Une carte postale d'Avignon.
C'est immanquable, lorsque je viens à Avignon, je fais toujours le même "pèlerinage", soit la tournée des lieux où j'ai croisé mon pote Louis-Noël depuis que l'on s'est connu, il y a une douzaine d'années. Je sais, c'est ridicule car depuis 2019, il vit à Grenoble. Mais on ne sait jamais, le monde est petit! La preuve, il y a quelques années, je suis à Bibliothèque et Archives Nationales du Québec, à Montréal, et alors que je regarde les DVD, au 4e étage, quelqu'un me tape sur l'épaule, je me retourne et qui je vois? Ben oui! Louis-Noël! Non mais c'est quoi les chances?
L'été suivant, alors que je me promene dans les rues bondées du Festival d'Avignon, qui je vois en train de regarder des chanteurs dans la rue? Ben oui! Louis-Noël! C'est à mon tour d'arriver par derrière et de lui mettre la main sur l'épaule! Un à un mon ami!
L'année dernière, lorsque j'arrive à Avignon, je me rends à La Maison de la Parole, là où Louis-Noël se produisait lorsqu'il participait au Festival, et quelle surprise de voir qu'il était présent sur scène la veille de mon arrivée, alors qu'on célébrait la réouverture de la salle. Malheureusement pour moi, il n'était que de passage à Avignon seulement pour ce spectacle et avait quitté la ville aussitôt après.
Cette année donc, comme je te disais plus tôt, j'ai passé un bon moment à faire mon pèlerinage sous un soleil de plombs et à force de faire le tour des terrasses à scruter les gens aux tables, je crois que je mérite bien un Perrier glacé à la santé de mon pote! Sauf que... ben les terrasses sont toujours bondées. Après en avoir visité plusieurs, l'heure avance, (tu sais, les minutes françaises!) et comme j'ai prévu aller au cinéma à 20h10, il me reste à peine un peu plus d'une heure, alors je me souviens d'un endroit où j'ai déjà acheté une canette de Perrier bien froide l'année dernière juste à côté des Halles. J'y vais, j'achète ma canette et je m'installe dans les escaliers des Halles en regardant les gens qui passent.
À un moment, je lâche un retentissant TABARNAK! et la plupart des gens restent indifférents sauf... ben oui! Louis-Noël! Quand je te dis que le monde est petit! Nous discutons en marchant car il doit aller à l'épicerie et ensuite porter ses achats à sa mère et après il va voir un spectacle à 19h45. Nous avons un petit 20 minutes avant le début alors nous allons à ce qui deviendra un autre lieu de mes futurs (si futurs il y a!) pèlerinages, la terrasse d'un petit bistro près de la salle de spectacle. C'est dans ce temps-là que je déteste les minutes françaises qui passent beaucoup trop vite. On venait à peine de s'installer à la table que les 20 minutes étaient déjà écoulées. Je lui souhaite un bon spectacle et on se dit qu'on se téléphone après mon film.
Avant d'entrer au cinéma, j'assiste aux dernières secondes d'une prestation d'une acrobate dans la cour Maria Casarès, où se trouve le cinéma. II est déjà passé 22h00 lorsque je ressors du cinéma et je suis affamé. J'avais prévu aller manger une délicieuse pizza au fromage de chèvre au Conservatoire, c'est là que je contacte Louis-Noël qui est à la gare, en train d'acheter son billet (de train!) pour demain matin 6h00. Malheureusement, nous ne nous reverrons pas ce soir mais ce n'est qu'un au-revoir mon frère, ce n'est qu'un au-revoir, oui nous nous reverrons mon frère, ce n'est qu'un au-revoir!
Une fois ma pizza terminée, qui n'était pas à la hauteur des années précédentes, je baille aux corneilles et je pense que pour moi aussi, ça sonne la fin des émissions!
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