gâteau aux fruits sans fruits! 

Ce n'est qu'après cette collation que je poursuis finalement la lecture de mon film où Antoine Bertrand est toujours aussi bon! Lorsque je le termine, ce n'est pas long qu'on amorce la descente vers Toulouse. Si j'ai été le premier passager à monter à bord, j'ai été également parmi les derniers à en descendre! Non mais tsé, au prix du billet, je veux en avoir pour mon argent! 

En route vers le douanier je croise des toilettes et encore là ma vessie exige que j'y aille. Lorsque j'en ressors, les 4 douaniers sont libres et me font tous signes de passer à leur guichet! Je sais que je vais faire 3 malheureux mais je me suis arrêté au guichet le plus près de moi! Je suis bien tombé, il était vraiment très sympathique et nous avons discuté bien plus que des formalités d'usage. Lorsque j'arrive au carrousel des bagages, je vois ma valise qui arrive au même moment que moi. Elle est facile à reconnaître, c'est la seule qui soit habillée d'un T-shirt du CH, les autres sont toutes nues!

Deux minutes plus tard, me voici à l'extérieur de l'aérogare chaudement accueilli par une quarantaine de degrés. Je prends la navette qui me conduit jusqu’en face de la gare Matabiau. Je n'ai qu'à traverser le boulevard Bonrepos pour entrer dans MON hôtel Icare où Maxime m'accueille chaleureusement comme à chaque année. Comme je le dis souvent, ici c'est ma famille toulousaine que je retrouve. Après avoir discuté quelques minutes (françaises, les minutes!), je monte à ma chambre où m'attend Morphée, les bras grand ouverts!

Il est passé 18h00 quand je me réveille et j'ai faim! Je suis encore mal réveillé, je vais à la boulangerie à côté de l'hôtel prendre un petit café et une chocolatine. Ensuite je prends un Vél'Ô Toulouse pour me rendre jusqu'à la place Saint-Georges où je retrouve avec plaisir ma crêperie préférée où je me régale avec ma crêpe Biquette, une salade et ma bolée de cidre! Malgré le café avalé plus tôt, mes yeux ont de la difficulté à rester ouverts, donc après m'être rassasié, je retourne directement à mon hôtel. 

Mon mardi le plus court de l'année (seulement 18 heures) se termine à 22h15! Je n'ai même pas eu besoin de compter les moutons... et c'est à ce moment que je réalise que j'ai oublié de demander à l'hôtesse combien il y en avait dans l'avion!  


lundi 11 août 2025

Lundi 11 - Dorval

Une carte postale de Dorval.

C'était inespéré cette année mais me voici tout de même à l'aéroport dont il ne faut prononcer le nom! Pour ma santé mentale (du moins ce qu'il en reste! 😉),  la meilleure chose à faire, c'était de partir! 

Papa m'a conduit à l'aéroport et heureusement que j'avais vu aux nouvelles la semaine dernière que le St-Hubert Express, le Beurkger King et la Brûlerie St-Denis avaient fermés leurs portes à l'aéroport, et que papa a insisté pour que je prenne le sandwich qu'il s'était acheté car maintenant pour manger ici, les bandits n'ont pas besoin de te pointer une arme entre les deux yeux pour te voler, ils n'ont qu'à te vendre quelque chose à manger! Une petite pizza, c'est 20$ plus les taxes... et il y a un "pot" à côté de la caisse pour les pourboires! Même le McDo, oû ils ne vendent aucun burger, coûte un bras et tout le monde qui part en voyage sait très bien que tu as toujours besoin de tes 2 bras pour transporter tes bagages, c'est pas le temps d'en laisser un à Ronald! 

Ça fait que j'ai bien apprécié le sandwich à papa! Plus tard, en passant devant le kiosque de la presse, je constate que là aussi ils affichent leurs prix sans aucune gêne! Un sac de bonbons qui se vend 1 à 2$ chez Dollarama est annoncé en gros à 8,29$. Message personnel à Daniel Boucher qui posait la question: "Ma gang de malades, vous êtes dont où?", ils sont tous rendus à vendre de la bouffe à l'aéroport! 

Faque je me rends jusqu'à l'autre bout de l'aéroport où se trouve ma porte d'embarquement sans avoir touché à mon portefeuille. J'attends patiemment l'appel pour l'embarquement mais j'ai le temps en masse vu que je suis arrivé ben en avance. Par contre il y a un autre quelque chose qui m'a particulièrement irrité! Le manque de sérieux des compagnies aériennes! À un moment on entend: "Les passagers du vol numéro untel à destination de Casablanca, devraient être tous à bord, ceci est un appel final!". Appel final mon œil! Ils nous ont cassé les oreilles pendant presque une heure à répéter le même &*^%$# de message! C'est fatigant pour nous mais ce doit être encore plus fatigant pour les passagers à bord de l'avion à destination de Casablanca qui eux, sont embarqués à l'heure et qui attendent après un &*^%$# de crétin! Heille les compagnies aériennes, un appel final tu en fait juste un pis si le bozo ne se présente pas, ce n'est pas aux autres passagers de payer pour un manque de civisme d'un crétin, c'est au crétin de s'acheter un autre billet d'avion, ça lui servira de leçon! 

Quand finalement le premier appel pour mon vol est annoncé, ils commencent à dire que les personnes qui ont besoin d'assistance et celles qui ont besoin de plus de temps pour embarquer peuvent monter à bord! Calvaire, moi qui suis assis à l'autre bout de l'avion et qui doit toujours attendre après les passagers qui gossent dans l'allée pour mettre leurs bagages à main dans les casiers au-dessus de leurs têtes, c'est pour moi cet appel! Je me présente donc à la porte en disant que j'ai justement besoin de plus de temps pour me rendre à mon siège! Ça fait que plutôt que d'être parmi les derniers à monter dans l'avion, je suis le premier! Ce n'est seulement au moment où j'arrive à mon siège, où je reste seul plusieurs minutes (on est encore au Québec, donc elles sont québécoises, les minutes!), que j'espère que le crétin qui devait aller à Casablanca qu'on a appelé pendant presque une heure, n'a pas décidé à la dernière minute d'aller à Toulouse!