mercredi 13 juin 2012

Mercredi 13 - Belvès

Une carte postale de Belvès.


                    
Comme d’habitude, le décalage horaire a fait des siennes. Je me suis réveillé souvent et à 6h30 je n’étais plus capable de me rendormir. Une chance que j’avais accès à Internet pour passer le temps car il pleut encore ce matin. Vers 10h00 la pluie semble avoir cessé, j’en profite pour quitter l’hôtel pour me rendre sur la place du Capitole en vélo. Surprise, c’est le jour du marché! Avoir su, j’y serais venu plus tôt! Je m’y promène un peu mais comme j’ai mon train à prendre à 13h18, il faut que j’aille dîner.

Je ne vois pas le temps passer et il faut que je me dépêche pour aller récupérer ma valise à l’hôtel. Allez hop, à vélo! J’arrive à la gare juste à temps pour prendre le train qui partira à l’heure exacte! Visiblement la chance est avec moi depuis le début de ce voyage! J’arrive à la gare d’Agen pour prendre ma correspondance en direction de Belvès sans perdre de temps car là aussi le train est à l’heure! Dire que j’ai souvent entendu que les trains de la SNCF sont souvent en retard! Dans mon cas, ils sont toujours à l’heure!

Je suis à 5 minutes de mon arrivée en gare de Belvès. Je suis prêt à filmer le paysage lorsque le train passera sur le viaduc avant la gare quand le train commence à ralentir. Tant mieux, je pourrai apprécier le paysage un peu plus longtemps! Sauf qu’il ne fait pas que ralentir, il s’immobilise carrément au beau milieu de nulle part! Après quelques vaines tentatives à tenter de redémarrer le train, le conducteur quitte le train pour se rendre jusqu’à un des téléphones d’urgence qui bordent la voie ferrée à tous les kilomètres car les moyens de communications à bord ne fonctionnent pas non plus.

À son retour, il entreprend d’inspecter le train et découvre qu’un câble sous le train est sectionné. Malheureusement, le train est définitivement hors-service, il faudra attendre qu’un train de secours nous vienne en aide. Il faudra s’armer de patience car par mesure de sécurité, ce train ne pourra circuler qu’à une vitesse maximale de 30 km/h, soit 0,5 kilomètre à la minute! Malgré tout, les passagers sont plutôt compréhensifs et l’attente se fait dans le calme! Faut dire que le personnel à bord est très sympathique et très professionnel!

Lorsque l’autre train arrive, nous évacuons le notre pendant que le personnel procède à l’arrimage du train défectueux et une fois ceci fait nous entrons dans le nouveau train qui nous conduira jusqu’à la gare de Belvès. C’est finalement avec un retard de 2h43 que j’arrive à destination. Sauf que madame Vergne qui devait venir me chercher n’y est plus et que je n’ai ni son numéro de téléphone, ni quelconque moyen de contacter quelqu’un car la gare est fermée et qu’il n’y a pas de téléphone public à proximité. Même s’il y en avait un, les téléphones français n’acceptent pas la monnaie! Heureusement, un des employés de la SNCF m’offre de me conduire jusqu’à Monpazier qui se trouve à 16 kilomètres d’ici.

Après avoir déposé ma valise à la maison, je me rends au village pour manger au resto car évidemment je n’ai rien à manger et tous les commerces sont fermés. Sauf que la saison touristique n’est pas encore commencée et la plupart des restos sont fermés! Une chance, le Bistrot 2 est ouvert. Il est situé dans la bâtisse qui abritait l’Hôtel de Londres, où j’ai passé beaucoup de temps aux 2 flippers du temps où j’habitais à Monpazier. C’est la première fois en 30 ans que j’y retourne! Pfff! Ce que le temps passe vite!

J’entre par le bar et je ne peux m’empêcher de jeter un œil vers la droite où se trouvaient les flippers. J’ai même cru y entendre encore leur douce musique mais probablement l’ai-je rêvé car il n’y a plus aucune trace de flippers depuis belle lurette! Une fois attablé je commande une salade de poulet XL accompagné d’un verre de rosé. J’entame le dernier roman de Marc Lévy « Si c’était à refaire » et ainsi, je déclare mes vacances officiellement commencées! YÉ!

Lorsque le serveur dépose ma salade devant moi, je vois le regard des clients autour de moi qui semblent amusés de voir ma réaction devant cette portion plus que généreuse! Certains sourient lorsque je sors mon appareil photo afin d’immortaliser cette assiette! Moi qui avais peur d’avoir encore faim lorsque j’ai
commandé, je suis repu lorsque je la termine!

Lorsque je quitte le restaurant vers 22h00, je rentre à la maison en empruntant le chemin de
mes retours de l’école de jadis. Juste avant d'arriver à la maison, une de mes voisines est sur le bord de la route et comme dans le temps, je discute un peu avec elle et je la prends même en photo! Oh la vache, elle n'a pas le sourire facile!

C'est fou, il est passé 22h00 et le soleil n’est pas encore couché! Et les jours n’ont pas fini de s’allonger! Je ne sais pas qui de lui ou de moi s’est couché le premier ce soir!

Belvès c'est ici.

Liste des premières :

- Première panne de train
- Première à l’Hôtel de Londres depuis 30 ans

1 commentaire:

  1. Fiou !!!! Heureusement que l'employé de la SNCF était là, parce que pour y avoir pris le train à Belves, bien c'est au milieu de nulle part. Quelle chance pour toi.....

    Martine

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