mercredi 31 juillet 2024

Mercredi 31 - Génolhac 

Une carte postale de Génolhac.


La météo annonce encore une journée chaude pour aujourd'hui alors quoi de mieux pour se rafraîchir qu'une petite ballade de deux heures avec Majoly. Direction Génolhac, dans les Cévennes, où, paraît-il, il fait plus frais qu'ici! L'officière de Barjac me l'avait recommandé pour son charme et le couple d'hier à la plage a beaucoup apprécié également. Alors même si je m'étais dit que ça ne me tentait plus de faire plus de faire autant de route pour aller dans un village, je me donne la permission de changer d'idée. Après tout, personne ne m'attends, je n'ai de compte à rendre à personne, et rien ne presse, je suis en vacances!

Je fais une escale repas chez Flunch où, pour 7,99 euros j'ai droit à une assiette de saucisse grillée et des légumes à volonté (j'ai même découvert que pour 1 centime de plus, j'ai droit à un des trois desserts proposés, il y a juste un idiot qui ne le prendrait pas!). Sitôt mon dessert et mon café terminé, je mets en route, je ne m'arrête que quelques minutes (françaises, les minutes!) à l'OT de Barjac pour saluer mes copines officières et les remercier pour leurs suggestions et les informer que je me rends à Génolhac. La plus jeune officière de la dernière fois n'est pas là aujourd'hui mais je fais la connaissance d'une autre officière! 

Enfin bref, l'heure avance et je ne suis toujours pas rendu à destination. Lorsque je reprends la route, il n'est plus question que je m'arrête en chemin. Sauf que... quand j'arrive à Saint-Ambroix, Majoly a soif! Une fois désaltérée, on reprend la route. Prochain arrêt Génolhac! Mais lorsque j'arrive à Bessèges et que je passe devant la ressourcerie où j'avais pris des photos à l'intérieur pour Jacques, le soir en regardant mes photos de la journée, je m'étais rendu compte que je n'en avais pas pris de l'extérieur! Je suis tenté de m'arrêter mais trop tard, il faudrait que je fasse demi-tour! Tant pis, je m'y arrêterai sur le chemin du retour! 

Tu ne me croiras peut-être pas, mais finalement j'arrive à Génolhac. Lorsque je stationne sur la rue Pasteur, je ne suis qu'à 200 mètres de l'Office de Tourisme, je n'ai encore rien vu du village mais déjà cette rue me plaît! Et quand je tourne sur la Place du Colombier, WOW! Je sais déjà que je vais me plaire ici! Évidemment, politesse oblige, je vais transmettre les salutations des officières de Barjac à l'officière de Génolhac et j'en profite également pour lui demander s'il existe un plan du village... et oui! Après avoir discuté quelques minutes (françaises, les minutes!) et armé du plan de ce tout petit village, me voici parti à l'aventure! 

À quoi me sert un plan du village, avec un itinéraire conseillé si, dès la première intersection, je ne le respecte pas! C'est probablement très beau si je continue tout droit comme il est indiqué mais comment résister à la tentation d'aller à droite alors que ce que j'y vois est aussi très beau! De toute façon, d'après ce que je vois sur le plan, le village n'est pas très grand, peu importe par où je passe, je vais avoir le temps d'en faire le tour! 

Sauf que je n'avais pas prévu l'imprévisible! En me rendant jusqu'à l'ancienne usine par la rue du Chef de Ville, je passe devant chez Nicole et Michel, une charmante petite maison, que je ne prends pas tout de suite en photo, pour l'instant je ne prends qu'une photo de la boîte à lettre, je prendrai la maison en revenant de l'usine puisqu'il n'y a pas d'autre rue pour retourner au village. Lorsque j'arrive au pied de la cheminée de l'usine... ben c'est un stationnement! De l'usine il ne reste que cette immense cheminée et une facade complètement perdue dans la végétation que l'on peut voir uniquement de la route, pas du parking!

Je ne l'avais pas pris en photo non plus car j'avais le soleil qui m'éblouissait mais il n'a pas vraiment changé de place quelques instants plus tard quand je retourne vers le village. C'est quand j'arrive devant chez Nicole et Michel que j'ai rendez-vous avec l'imprévisible! Nicole est devant la maison en train d'arroser ses plantes. Je lui dis que je trouve sa maison charmante avec sa porte et ses volets bleus et nous voilà partis pour une petite discussion. Et c'est là qu'elle me dit que je peux passer par le petit chemin entre sa maison et sa voisine pour descendre vers la rivière. Je n'osais pas, je pensais que c'était privé mais elle me rassure en me disant qu'il s'agit d'un chemin communal. 

Je ne me fais pas prier et je commence ma descente vers la rivière lorsque je croise Totor! Totor aime bien les chiens mais il ne se gêne pas pour dire aux maîtres qu'il n'aime pas les crottes! Je prends une photo de Totor et continue vers la rivière. Une fois au pied de celle-ci, il doit y faire au moins 5 degrés de moins que sur la route! Ah que ça fait du bien! Je suis là depuis un petit moment à prendre des photos et profiter des sons de la nature quand Nicole et, probablement sa petite fille, arrivent pour rincer des jouets dans la rivière. Nous revoilà parti et c'est là que je lui demande si c'est bien elle Nicole. Surprise, elle me répond par l'affirmative et me demande comment ça se fait que je le sache! C'est là que je lui avoue m'être arrêté plus tôt et avoir pris une photo de sa boîte à lettre car mon ami d'enfance s'appelle Michel et qu'il a épousé une Nicole. 

Lorsqu'elle remonte vers chez elle, elle me dit que je peux marcher au bord de la rivière en direction du village, j'y croiserai un escalier qui remonte vers la route. Ça fait tellement de bien cette fraîcheur que je vais prolonger ce moment le plus longtemps possible. Sauf que les rives de la Gardonnette ne sont pas aménagées et c'est assez casse-gueule. Ce n'est pas le moment de glisser et de tomber à l'eau, pas que ça ne me ferait pas du bien, mais je ne suis pas certain que ma tablette et mon appareil photo apprécieraient. Je ne marche pas très longtemps que déjà je croise le dit escalier. Je commence à monter et j'arrive à la terrasse d'une maison. Je traverse la terrasse et l'escalier se poursuit et contourne la maison. 

Lorsque je suis presque arrivé au niveau de la rue, je passe devant la porte du garage qui est grande ouverte et à l'intérieur une dame sursaute en me voyant sortir de sa terrasse. Elle me demande d'où je viens comme ça! Je lui dis que je suis descendu à la rivière par le chemin communal à côté de chez Nicole et Michel (du "name dropping" local ne peut pas nuire!) et que c'est Nicole elle-même qui m'a dit que je pouvais marcher sur le bord de la Gardonnette jusqu'à l'escalier qui remonte vers le village! "Ah bon, si c'est Nicole qui vous l'a dit ça va mais l'escalier dont elle vous parlait est un peu plus loin! Elle m'indique que le bout de chemin où je me trouve est aussi communal mais que le prolongement est privé car il passe sur son terrain, bla-bla-bla jusqu'à ce que l'imprévisible se pointe de nouveau, autant pour elle que pour moi! 

V'là t'y pas que monsieur le maire débarque devant "son" chemin communal accompagné d'un autre homme, et qu'ils descendent vers la rivière. On les entends clairement parler que jadis il y avait un petit pont qui traversait la rivière et qu'il rejoignait l'autre chemin en face qui conduisait vers l'église et le lavoir. Quand ils remontent, la dame qui, elle aussi a tout entendu, commence à grimper dans les rideaux (je n'ai jamais vu ces fameux rideaux!) et commence à dire que le chemin n'est communal que jusqu'à sa maison mais monsieur le maire ne l'entend pas ainsi et le ton monte tellement que le mari de madame sort de la maison et le combat de mot se poursuit de plus belle. 

De ce que j'ai compris, pendant des des décennies, la commune n'a jamais entretenu ce chemin mais il demeure LA propriété de la commune et que maintenant la commune a bien l'intention de reconstruire le pont et rétablir la liaison avec le reste du village. Je profite du combat de coq qui se poursuit pour saluer la madame en lui souhaitant bonne chance et je m'éclipse. La maison de Nicole et Michel n'est qu'à 100 mètres et comme je ne l'ai toujours pas prise en photo, je m'y rends car je ne repasserai plus par ici.

Au moment où j'arrive devant la maison, voilà que l'imprévisible en sort au même moment! Vous devez être Michel, lui dis-je. Effectivement, c'est bien lui et me revoilà parti dans une discussion qui se prolonge et à laquelle se joindra un nouveau personnage. Et voilà qu'on remonte dans le temps et j'en apprends un peu plus sur l'histoire du village... et des chemins communaux! Mais les minutes (françaises, les minutes!) s'égrennent et je n'ai pas vu grand chose encore de ce village où les gens ont de la jasette!

À nouveau, je m'éclipse en saluant Michel et le nouveau personnage... sans avoir pu prendre une photo de la maison de Nic et Mic! Évidemment, le plan du village a pris le bord, je visite au pif! Quand je vois quelque chose de beau, ben je vais voir de plus près, je me suis même aventuré dans des endroits qui ne figuraient même pas sur le plan. Puis à un moment j'arrive devant le petit café que je trouvais charmant au début de ma visite (et que je trouve toujours aussi charmant!), et l'inévitable (le nouveau personnage!) est assis là en compagnie de Jean-Pierre, dont il m'avait parlé plus tôt, et qui s'avére être une encyclopédie sur deux pattes et qui, lui aussi a de la jasette en ti-pépère! Si les cloches de l'église n'avaient pas sonné huit fois, je serais encore là! 

Quoi? Il est 20h00? Juste pour me rendre à Barjac, j'en ai pour au moins une heure et c'est certain que les restos ne prendront plus de clients. Pas certain non plus que je trouve un resto ouvert après 22h00 dans Avignon. Si le Festival n'était pas terminé, il n'y aurait aucun problème mais là, c'est une autre histoire! Ma seule chance de ne pas être pogné à manger du McDo, ou pire, du Beurkger King, c'est de manger ici, à Génolhac, dans un des deux restaurants de l'endroit. Le premier que j'ai croisé tantôt ne semblait pas vouloir concorder avec mon budget, j'espère que le second sera plus abordable! 

Heureusement, il l'était et en plus c'était bon... sauf au niveau de la cuisson de la viande! Comment se fait-il que les Français ne comprennent pas le français? Il me semble être vraiment clair quand on me demande "Et pour la cuisson?", je réponds "Super méga très très cuit, je n'aime pas le sang!". Ben encore une fois j'ai eu droit à un Burger au coeur rouge!

La nuit est tombée quand je quitte finalement le village que je n'aurai pas eu le temps de visiter au complet! Tout ça parce que le monde a trop de jasette et que les minutes françaises s'écoulent encore plus vite quand le village est beau! 

Ah oui pis pour la photo de la ressourcerie à Bessèges, ben on oublie ça itou!

 


mardi 30 juillet 2024

Mardi 30 - La Plage du Roy

Une carte postale de la Plage du Roy.


Je n'ai pas été gentil avec toi hier en ne te disant pas où je prévoyais aller aujourd'hui! Il faut que tu saches que, mis à part hier lorsque je t'ai écrit, moi-même je ne sais jamais à quel endroit j'irai lorsque je me lève le matin. Sauf qu'hier, j'ai eu tellement chaud toute la journée, je ne savais pas quoi faire ni où aller pour trouver un peu de fraîcheur que je me suis dit, demain il va faire aussi chaud alors je vais me trouver un endroit où passer la journée à l'ombre et aller me baigner.

La semaine dernière quand je suis passé à Barjac, l'officière m'avait parlé de la Plage du Roy près de Méjannes-le-Clap en me disant que je pourrais même y dormir avec Majoly car seulement les "camping-car" n'y sont pas admis! Après ma visite de Rochegude, j'étais allé repérer l'endroit pour m'assurer de pouvoir y dormir et c'était bien écrit que toute forme de camping était totalement interdite. Donc pas question que je dorme là, de toute façon c'était vraiment trop isolé, je ne me serais pas senti en sécurité. Par contre, la plage, au bord de la Cèze était géniale, tellement que je n'avais pas résisté à y faire une trempette! 

C'est donc là que je vais aujourd'hui. Lorsque j'arrive, il y a quand même pas mal de monde mais je me trouve un bon coin à l'ombre où pendant la journée, entre 2 baignades, je retombe en enfance, au temps où j'allais chez les mamies! Je suis tantôt chez mamie Costes, tantôt chez mamie Lacapelle! C'est immanquable, je m'y revois comme si j'y étais! Tantôt je suis à Lacapelle, dans la salle à manger où jamais on n'y a mangé, tantôt à Monsempron, dans la cuisine, avec sa table en formica et son coucou qui sortait toutes les 30 minutes pour nous coucouter l'heure (ou la demi-heure), la seule pièce de la maison que j'ai vraiment connu. Tout ça parce qu'en lisant le livre "Mémé" de Philippe Torreton. Dans sa mémé, je reconnais tellement mes mamies et toutes les mamies françaises que j'ai connu. Je l'ai pratiquement lu au complet, il ne me reste plus qu'une vingtaine de pages à lire. 

Je l'aurais probablement terminé si je n'étais pas allé me rafraîchir dans l'eau et que je ne commence à discuter avec un couple qui visite aussi la région et que partagions nos coups de coeur. C'est à cause d'eux (ou grâce à eux) que j'irai fort probablement jusqu'à Génolhac car ils ont adoré.

lundi 29 juillet 2024

Lundi 29 - Orange

Une carte postale d'Orange.



Aujourd'hui il fait (encore) très chaud! Je visite un maximum d'endroits climatisés, dont le IKEA d'Avignon. Ne sachant plus trop où aller pour trouver de l'air frais, je décide de rouler, tranquillement, pas vite, jusqu'à Orange pour profiter de la clim de Majoly. Parce qu'entre Avignon et Orange, il n'y a qu'une trentaine de kilomètres, il n'y a pas réellement une différence de température. Mais c'est aussi parce que j'ai envie d'y aller manger. Ça fait déjà quelques années que je n'y suis pas allé manger. Je me souviens qu'il y avait un petit restaurant où j'y mangeais très bien et pour pas cher, Place de la République, en plein cœur du quartier historique. 

Même si ça fait quelques années que je n'y suis pas venu (sauf au McDo à côté de l'entrée (ou la sortie) de l'autoroute, pour prendre un café et profiter de la connexion Internet), je ne suis pas trop perdu. Après avoir stationné Majoly en dehors du centre-ville, c'est avec Junior que je vais dans le coeur de la ville. Sans difficulté, Junior retrouve la Place de la République et le même poteau qu'il n'avait pas revu depuis longtemps. Je vais prendre mon temps pour manger, ils ont certainement bien des choses à se raconter depuis le temps qu'ils ne se pas vus. 

Je ne me souviens plus du nom du restaurant mais je me rappelle très bien que les parasols sur la terrasse étaient rouges, juste à côté des parasols noirs du restaurant voisin. Là, plus de parasols rouges, que des noirs! Le local où se trouvait mon resto abrite aujourd'hui la cuisine du resto voisin qui occupe à lui seul, tout un côté de la Place. Après un coup d'oeil au menu, je retrouve la fameuse salade de chèvre chaud que je prenais quand j'y venais! 

Comme dans le temps, je me régale! De temps en temps, un petit coup de vent se fait sentir et ça fait vraiment du bien. Une fois ma salade terminée je crois qu'avec la chaleur que nous avons eu aujourd'hui, je mérite bien une petite boule de sorbet au citron. Je peux juste te dire que la boule est délicieuse et rafraîchissante à souhait mais elle n'est vraiment pas petite et en plus elle est couronnée d'un bon morceau de meringue croutillante! 

Ça fait longtemps que je n'avais pas mangé de meringue! Ça me rappelle le temps où j'habitais à Monpazier et que j'allais m'en acheter chez Lacan en revenant de l'école. Je me souviens qu'à l'époque, elles ne coûtaient que 20 centimes alors que le franc valait environ 25 cents. De nos jours, quand je suis à Monpazier, je vais toujours à la même boulangerie, mais il y a longtemps que monsieur Lacan a pris sa retraite, et c'est maintenant Isabelle et Damien qui l'occupe. Par contre, je n'ai jamais remarqué s'il y avait des meringues! Va falloir que je vérifie à mon retour! 

Le ventre plein, je me promène un peu dans Orange mais la fatigue commence à se faire sentir, il est temps de regagner l'aire de repos la plus proche, celle de Mornas-Village, située juste en face de la forteresse, que j'ai visité il y a quelques années! Comme demain il doit faire aussi chaud qu'aujourd'hui, je sais déjà où je vais aller! Mais je te dirai ça demain... au cas où je changerais d'idée! 


samedi 27 juillet 2024

Samedi 27 - Avignon

Une carte postale d'Avignon.


Quelle chaleur ce matin en me levant! Je suis encore crevé de ma journée d'hier alors je décide, comme ça, sans préavis, qu'aujourd'hui, samedi 27 juillet 2024, que je prends une journée de congé! Je pense même que je vais laisser tomber Génolhac car en consultant Miss Mapse, j'en suis à 2 heures de route, donc 4 heures aller-retour, mettons que ça me refroidit un peu. Ce qui m'embête le plus c'est que je ne sais jamais si je vais trouver un endroit où souper le soir et que les restos ferment tôt et que bien souvent, il faut avoir réservé à l'avance! Comment veux-tu que je réserve à l'avance si je ne sais même pas où je serai! 

Donc, puisque je suis à la maison, à Avignon, je vais me la couler douce. Un coup d'oeil sur les films à l'affiche au cinéma Utopia et manque de chance, j'ai déjà vu la plupart des films et ceux que je n'ai pas vu... c'est parce qu'ils ne m'intéressent pas! Dommage, avec ce soleil de plombs, je n'aurais pas craché sur une salle obscure et son air climatisé! Puisque demain c'est dimanche et qu'ici le dimanche, les commerces sont fermés (certains sont ouverts jusqu'à midi) pourquoi ne pas en profiter, après être allé manger chez Flunch, de faire un tour chez Auchan, Marie-Thérèse aimerait certainement pouvoir m'y accompagner! 😉 

En plus de mes 6 bouteilles d'eau, j'ai acheté une bouteille de gel douche Le Petit Marseillais "minéraux & bois de cèdre". J'ai bien aimé celui que j'avais acheté l'année dernière "pin maritime & eucalyptus" et que je vais terminer ces prochains jours. J'ai déjà hâte de l'essayer! Je me rends au coin des rues Combe et De la Folie pour y déposer Majoly mais maintenant, qu'est-ce que je fais? La ville est plutôt tranquille maintenant que le Festival est prématurément terminé à cause des "oeufs limpides" de Paris! Tiens, et si j'allais sur l'île de la Barthelasse, en traversier, pour promener Junior, il aime bien cet endroit où les voitures sont moins présentes. 

En descendant du traversier, je vois qu'il y a une route juste en face, cachée par des buissons, ce doit être pour ça que je ne l'avais jamais vu auparavant. Je ne sais pas jusqu'où elle va me mener mais ce n'est pas grave, il n'y a personne qui m'attends. Finalement elle longe le camping et une fois au bout, je tourne à gauche pour retourner dans un coin de l'île que je connais mieux. Avec Junior, nous allons nous étendre dans le gazon, juste en face du pont Saint Bénézet, mieux connu par son autre nom; Le Pont d'Avignon. Le gazon est plutôt sec et la terre est dure mais heureusement, elle est plate. Non, non, je ne suis pas devenu conspirationniste, la Terre avec un "T" majuscule est bien ronde, je parle de la terre avec un petit "t", celle qui est sous le gazon sec. 

Donc tous les deux allongés, ma tête sur sa selle en guise d'oreiller, nous piquons une petite sieste! Sa selle n'est pas plus confortable pour ma tête que pour mon coccyx mais au moins je n'ai pas sali mon chapeau. C'est maintenant le temps de retourner en ville, de nouveau en traversier, car je commence à avoir faim! Pour une troisième fois cette année, je retourne à mon restaurant vietnamien préféré! C'est
qui qui va se régaler? Bon, je suis gentil, je partage avec toi!


jeudi 18 juillet 2024

Jeudi 18 - Rivesaltes 

Une carte postale de Rivesaltes.


Première nuit près de la Méditerranée. J'ai très bien dormi, mieux que dans n'importe quel lit! Et même si ce n'est pas la canicule, j'ai bien apprécié mon ventilateur alimenté par ma batterie portative. Merci Jacques pour l'idée! 

Ce matin je me rends à Rivesaltes pour aller saluer Samantha et sa collègue, dont je ne connais pas le prénom mais qui me fait penser à Laura, à l'Office de Tourisme et lui montrer que j'utilise toujours le sac en lin aux couleurs de Rivesaltes qu'elle m'avait offert l'an dernier. J'en profiterai également pour aller saluer Léa à la gare. Lorsque j'entre dans l'Office, c'est une autre officière, Armelle, qui m'accueille. Je la salue et je lui demande si Samantha est en congé aujourd'hui. Elle m'apprend qu'elle a quitté la région et changé de carrière. Voilà un nouveau deuil à faire pour moi. En plus, je n'y vois pas non plus de trace de Laura. 😪

En sortant de l'OT, j'enfourche Junior pour me rendre jusqu'à la gare. Lorsque j'arrive devant le petit local où se trouvait Léa l'année dernière, je me bute à une porte close. Définitivement? Je ne sais pas, mais juste à côté de la porte il y a toutes les informations à scanner avec son "Smartphone". Ce serait vraiment triste qu'elle se soit fait voler sa job par un cr1$$3 de téléphone. Je pense que j'ai vraiment eu de la chance de visiter Rivesaltes et faire mon voyage en train Rouge l'an dernier. Le côté charmant des rencontres avec des personnes d'une grande gentillesse n'est plus au rendez-vous! 😪

Bon ben puisque c'est comme ça, je vais aller soigner mon dos dans un bon bain d'eau salée du côté de Gruissan Plage... en espérant qu'elle y sera encore. 

Pffff! Il y a trop de touristes à la plage! Je tourne en rond longtemps pour trouver une place... que je ne trouve pas! Faque je vais allé me baigner ailleurs! Avant de partir de Monpazier, j'avais vu un documentaire à la télé sur les destinations saturées de touristes! Je viens de le vivre! Bon ben si c'est comme ça, je pense que je ne vais pas rester très longtemps dans la région de Narbonne! Bye-bye Narbonne. 


mercredi 17 juillet 2024

Mercredi 17 - Narbonne

Une carte postale de Narbonne. 



Enfin, le grand jour est arrivé, je vais quitter Monpazier pour enfin commencer les VRAIES vacances. Il fait un soleil magnifique, le trajet vers la Méditerranée ne sera que plus agréable. Comme j'ai déjà préparé la voiture hier, il ne me reste plus qu'à embarquer mes oreillers et quelques petits trucs de dernière minute quand... crac! Ayoye! Mon dos! C'est pas vrai, tu ne m'empêcheras pas de partir aujourd'hui! Le temps d'aller porter mon insuline chez Jeannot, le recyclage à Monpazier, je suis de retour pour prendre une bonne douche. Avant de quitter je vais couper l'arrivée d'eau et l'électricité, je ferme le portail derrière moi et voilà, Bonsoir... je suis parti! Bon, toi ça t'as pris moins d'une minute à lire ce qui moi, m'a pris plus de 3 heures à faire!

Désolé Majoly mais c'est Miss Gougueule Mapse qui sera ma copilote. C'est pas que je ne t'aime pas, bien au contraire, c'est juste que, comme moi, tu ne rajeunis pas et je ne veux pas que tu te casses la tête à trouver un itinéraire alors que la Miss Mapse est là, pas question qu'elle se la coule douce! 

Lorsque j'arrive à Fumel, je voulais faire un détour par chez 

Monique et Michel comme je le fais à chaque année... même quand ils sont au Québec comme c'est le cas aussi cette année, mais lorsque j'arrive au rond-point de l'Avenue de l'usine, il y a une déviation! Tant pis, ce sera pour une prochaine fois!  

Le trajet jusqu'à Narbonne s'est très bien passé. J'ai fait ma traditionnelle halte café au McDo de Castelsarrasin juste avant de prendre l'autoroute que je quitte aussitôt après avoir franchit Toulouse. C'est donc par la route départementale que je me rends jusqu'à ma destination, le cinéma CGR Narbonne où je vais voir le film Le Larbin, avec Kad Merad et Clovis Cornillac, qui prend l'affiche aujourd'hui.

Le jeune homme à la caisse du cinéma me demande:

- "Vous avez droit à une réduction?"

- "Si vous voulez!" lui répondis-je. 

Ça les a fait sourire à lui et sa collègue, je paye et quand je regarde mon billet, je constate que j'ai eu droit au tarif réduit! 😁 

J'ai bien aimé le film malgré le fait que j'avais vu la bande-annonce. Je l'aurais probablement encore plus apprécié si je ne l'avais pas vu car l'effet de surprise n'y est plus! Après le film, je poursuit ma route jusqu'à Sigean où je prends à nouveau l'autoroute pour me rendre jusqu'à l'aire de service de Lapalme où ma place de stationnement favorite est libre ainsi que le poteau de Junior! C'est maintenant le temps de ma première nuit de l'année avec Majoly. 

vendredi 12 juillet 2024

Vendredi 12 - Villeréal

Une carte postale de Villeréal. 


C'est aujourd'hui que Majoly va se faire soigner aux freins et qu'elle va recevoir ses nouvelles chaussures sur mesure et ensuite les vraies vacances pourront enfin commencer! Finalement j'y ai repensé et je pense que si je pars en début d'après-midi samedi, le gros du trafic devrait être passé et en plus, le soleil sera au rendez-vous. Avec un peu de chance, je pourrai probablement avoir le temps de me tremper les orteils dans la mer!

Lorsque j'arrive au rendez-vous de Majoly à 14h00, Fred, le "pneudologue" de Majoly m'informe que ses nouvelles chaussures ne sont pas encore arrivées, il a tenté de rejoindre son fournisseur pour s'assurer qu'ils sont bien en route mais sans succès car il tombe sur le répondeur. Il me demande si je peux repasser dans 45 minutes, une heure! Pas de problème, je vais aller prendre un café sur la place de Villeréal. Je stationne près de chez Laura, remonte à pied sur sa rue, les volets sont clos, normal, elle doit travailler! Je continue jusqu'à la place où je prends mon café (20 centimes de moins qu'à Monpazier!). 

Lorsque que je retourne vers Majoly, je descend la rue derrière chez Laura et je vois une voiture qui ralentit à ma hauteur et la vitre qui se baisse. Je me demande bien ce que me veut cette "chinoise". Mais... mais... c'est Laura! On ne peut pas vraiment se parler ici dans la rue mais elle m'invite à passer chez elle, pas longtemps car elle a un rendez-vous dans moins d'une heure...

Une fois chez elle je lui raconte les petits malheurs de Majoly et que je dois retourner au garage pour voir s'ils ont reçu les chaussures mais elle me propose de les téléphoner. Hélas, Fred m'informe que le fournisseur ne les avait pas en stock et qu'il va les recevoir seulement mardi! Bon ben mon départ de Monpazier est encore retardé! Mon périple risque d'être pas mal court cette année! 😪 Ça c'est la mauvaise nouvelle du jour! La bonne c'est que j'ai croisé ma cousine Laura par hasard. 😃 On a discuté un peu car les minutes françaises s'écoulent toujours aussi rapidement. 

Puis ce soir, je termine la journée au cinéma... sur la place de Monpazier! Au programme, le film "Les chèvres" avec Dany Boon, tourné à Monpazier!

jeudi 11 juillet 2024

Jeudi 11 - Monpazier

Une carte postale de Monpazier. 


Ce matin, il n'y a pas d'électricité à la maison. Le ciel est encore gris et il y a encore des flaques d'eau sur le balcon. Il y a certainement encore eu des orages dans le coin. Une chance, c'est jeudi, jour de marché! Le temps d'y monter, à pied, car le temps pour trouver une place de stationnement, et d'en trouver une, c'est souvent plus long (et plus loin!), l'électricité sera peut-être revenue à mon retour. Je suis optimiste, je ne prends pas le parapluie! 

Après une visite rapide de quelques minutes (françaises, les minutes!) au Crédit Agricole, je passe devant l'ex Hôtel de Londres et Ô surprise, il y a un nouveau camion à pizza! Devine un peu c'est qui qui va se régaler d'une pizza au fromage de chèvre et au miel pour dîner? Miam! J'ai faim! Mais bon, il est encore tôt, j'ai le temps d'aller me promener au marché. 

Comme dans l'temps, je vais squater l'internet de l'Office de Tourisme de Monpazier pour vérifier si j'ai des messages! Je prendrais bien mon café quotidien sur la place mais avec tous ces touristes venus au marché, il n'y a pas une seule table de libre. Ce n'est pas grave, je repasserai cet après-midi lorsque le flot d'étrangers sera parti sous d'autres cieux. Après avoir pris quelques photos, je suis à nouveau devant l'Office de Tourisme quand à 11h45, un coup de tonnerre annonce la fin un peu précipitée du marché. La marchande près de moi s'est ruée sur ses boîtes pour commencer à ramasser sa marchandise. Quelques touristes ont commencé à déserter la place quand quelques gouttes tombent. De mon côté, je suis en route vers le camion à pizza pour commander mais je lui dis (au pizzaïolo, pas au camion!) que je la paye tout de suite mais que je repasse la prendre dans une quinzaine de minutes. Il y a quelques années, je m'étais fait surprendre par une pluie torrentielle alors que j'étais à mi-chemin entre Monpazier et la maison, j'étais trempé jusqu'aux os (et ma pizza aussi, même si elle n'avait pas d'os!) à mon arrivée à la maison. Cette fois-ci, je vais chercher la voiture et je vais récupérer ma pizza qui restera au sec (et moi aussi!).

Le temps d'arriver à la maison, le vent a chassé les nuages et c'est sous un beau ciel de nouveau bleu que je ramasse ma pizza! L'odeur de ma chèvre et miel se propage dans la voiture et je te le redemande, c'est qui qui va se régaler d'une pizza au fromage de chèvre et au miel pour dîner?

Ben ce n'est pas moi! Cette pizza n'a rien à voir avec les pizzas de l'ancien camion. C'est très décevant! Bon elle n'est pas si mauvaise mais ce n'est pas ce à quoi je m'attendais! 

Ce n'est qu'en fin d'après-midi que je retourne au village, il est un peu tard pour y prendre un café, surtout si je veux enfin pouvoir m'endormir tôt ce soir. Je ne veux pas rater mon rendez-vous demain au garage. Je ne sais pas encore si je quitterai Monpazier samedi ou dimanche car aux nouvelles ils ont annoncé qu'il y aurait plusieurs centaines de kilomètres de bouchons sur les routes cette fin de semaine. Dimanche serait probablement moins risqué! Bon, je verrai ça demain! 

mercredi 10 juillet 2024

Mercredi 10 - Monpazier

Une carte postale de Monpazier. 




Des nouvelles de Majoly, elle ne se plaint pas mais elle a besoin de nouveaux souliers (pneus) et de nouveaux freins. En sortant du contrôle technique hier à Villeneuve, je me rends chez Leclerc Auto afin de pouvoir corriger la situation mais... ils n'ont pas de places disponibles avant le 20 août! Pas juillet, août! 
BEN VOYONS DONC! 

La femme au comptoir me dit que c'est juillet, la période des vacances, ce n'est pas le bon moment pour faire l'entretien de sa voiture, c'est au printemps qu'il faut le faire! Heille, rajoute pas l'insulte à l'injure! 

Ce matin, je vais au garage à Monpazier et je demande s'il est possible de faire le changement de pneus et de freins mais... ils n'ont pas de places disponibles avant 2 semaines! 
BEN VOYONS DONC! 

Je lui demande si elle peut me garder le rendez-vous pour le 24 mais que je vais essayer de trouver un autre garage qui pourrait faire la job avant! Mais elle me dit que non, que si je prends le rendez-vous elle va commander les pièces et que je ne peux plus annuler! Je lui dis de ne rien commander aujourd'hui, je vais faire une vérification et que je lui confirmerai cet après-midi si je prends le rendez-vous ou pas.

Je me rends au garage Renault à Villeréal et j'explique la situation et...
BEN VOYONS DONC!

Il peut avoir les freins demain et les pneus vendredi. Il me donne donc rendez-vous pour vendredi... dans 2 jours! OUF! Bon, je ne crierai "VICTOIRE" que lorsque les travaux seront complétés. 

En attendant je ne peux toujours pas trop rouler tant que ce n'est pas fait! 
J'ai profité que j'étais à Villeneuve hier pour mettre à jour mon téléphone. J'avais acheté une nouvelle carte SIM à Bergerac la semaine dernière mais ça ne fonctionnait pas! L'employé du Leclerc a tripoté mon téléphone pendant quelques minutes puis il a fait un appel avec mon téléphone et "bingo!" ça fonctionne! 

En revenant vers la maison, je m'arrête chez Jeannot car je dois recevoir une lettre chez lui et comme il ne l'a pas encore reçu, il me dit qu'il me téléphonera sur mon cell (en France on dit portable, ou Smartphone!) et c'est là que je lui dis que je ne sais pas à quoi ressemble ma sonnerie! Pas de problème, il sort son portable et me téléphone! 
BEN VOYONS DONC! 

Sur l'écran, je vois que je reçois un appel mais le téléphone ne sonne pas et ne vibre pas non plus! Avec Jeannot on joue avec les réglages et rien à faire, il reste muet! J'en ai plein mon casque, d'un élan j'envoie mon téléphone le plus loin que je peux... mais heureusement il est resté au fond de ma main avant de le mettre dans mon sac à dos, je regarderai ça à tête reposée à la maison, là il faut que je quitte car le match France-Espagne va bientôt commencer! 

Je ne sais pas ce que j'ai fait, mais après plusieurs manoeuvres, je ne touche plus à rien car il a retrouvé la voix... ou la sonnerie! 
BEN VOYONS DONC!

mercredi 3 juillet 2024

Mercredi 3 - Monpazier

Une carte postale de Monpazier.


Deuxième café à Monpazier en continuant ma lecture... malgré le vent!
 

 



mardi 2 juillet 2024

Mardi 2 - Monpazier

 Une carte postale de Monpazier.


Il y avait une chose que je devais absolument faire aujourd'hui à Monpazier, passer à la médiathèque pour me procurer un livre à lire en prenant mon premier café sur la place! Une nouveauté cette année, la preuve que c'est bel et bien moi qui est attablé sur la terrasse! 😛 Non mais tsé! 🤣

Et avant que Martine ne me le demande, mon livre c'est "Le moulin de Pologne" de Jean Giono, un vieux livre de 1952, aux pages jaunies, que plusieurs paires de yeux (et peut-être même l’œil de quelques borgnes) ont parcourues dans ces presque 3/4 de siècle, et qui ne m'a rien coûté vu son piteux état. Comme je n'avais trouvé aucun roman digne de faire mon bonheur dans ceux en vente pour la modique somme de 1 euro, la médiathécaire, devant mon air affligé, m'a montré une vieille boîte où se trouvaient ces quelques petits bijoux, presque en décomposition, dont plus personne (hélas!) ne veut.

C'est un petit bouquin que j'avais ramassé

Il était tout en pleurs dans le fond d'un carton

Quand il m'a vu passer, il s'est mis à crier

"Monsieur ramassez-moi, chez vous emmenez-moi"

"Les lecteurs m'ont oublié, je suis tombé, je suis malade"

"Si vous n'me cueillez point, je vais mourir quelle balade"

"Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure"

"Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture"

Merci Félix! 😉 


Ah oui, le café, lui, est comme toujours, savoureux! 😋


lundi 1 juillet 2024

Lundi 1 - Monpazier

Une carte postale de Monpazier.


Home sweet home, comme disent les français! Et les Bleus qui gagnent! Que demander de plus?


Lundi 1 - Toulouse

Une carte postale de Toulouse.


La Briocherie des 3J, juste à côté de mon hôtel, comment faire pour ne pas craquer? Jacques, ce matin j'ai mangé un Pastel de Nata à ta santé alors qu'aujourd'hui commence ton périple... et aussi un peu le mien! 😉
Ce n'est qu'une des vitrines de la boulangerie, je ne voulais pas trop te faire saliver... ni moi non plus quand je reverrai cette photo dans le futur!
 
Bon je file à la gare, il ne faudrait pas que je rate mon train!