mercredi 13 août 2025
Mercredi 13 - Toulouse
mardi 12 août 2025
Mardi 12 - Toulouse
Une carte postale de Toulouse.
J'ai vraiment beaucoup de chance, encore une fois cette année, l'avion est plein mais le siège 32B à côté de moi est inoccupé. Par contre il y a un monsieur au 32C donnant sur l'allée. Je commence à regarder le film "Trois fois rien" avec Antoine Bertrand avant qu'on nous serve le repas. Une fois celui-ci terminé, plutôt que de continuer à regarder le film, j'essaye de trouver une position moins inconfortable pour tenter de m'endormir. Pas évident, je me sens comme un cachalot dans une boîte de sardine! J'ai bien beau compter les moutons, rien à faire, il faudrait qu'on me livre un autre avion plein de moutons pour, peut-être, réussir à m'endormir!
J'ouvre les yeux et je réalise que le monsieur du 32C s'est évaporé. Je tourne la tête vers les toilettes à l'arrière de l'appareil et je constate qu'il est là à attendre qu'elle se libère. C'est exactement à ce moment-là que ma vessie se réveille (la chanceuse, elle avait réussi à s'endormir!). Je vois que l'autre toilette à la rangée 26 est libre, j'en profite pour y aller. De retour à mon siège, je pourrais continuer de regarder le film mais je suis vraiment crevé, je tente à nouveau de compter les moutons car avec ma mémoire défaillante, j'ai oublié combien il y en avait tantôt!
Me revoilà parti, un mouton, deux moutons, trois... Tu sais combien il y en a? Ben moi non plus car malgré le fait que j'étais très concentré, je pense bien qu'à un moment donné j'ai perdu le compte! Entéka, quand je me suis réveillé, je ne me souviens plus à combien j'étais rendu. Bah, c'est pas grave, je demanderai à l'hôtesse! Justement, son collègue passe à ce moment pour servir un léger goûter, une tranche de gâteau aux fruits sans fruits!
Ce n'est qu'après cette collation que je poursuis finalement la lecture de mon film où Antoine Bertrand est toujours aussi bon! Lorsque je le termine, ce n'est pas long qu'on amorce la descente vers Toulouse. Si j'ai été le premier passager à monter à bord, j'ai été également parmi les derniers à en descendre! Non mais tsé, au prix du billet, je veux en avoir pour mon argent!
En route vers le douanier je croise des toilettes et encore là ma vessie exige que j'y aille. Lorsque j'en ressors, les 4 douaniers sont libres et me font tous signes de passer à leur guichet! Je sais que je vais faire 3 malheureux mais je me suis arrêté au guichet le plus près de moi! Je suis bien tombé, il était vraiment très sympathique et nous avons discuté bien plus que des formalités d'usage. Lorsque j'arrive au carrousel des bagages, je vois ma valise qui arrive au même moment que moi. Elle est facile à reconnaître, c'est la seule qui soit habillée d'un T-shirt du CH, les autres sont toutes nues!
Deux minutes plus tard, me voici à l'extérieur de l'aérogare chaudement accueilli par une quarantaine de degrés. Je prends la navette qui me conduit jusqu’en face de la gare Matabiau. Je n'ai qu'à traverser le boulevard Bonrepos pour entrer dans MON hôtel Icare où Maxime m'accueille chaleureusement comme à chaque année. Comme je le dis souvent, ici c'est ma famille toulousaine que je retrouve. Après avoir discuté quelques minutes (françaises, les minutes!), je monte à ma chambre où m'attend Morphée, les bras grand ouverts!
Il est passé 18h00 quand je me réveille et j'ai faim! Je suis encore mal réveillé, je vais à la boulangerie à côté de l'hôtel prendre un petit café et une chocolatine. Ensuite je prends un Vél'Ô Toulouse pour me rendre jusqu'à la place Saint-Georges où je retrouve avec plaisir ma crêperie préférée où je me régale avec ma crêpe Biquette, une salade et ma bolée de cidre! Malgré le café avalé plus tôt, mes yeux ont de la difficulté à rester ouverts, donc après m'être rassasié, je retourne directement à mon hôtel.
Mon mardi le plus court de l'année (seulement 18 heures) se termine à 22h15! Je n'ai même pas eu besoin de compter les moutons... et c'est à ce moment que je réalise que j'ai oublié de demander à l'hôtesse combien il y en avait dans l'avion!
lundi 11 août 2025
Lundi 11 - Dorval
Une carte postale de Dorval.
C'était inespéré cette année mais me voici tout de même à l'aéroport dont il ne faut prononcer le nom! Pour ma santé mentale (du moins ce qu'il en reste! 😉), la meilleure chose à faire, c'était de partir!
Papa m'a conduit à l'aéroport et heureusement que j'avais vu aux nouvelles la semaine dernière que le St-Hubert Express, le Beurkger King et la Brûlerie St-Denis avaient fermés leurs portes à l'aéroport, et que papa a insisté pour que je prenne le sandwich qu'il s'était acheté car maintenant pour manger ici, les bandits n'ont pas besoin de te pointer une arme entre les deux yeux pour te voler, ils n'ont qu'à te vendre quelque chose à manger! Une petite pizza, c'est 20$ plus les taxes... et il y a un "pot" à côté de la caisse pour les pourboires! Même le McDo, oû ils ne vendent aucun burger, coûte un bras et tout le monde qui part en voyage sait très bien que tu as toujours besoin de tes 2 bras pour transporter tes bagages, c'est pas le temps d'en laisser un à Ronald!
Ça fait que j'ai bien apprécié le sandwich à papa! Plus tard, en passant devant le kiosque de la presse, je constate que là aussi ils affichent leurs prix sans aucune gêne! Un sac de bonbons qui se vend 1 à 2$ chez Dollarama est annoncé en gros à 8,29$. Message personnel à Daniel Boucher qui posait la question: "Ma gang de malades, vous êtes dont où?", ils sont tous rendus à vendre de la bouffe à l'aéroport!
Faque je me rends jusqu'à l'autre bout de l'aéroport où se trouve ma porte d'embarquement sans avoir touché à mon portefeuille. J'attends patiemment l'appel pour l'embarquement mais j'ai le temps en masse vu que je suis arrivé ben en avance. Par contre il y a un autre quelque chose qui m'a particulièrement irrité! Le manque de sérieux des compagnies aériennes! À un moment on entend: "Les passagers du vol numéro untel à destination de Casablanca, devraient être tous à bord, ceci est un appel final!". Appel final mon œil! Ils nous ont cassé les oreilles pendant presque une heure à répéter le même &*^%$# de message! C'est fatigant pour nous mais ce doit être encore plus fatigant pour les passagers à bord de l'avion à destination de Casablanca qui eux, sont embarqués à l'heure et qui attendent après un &*^%$# de crétin! Heille les compagnies aériennes, un appel final tu en fait juste un pis si le bozo ne se présente pas, ce n'est pas aux autres passagers de payer pour un manque de civisme d'un crétin, c'est au crétin de s'acheter un autre billet d'avion, ça lui servira de leçon!
Quand finalement le premier appel pour mon vol est annoncé, ils commencent à dire que les personnes qui ont besoin d'assistance et celles qui ont besoin de plus de temps pour embarquer peuvent monter à bord! Calvaire, moi qui suis assis à l'autre bout de l'avion et qui doit toujours attendre après les passagers qui gossent dans l'allée pour mettre leurs bagages à main dans les casiers au-dessus de leurs têtes, c'est pour moi cet appel! Je me présente donc à la porte en disant que j'ai justement besoin de plus de temps pour me rendre à mon siège! Ça fait que plutôt que d'être parmi les derniers à monter dans l'avion, je suis le premier! Ce n'est seulement au moment où j'arrive à mon siège, où je reste seul plusieurs minutes (on est encore au Québec, donc elles sont québécoises, les minutes!), que j'espère que le crétin qui devait aller à Casablanca qu'on a appelé pendant presque une heure, n'a pas décidé à la dernière minute d'aller à Toulouse!