Une carte postale de Toulouse.
Ma petite sieste d'hier après-midi m'a peut-être fait du bien sur le coup mais cette nuit, je suis incapable de trouver les bras de Morphée. Ce n'est que passé 8 heures ce matin que je m'endors alors que le ballet des femmes de chambre commence dans les chambres voisines. Une chance que je passe maintenant mes 2 premières nuits à Toulouse. Dire qu'il y a quelques années, je prenais le train pour me rendre à Monpazier le jour même de mon arrivée, aujourd'hui j'en serai incapable! Je me réveille à 13 heures et après une bonne douche, je quitte l'hôtel et je retrouve les 40 degrés qui m'attendent sitôt la porte franchie.
J'enfourche un Vél'Ô Toulouse, mon forfait à €1,20 est valide jusqu'à 20 heures, et je vais jusqu'à l'Intermarché pour acheter un sandwich et une bouteille d'eau. Je reprends un vélo et vais manger mon humble repas sur un banc à l'ombre place de la Daurade. C'est qu'avec cette chaleur, il vaut mieux se tenir à l'ombre et en plus j'aime bien cet endroit sur les berges de la Garonne. Je suis certain que toi aussi, tu aimerais!Ensuite, je me balade un peu dans le coin de la place Saint-Pierre et de l'Université de Toulouse. Je découvre (ou redécouvre, je ne me souviens pas!) l'embouchure du Canal de Brienne qui relie la Garonne au Canal du Midi.
Juste à côté se trouve un restaurant, Le Bazacle, situé dans une bâtisse que je trouve particulièrement très belle. C'est en traversant l'écluse que j'apprends qu'il s'agit de la maison éclusière... qui abritait l'éclusier!
Plus loin, je passe sur la rue de la Boule, une autre rue qui se retrouvera dans mon album des rues aux noms bizarroïdes, où on peine à croire qu'on est en plein Toulouse. Au bout de la rue de la Boule, sur un coin de la place Saint-Pierre, c'est un bistro qui lui aussi à un nom étrange: "La Couleur de la Culotte"!
Après une pause sur un banc de la place, je reprends un vélo pour aller me perdre dans le labyrinthe des petites rues du Vieux Toulouse et revenir vers le Capitole. Quand je te dis que c'est un labyrinthe, ce n'est pas une métaphore, car sans même m'en rendre compte, alors que je suis certain de me diriger vers le Capitole, j'arrive... de nouveau sur les berges de la Garonne! Ben Coudon!C'est d'ailleurs à travers ce dédale de petites rues que je tombe face à face avec Jean-François Forest au moment où je m’apprête à prendre une jolie rue en photo. Tu ne connais pas Jean-François? Ben moi non plus! C'est juste qu'il s'adresse à moi en me disant "On the road again" et comme je lui dis que je ne parle pas anglais, il me dit qu'en me voyant prendre une photo avec mon vélo, ça lui fait penser à la chanson de Willie Nelson. Reconnaissant son accent québécois, je lui dis que je ne parle pas anglais mais que je comprends bien la langue de Richard Séguin. Il est en extase! Un quécécois! Ça fait une éternité qu'il n'en a pas vu un en vrai! Non mais késsé ça? C'est là qu'il m'explique que ça fait 20 ans qu'il habite à Toulouse et que depuis le début de la pandémie, il n'avait plus vu (ni entendu) de québécois! Je lui dis qu'il se prépare à en croiser plusieurs car les vols directs ont repris et qu'on arrive par avions pleins, envahir les villes et villages de France.
Toulouse c'est ici.
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