Une carte postale de Monpazier.
Petite frayeur ce matin au réveil, je ne peux pas mettre de poids sur ma jambe droite, incapable de marcher, incapable de sortir de la chambre. Je retourne au lit et en pliant la jambe, crac, ça craque! Je réessaye de me lever 15 minutes après, ma jambe est décoincée, je boite mais je marche. C'est ça qu'on appelle "vieillir"? Juste pour faire exprès, Majoly a découché, elle est chez le mécano... qui ne m'a toujours pas rappelé. J'espère que l'adage "pas de nouvelle, bonne nouvelle!" va s'appliquer. Le ciel est menaçant et les degrés ne sont pas tous encore arrivés à 11h00 au moment où je pars en direction du marché avec un parapluie un peu plus grand que celui de la semaine dernière, en espérant ne pas en avoir besoin cette fois-ci.J'ai commandé ma pizza au camion et
en l'attendant je m'installe à la terrasse du bistro pour y prendre
un café plus matinal qu'à l'habitude. Je poursuis la lecture du
livre que j'ai adopté à la médiathèque, que j'avais débuté
hier, une histoire assez "déjantée". Le titre du livre:
"Meuh!".
Dès que je suis sur la D660, la pluie
commence à s'intensifier. J'ouvre le parapluie. Une chance je suis
au même endroit que la semaine dernière quand une voiture s'était
arrêtée (enfin, le conducteur de la voiture avait arrêté sa
voiture!) pour me faire monter. Cette fois-ci, ce n'est pas le
déluge et j'arrive à la maison plutôt sec pour y déguster ma
pizza printanière... extra cabécou! Hum! Je me régale!
À 16h00 je n'ai toujours pas de nouvelle de Majoly! Devrais-je commencer à m'inquiéter? S'est-elle éprise de Sébastien, le mécano? Il faut que je me rassure, je téléphone au garage! C'est la femme de Sébastien qui me répond et quand je me présente, je l'entend demander à Sébastien si ma voiture est prête. C'est bon signe, Majoly et Sébastien n'ont pas tout quitté pour refaire leur vie ensemble! OUF! Ça va mieux et encore plus quand elle me dit que je peux passer récupérer Majoly.
Il me reste encore 750 mètres à parcourir sur le bord de la D660 où la vitesse est limitée à 50 km/h mais que visiblement, je suis le seul à respecter (autant en voiture qu'à pied!) si je me fis au panneau qui affiche la vitesse des automobilistes. Même que le record est établi par un gros camion qui roule à 78 km/h, laissant derrière lui une traînée de gouttelettes d'eau qui ne manquent pas de finir leur course sur moi! Comme j'aimerais qu'il y ait un radar photo à cet endroit! Malheureusement, il n'y en a pas! C'est sain et sauf que j'arrive finalement au garage où Majoly est là, devant, qui m'attend! Quand je la vois, la larme à l'oeil (mais qui peut voir des pleurs dans la pluie?), je me demande pourquoi ai-je douté d'elle!
De retour à la maison j'allume la télévision et qui vois-je? Notre Ricardo national!Mais non, pas Ricardo Trogi, Ricardo Larrivée!
Monpazier c'est ici.
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