dimanche 29 juillet 2012

Dimanche 29 - Beaumes-de-Venise

Une carte postale de Beaumes-de-Venise.

Beaumes-de-Venise






 
Je n'ai pas vu le temps filer à la brocante de Carpentras! Heureusement, Beaumes de Venise n’est qu’à une dizaine de kilomètres. Lorsque j’y arrive, je constate que le village est en fête! Avec tout ce monde, j’espère ne pas avoir trop de difficulté à trouver une place de stationnement. Juste au moment où j’allais demander l’aide de pépé, je vois une place libre! Décidément, tu lis dans mes pensées pépé! Merci pépé!

Avant d’aller faire un tour à la fête foraine, je vais explorer le village. Je passe devant l’Office de tourisme qui bien sûr est fermé à cette heure-ci et en regardant les heures d’ouverture, je constate que même si j’étais arrivé plus tôt, il est fermé le dimanche! Une chance qu’un peu plus loin, sur un panneau d’affichage municipal, il y a un plan du village. Je le prends en photo, on ne sait jamais ça peut être utile! Juste en face un panneau lumineux indique l’heure et la température : Il est 18h13 et il fait 46 degrés! Ayoye!

J’ai vite fait le tour des petites rues intra-muros et lorsque je traverse le Portail Neuf à l’Est du village, je vois un escalier. Peut-être que de là-haut j’aurais un beau point de vue pour prendre une photo du village. Contrairement à ce que je pensais, l’escalier ne conduit pas qu’à des maisons car je vois un sentier qui monte plus haut. La curiosité l’emportant sur la fatigue, je ne peux m’empêcher de poursuivre l’escalade!

Ça y est, d’où je suis j’ai une belle vue en plongée sur le village. Je pourrais revenir sur mes pas mais le sentier semble se poursuivre. Je continue! Hum! Je ne sais pas jusqu’où ça me conduira mais il faut parfois que je m’accroche aux branches pour me pas glisser. Tout à coup, j’aperçois les ruines du château mais il est impossible d’y accéder. Plus loin, j’arrive à une brèche dans le rocher et je constate que je suis maintenant du côté Ouest du village. Une heure s’est écoulée depuis le début du sentier et je souhaite que celui-ci ne soit pas sans issue! Quel soulagement lorsqu’enfin je débouche sur une rue asphaltée qui mène au village.

Après avoir visité la partie Ouest du village, je me retrouve à nouveau à la fête! Je déambule entre les attractions foraines et des odeurs de friture réveillent mon appétit! Il est grand temps de partir à la recherche d’un resto où je terminerai ma journée!


Beaumes-de-Venise c'est ici.


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Dimanche 29 - Carpentras

 Une carte postale de Carpentras.

Une toile représentant Monpazier à la brocante de Carpentras.


 
Autre journée de congé hier, j’en ai profité pour me promener une dernière fois dans les rues « enfestivalées » d’Avignon. Une édition vraiment tristounette en comparaison de l’année dernière! Et la journée d’hier n’a malheureusement pas fait pas exception. Puisque c’était la dernière journée, seules les troupes qui jouaient leur spectacle en fin de journée défilaient dans les rues. Avoir su, je n’aurais pas perdu ma journée!

Ce matin, c’est la chaleur qui m’a réveillé! Après avoir squatté l’air climatisé, l’Internet gratuit et la prise de courant du McDo au déjeuner (p’tit-déj, pour les français!) et du Flunch pour le dîner (déjeuner, pour les français!), je prends la route en direction de Beaumes-de-Venise. Pour m’y rendre, je dois traverser Carpentras en espérant ne pas y croiser la jeune femme qui parle au téléphone en conduisant!

En traversant le centre-ville de Carpentras je m’aperçois qu’il y a une brocante! Aïe! S’il fallait que je trouve une place de stationnement sur mon chemin, je serais bien capable de m’y arrêter! Une chance qu’en plein centre-ville, les stationnements sont plutôt rares, surtout le dimanche car les horodateurs sont en congés et qu’avec cette brocante, si j’en trouvais une, ça relèverait du miracle! Ça me fait penser à Carine, ma cousine, qui demande l’aide de pépé Costes quand elle cherche une place de stationnement et que de là-haut, il lui en trouve toujours une!

C’est à ce moment-là que je mets à nouveau les freins de Majoly à rude épreuve lorsque qu’une voiture me coupe la route… alors qu’elle quitte sa place de stationnement! Ben dis-donc pépé, t’es drôlement efficace! Mais je ne voulais pas vraiment m’y arrêter, je me connais, je suis capable d’y passer la journée! Bon, puisque tu m’as trouvé une place, je ne peux quand même pas la refuser! Merci pépé! J’essayerai d’être discipliné et de ne pas y passer toute la journée!

Je te l’ai probablement déjà dit mais tout comme les marchés, j’adore les brocantes et les vides-greniers! Heureusement, étant limité à 23 kilos dans ma valise, je ne me laisse pas trop tenter! La seule tentation à laquelle je cède parfois, c’est lorsque je trouve des DVD de vieux films français pas trop cher! Après tout, ce n’est pas très lourd et ça ne prend pas trop de place un DVD! Comme dans les ventes de garage au Québec, beaucoup de gens viennent ici pour vendre leurs vieilles cochonneries mais parfois, en fouillant bien, on y trouve aussi de vrais trésors!

Je m’attarde un peu à chaque emplacement, juste comme ça, par curiosité! C’est fou tout ce que les gens peuvent vendre! De la vaisselle de toutes les époques, des livres (j’ai même vu une collection de « Martine » que ma sœur Martine lisait quand elle était petite! Quoi? Ben oui, elle a déjà été petite ma sœur!), des téléphones d’avant-guerre, des bijoux, des carrés de sucre de collection (sérieux!), des poupées plus ou moins belles, des bibelots (souvent affreux!), de vieilles affiches publicitaires (il y en avait de très originales dans le temps!), des outils rouillés, des vieux jouets que de jeunes enfants ne voudraient pas, des 78, 33, 45 tours, des cassettes et des CD, des statuettes et des masques africains (les mêmes qu’on retrouve sur les marchés!), des cendriers, des meubles, des bobines de fil de toutes les couleurs, des p’tites z’autos « Majorette », des DVD (pas de chance, je n’ai pas trouvé de perles rares!), des poignées de porte (qui feraient rêver Normand L’Amour!), des boîtes d’allumettes, des billes, des tableaux de grands peintres du dimanche et Ô surprise, j’ai même trouvé une toile représentant Monpazier! J’ai demandé au vendeur s’il savait comment s’appelait ce village mais il ne le savait pas. Il se souvenait seulement d’avoir peint cette toile à partir d’une carte postale! Ben coudon! J’en ai profité pour lui dire le nom du village qu’il s’est empressé de noter à l’arrière du cadre! Peut-être que ça augmentera sa valeur!

Ayant perdu conscience des minutes françaises qui s’écoulent à un rythme d’enfer, c’est en voyant des marchands qui commencent à ranger leur attirail que je reviens sur Terre! Un coup d’œil à mon odomètre qui me sert de montre pour constater qu’il est déjà 17h30! Ayoye! Moi qui ne voulais pas m’attarder trop longtemps, c’est raté! 
 
Vite, à la voiture!
 
Carpentras c'est ici.
  
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vendredi 27 juillet 2012

Vendredi 27 - Aiguèze

Une carte postale de Aiguèze.



Aujourd’hui c’est vrai, je suis en mode « Touriste »! Oui, fidèle à mon habitude, j’ai commencé la journée au ralenti probablement à cause de la fatigue accumulée ou de la chaleur ou peut-être un peu des deux! Non, je ne vais pas me plaindre de la chaleur bien au contraire! Mon signe astrologique dans l’horoscope congolais c’est le lézard! Quoi? Ça ne se peut pas? Ben coudon!

Après ma routine quotidienne des derniers jours (café et Internet chez Mc Do, sandwich et salade chez Intermarché, etc.), je suis de retour à Aiguèze aux alentours de 15h00. J’ai résisté à la tentation d’aller me rafraîchir un peu avant de venir car je me connais un peu trop bien et je sais que je n’ai aucun contrôle sur ces foutues minutes françaises qui s’écoulent à un rythme d’enfer! Si j’avais fait une pause, j’y serais probablement encore!

L’avantage d’être venu ici hier, c’est que je ne perds pas trop de temps à savoir où me stationner, pour trouver l’Office de tourisme, pour rechercher un resto où manger en fin de journée, etc. Sauf que… la différence entre hier et aujourd’hui c’est qu’il est plus tôt! Conséquence : le stationnement du village est plein! Il faut que je trouve un autre endroit pour Majoly! Comme plusieurs autres touristes, je stationne en bordure de la route un peu plus loin du village! Heureusement, j’ai Junior qui me permet de me rendre jusqu’à l’Office de tourisme sans trop me fatiguer! Merci Junior!

C’est un jeune officier qui m’accueille à mon arrivée. Comme toutes les fois où je débarque dans un nouvel endroit, je déballe ma phrase magique : « Salut! Je viens juste d’arriver et j’aimerais savoir ce que je dois absolument voir dans votre charmant village! ». J’ai l’impression que la formule plaît pas mal à la majorité des officiers (et officières) car à chaque fois ils (elles) semblent être heureux (heureuses) de me remettre un plan du village qu’ils (elles) se font un plaisir non dissimulé de barbouiller en encerclant l’endroit où nous sommes (l’Office de tourisme) et de tracer un itinéraire en ixant 1 (ou en soulignant ou en griffonnant ou en etc.…) tous les points susceptibles d’intéresser les touristes! Pourquoi les États Généraux des Offices de tourisme ne font-ils pas des plans pré-barbouillés? Ainsi les officiers (et officières) sauveraient du temps et de l’encre. Imagine un peu les économies de stylos qu’ils feraient!

De retour à l’extérieur, armé d’un plan généreusement enduit d’encre toute fraîche, je traverse la rue pour entrer à l’intérieur de l’église. Quelques photos et vidéos plus tard, je commence officiellement ma visite en me rendant au point #1 du plan, sur le bord de la falaise d’où le panorama sur Aiguèze et les Gorges de l’Ardèche en arrière-plan est exceptionnel. C’est juste dommage que le traditionnel ciel bleu provençal ne soit pas au rendez-vous aujourd’hui! Ben oui, c’est assez rare mais le ciel est plutôt tristounet. Bon, encore une fois je me suis laissé prendre au piège de rêvasser en admirant le paysage pendant de longues minutes (françaises, les minutes!). Ben quoi? Après tout, je suis en vacances!

Plus d’une heure s’est écoulée au moment où je suis de retour sur la Place du Jeu de Paume, là où j’avais abandonné Junior à un poteau. Mais Ô surprise lorsque je le vois, il n’est plus seul! Il partage son poteau avec une jolie bicyclette bleue! Comme ils semblent si bien s’entendre, je n’ose pas les séparer et c’est donc à pied que je poursuis ma visite. Sage décision car circuler à vélo dans ces petites rues étroites n’aurait pas été une cinécure! 4 Quoi? Ben non, je n’ai pas fait une faute d’orthographe, j’ai volontairement écrit « cinécure » avec un « C » et non pas « sinécure » avec un « S » car je n’ai aucune idée de ce qu’est une « sinécure » avec un « S »! Tu le sais toi? Non! C’est bien ce que je pensais! (Dans le Larousse, ils disent qu'une sinécure c'est un emploi ou une fonction bien payé pour un travail faible ou nul. On le saura maintenant!)

J’en profite donc pour emprunter la rue du Castelas, ancien chemin de ronde sur le bord de la falaise en contrebas des ruines de la forteresse médiévale d’où, là aussi, le panorama sur Saint-Martin d’Ardèche d’un côté et les Gorges de l’autre est splendide! En me penchant pour regarder en bas, j’aperçois qu’il y a un escalier menant à la rivière. Être plus en forme j’y descendrais mais là, je passe mon tour!

Si jusqu’à maintenant j’ai réussi à ne pas perdre mon temps à photographier des fleurs, c’est une cigale qui y parvient! C’est que depuis que j’ai découvert comment utiliser la fonction macro de mon appareil, je prends un malin plaisir à l’utiliser. Ces derniers temps j’ai souvent essayé de filmer une cigale faisant ses vocalises sans jamais y parvenir mais aujourd’hui, alors que je m’assois quelques instants sur un banc pour reposer mes jambes sclérosées, Ô miracle, j’en repère une! J’essaye tant bien que mal de la filmer en gros plan mais visiblement, je ne maîtrise pas encore assez bien cette foutue fonction car l’image est toujours floue! GRRRrrrrr! Probablement qu’avec mon trépied j’y serais parvenu! Tant pis, j’abandonne!

Je continue ma promenade jusqu’au moment où j’arrive devant la boutique d’artisanat « La Combe des Oiseaux ». Je voudrais bien la prendre en photo mais il y a un bonhomme qui est devant et qui ne semble pas vouloir bouger de là même s’il voit très bien que l’objectif pointe dans sa direction! Mais c’est qu’il le fait exprès de rester planté là! Après avoir attendu un bon moment, ma patience atteint sa limite. Tu veux être sur la photo mon ti-caille, ben tu vas y être! CLIC! (Note à moi-même : penser à créer le site Internet « Gros-twit.com »).

Sans trop m’en rendre compte, je fais une autre longue pause alors que je me trouve au sommet du sentier menant à la rivière. C’est que de cet endroit, je peux m’asseoir sur le muret et filmer les nombreux kayaks qui descendent la rivière ou encore les tentatives de ces deux jeunes filles qui essaient de se tenir debout sur une planche de surf. Elles se retrouvent toujours à l’eau après quelques secondes ce qui me fait bien rire! Mais je leur lève mon chapeau, ou plutôt ma casquette, car je n’aurais jamais été capable de le faire moi-même! J’ai déjà assez de difficulté à garder mon équilibre sur le plancher des vaches et ce, sans même avoir un verre dans le nez!

Il est près de 20h00 lorsque je retrouve Junior qui est de nouveau seul (le pauvre, il est tristounet!), attaché à son poteau. Je le libère et c’est en sa compagnie que je me rends jusqu’au lavoir, dernier point d’intérêt selon le plan. De là je retourne jusqu’à la voiture car le ciel se fait de plus en plus menaçant. Ce n’est vraiment pas le temps d’aller manger sur une terrasse! Je quitte donc Aiguèze pour me rapprocher de mon aire de repos. Je trouverai bien un endroit où manger en cours de route!

En m’approchant du pont reliant les deux rives de l’Ardèche, je réalise que je ne suis pas le seul à vouloir le traverser puisqu’il y a un bouchon! J’en profite donc pour sortir mon appareil-photo ainsi je pourrai filmer le pont afin que tu puisses constater à quel point il est étroit! Mais pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt, j’aurais pu fixer l’appareil sur mon trépied plutôt que de le poser au-dessus du volant! Ce n’est pas le temps d’écraser un piéton! Quoique… y a-t-il vraiment un bon temps pour écraser un piéton?

Une fois de l’autre côté, la circulation dans Saint-Martin d’Ardèche est assez difficile car plusieurs rues sont fermées en raison d’un marché nocturne! Tu me connais, j’adore les marchés et je ne peux résister à la tentation d’y faire un petit tour! Surtout que l’orage que je craignais semble s’être éloigné. Seules quelques gouttes sont tombées pendant quelques secondes (québécoises, les secondes!), ce qui a fait fuir quelques badauds (je viens-tu de m'auto-traiter de badaud, moi?). J’en ai profité pour trouver un endroit où manger!

Un peu avant minuit, les marchands ont commencé à remballer la marchandise et moi je décide qu’il est grand temps de regagner mon aire de repos!

Aiguèze c'est ici.

1 Définition du dictionnaire Le Petit Daniel: IXANT Participe présent du verbe « ixer » 2, 3.
2 Définition du dictionnaire Le Petit Daniel: IXER Verbe transitif : Faire un  « X » sur un plan dans le but de capter l’attention de l’usager sur un endroit précis.
3 Définition du dictionnaire LarousseIXER Verbe transitif : Classer un film dans la catégorie X (pornographique).  Ben Coudon! Je pensais bien avoir créé un nouveau verbe! J’ai au moins réussi à lui donner un nouveau sens, plein de bon sens!
4 Définition du dictionnaire Le Petit Daniel: CINÉCURE : n.f. (du latin ciné, cinéma et cura, soin) Cure agréable consistant à regarder des bons films dans une salle de cinéma confortable et climatisée. Le pop-corn est facultatif mais très apprécié, avec beurre ou sucré!

Liens utiles:

http://www.les-plus-beaux-villages-de-france.org
http://fr.wikipedia.org
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jeudi 26 juillet 2012

Jeudi 26 - Le Pont Cassé

Une carte postale du Pont Cassé.



Le Pont Cassé
Aujourd’hui ma journée commence un peu comme celle de la veille. Un peu plus et je me croirais dans le film « Le jour de la marmotte » (Version française de « Groundhog Day »). Comme hier, je manque encore d'énergie et je suis toujours aussi long à me remettre en mode « touriste ». Comme hier, je quitte la même aire de repos après une bonne douche (gratuite!) et je me rends encore au même Mc Do, celui d’Orange pour prendre un bon café et me brancher encore quelques minutes (encore françaises, les minutes!) sur Internet. Comme hier, les trois mêmes mémés monopolisent toujours la même table près de la même prise de courant!

Comme hier, je retourne à la même épicerie… (OUPS! À la même grande surface!) où je vais encore directement au même comptoir des produits réfrigérés pour choisir ma salade du jour à 2,59 euros, attraper encore un sandwich jambon-beurre à 0,80 euro, le même petit crochet dans l’allée des produits laitier pour prendre encore un chocolat liégeois à 0,18 euro et en me rendant encore vers la caisse, j’accroche au passage encore un Red Bull « light » à 1,41 euros! Comme hier, si tu sais encore compter tu arrives au même montant de 4,98 euros pour mon repas! Comme hier, j’ai le don de choisir la file la moins rapide et comme hier, un gnochon va payer ses 3 tomates et son litre de vin avec un chèque! Ah non, pas cette fois! Ben coudon, le jour de la marmotte vient de changer!

Comme hier, il fait vraiment chaud et j’ai encore l’impression de n’avoir jamais eu le temps de sécher depuis que je suis sorti de la douche. Mais ça, je ne te l’avais pas dit! Je ne suis quand même pas pour t’écrire encore la même chose qu’hier, tu finirais par te lasser! D’ailleurs, tantôt pendant que je sirotais mon café j’ai décidé qu’aujourd’hui j’irai visiter Pont-Saint-Esprit. J’y étais passé l’an dernier en me rendant dans les Gorges de l’Ardèche mais je ne m’y étais pas arrêté! Je compte bien corriger la situation aujourd’hui!

N’ayant pas trouvé d’endroit idéal pour consommer mon repas, c’est justement à Pont-Saint-Esprit, sous les arbres de la Place du 18 juin 1940, où trône le Monument aux Morts que je le mange. C’est le seul endroit que j’ai trouvé où stationner ne coûte rien! Quelle plaie ces horodateurs! Mon humble repas terminé, je pars à la recherche de l’Office de Tourisme. Je fais le tour de la ville mais je ne vois aucune indication l’annonçant! Le seul panneau que j’ai vu, c’est celui pour l’hôtel de ville. Peut-être qu’en allant dans ce coin là, je trouverai!

Bingo! Et tu sais quoi? L’Office est presque en face du Monument au Morts! Si ce n’était pas du feuillage des arbres, j’aurais pu le voir pendant que je mangeais! Ben coudon! Lorsque j’y entre un vent venu de Sibérie m’y accueille! Je ne parle pas de l’officière qui est chaleureuse mais en comparaison avec la chaleur extrême qu’il fait à l’extérieur, ici on se les gèle! Après les formalités d’usages avec l’officière qui m’a indiqué tout ce qu’il fallait voir ici, nous avons discuté un ti-peu. Oh pas longtemps, quelques minutes (françaises, les minutes!) mais suffisamment pour l’informer que j’étais déjà venu dans la région l’an dernier sans m’être arrêter! Elle me recommande plusieurs autres destinations puis tout en jasant, je lui demande s’il y a des endroits dans le coin où l’on peut se baigner. Évidemment, la baignade est interdite dans le Rhône à cause du courant mais elle m’informe que je trouverai une plage sympathique à seulement quelques kilomètres d’ici.

De retour à l’extérieur, la chaleur me semble encore plus écrasante que tantôt. C’est que je commençais à m’habituer au climat de l’Arctique qui régnait à l’intérieur. L’envie d’aller me baigner n’est plus un caprice mais une nécessité! Je reviendrai visiter Pont-Au-Nom-Du-Père- Du-Fils-Et-Du-Saint-Esprit-Amen après! Comme l’officière me l’a indiqué, je roule 2-3 km en direction de Saint-Just et quand je traverse le pont, je prends la première route à gauche. Sauf que… j’arrive à l’entrée d’un camping! Je continue sur cette même route et j’arrive à un autre camping! Ben là! J’veux pas aller dans un camping! Peut-être me suis-je tout simplement trompé de route! Je retourne donc sur la D86 et roule jusqu’à Saint-Just pour me rendre à l’évidence… il n’y a pas d’autre route que celle que j’ai prise!
                                                                            
De retour près de l’entrée du camping, je stationne la voiture sur le bord de la route et je continue à pied. Je croise un casse-croûte (ou comme disent les français; un snack-bar) et quand je traverse le stationnement (parking) réservé à la clientèle, je m’aperçois que la route continue jusqu’au stationnement de la plage! Ben coudon, faut le savoir! Je retourne chercher Majoly et me dirige ensuite jusqu’à la plage!

Après m’être installé, je constate que j’ai oublié de retirer mon appareil photo de mon sac à dos! J’en profite donc pour prendre quelques photos du « Pont cassé » avant de le ranger dans mon sac en faisant bien attention qu’aucun grain de sable n’y entre! Je n’aime pas trop avoir mon appareil à la plage! En plus, je n’ose pas trop aller me baigner et laisser mon sac sur la plage alors que tout le monde sait qu’il y a un appareil photo dans mon sac!

Après presque une heure à sécher sur la plage à ne pas laisser mon sac sans surveillance, je lève les pattes pour aller prendre des photos du pont d’un autre angle et puis je quitte l’endroit pour essayer de trouver une autre plage.

C’est ainsi que je me retrouve à Saint-Martin-d’Ardèche, là où un an plus tôt j’avais fait mon premier arrêt lors de ma traversée des Gorges de l’Ardèche. Je reconnais le château qui surplombe la rivière sur l’autre rive. Un coup d’œil au GPS et je constate que c’est le village d’Aiguèze, village qu’une officière m’avait conseillé de visiter! Pourquoi pas, après tout je suis en vacances! Mais avant, je veux aller me baigner car il fait toujours aussi chaud et que je ne suis pas rassasié!

Il est 20h00 quand je quitte la plage où j’ai pu me rafraîchir et relaxer en admirant cette magnifique vue. C’est fou le nombre de personnes qui passent en canoë sur la rivière. Faudrait bien que j’essaie ça un de ces jours! À inscrire sur ma liste des choses à faire avant de mourir!

Pour me rendre à Aiguèze, je dois traverser un pont suspendu si étroit qu’il est impossible pour deux voitures de s’y croiser, la circulation est donc contrôlée par un feu tricolore. Et comme c’est le dernier pont traversant l’Ardèche avant les Gorges, il y a pas mal de voitures, sans compter les vélos et les piétons qui l’empruntent. Ce n’est que 45 minutes plus tard que j’arrive au stationnement à l’entrée d’Aiguèze. Comme il est bientôt 21h00 et que je ne sais pas si je trouverai un resto à mon goût et convenant à mon budget, je commence tout de suite à rechercher la perle rare.

Je n’ai pas eu à chercher très longtemps car j’en trouve au moins deux très appétissants dès que j’arrive sur la place. En plus l’ambiance est géniale! Comme j’ai trouvé où je mangerai un peu plus tard, je profite des dernières minutes de clarté afin de faire un petit tour rapide. Dès les premières minutes, ma décision est prise, je reviendrai ici demain! J’adore le point de vue du haut de la falaise. Lorsque j’arrive à l’autre bout du village, j’y trouve une crêperie et finalement c’est là que je vais manger!

Lorsque je retraverse Pont-Saint-Esprit sur le chemin de retour vers l’aire de Mornas, je réalise que je ne l’ai pas visité! Ben coudon! Ce sera pour une prochaine fois... peut-être!

Le Pont Cassé c'est ici.

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mercredi 25 juillet 2012

Mercredi 25 - Richerenches

Une carte postale de Richerenches.

Roland Peyron dans "Monsieur Armand dit Garrincha" à Richerenches















 
Hier j’avais promis à Roland Peyron, l'acteur de la pièce Monsieur "Armand dit Garrincha" que j’irai le voir en  spectacle et j’ai vraiment envie d’y aller mais ce matin je manque d'énergie et je suis long à remettre en mode « touriste ». J’avais aussi l’intention de retourner à Visan aujourd’hui pour prendre des photos mais là encore, je ne suis pas très motivé! Bon, rien ne presse car la pièce ne commence qu’à 21h30 donc j’ai quand même en masse de temps devant moi! 
 
Pour l’instant, je quitte l’aire de repos de Mornas en direction d’Orange où je vais aller m’acheter une bonne salade puis peut-être qu’après avoir mangé j’aurai plus d’énergie! Mais avant, je fais une courte escale au Mc Do le temps de prendre un bon café et me brancher quelques minutes (françaises, les minutes!) sur Internet! Je dois toutefois aller à une autre table que celle où je m'installais toujours dans le passé car il y a trois mémés qui l'occupent toute la matinée en commentant les nouvelles des différents journaux étalés devant elles!
 

Une fois à l’épicerie… OUPS! Une fois à la grande surface, je vais directement au comptoir des produits réfrigérés pour choisir ma salade du jour à 2,59 euros, attraper un sandwich jambon-beurre à 0,80 euro, petit crochet dans l’allée des produits laitier pour prendre un chocolat liégeois à 0,18 euro et en me rendant vers la caisse, j’accroche au passage un Red Bull « light » à 1,41 euros! Si tu sais calculer aussi bien que moi, tu arrives à un montant de 4,98 euros pour mon repas! Bien moins cher que n’importe quel resto et plus rapide! Sauf que…

Sauf qu’en arrivant à la caisse, j’ai toujours le don de choisir la file la moins rapide! Il y a toujours un pépin qui arrive et cette fois-ci ne fait pas exception à la règle! Figures-toi donc qu’en France ils ne savent pas encore qu’on est rendu en 2012! On envoie des astronautes dans l’Espace, Internet nous permet de communiquer en direct avec le monde entier, les GPS peuvent t’indiquer le trajet le plus court pour aller à un endroit précis, tu peux voyager sur toute la planète sans avoir à trimballer une cenne dans tes poches, une simple carte de plastique avec une micro-puce suffit mais ici, en France, il y a encore des gens qui payent leur épicerie avec… un chèque! Calvaire! Pis en plus ça lui prend une éternité pour le remplir son %$/#& de chèque! Zen… il faut que je reste zen! Une chance que je ne suis pas pressé, je suis en vacances et ma pièce de théâtre n’est qu’à 21h30, sinon j’aurai peut-être pété ma coche!

De retour à la voiture, il faut maintenant que je me trouve un petit endroit idyllique pour consommer mon noble repas. Un endroit ombragé où je pourrai en profiter pour baisser les vitres et ouvrir le toit pour déguster le moment au son de la musique et du chant des cigales. Je trouve mon bonheur sur une petite route de campagne à quelques kilomètres d’Orange. Mon repas terminé, je ne peux m’empêcher de prolonger ce moment par une petite sieste, les deux pieds sur le tableau de bord! Elle n’est pas belle la vie? Vive les vacances!

De retour à la réalité, il me reste encore plusieurs heures avant la pièce alors j’en profite pour enfin m’arrêter à Sérignan du Comtat, un petit village que j’ai souvent contourné alors que je me rendais à Orange à la fin de mes journées. Comme aujourd’hui j’ai du temps devant moi, j’y fais une pause! Après avoir stationné Majoly près du
terrain de foot, je roule en direction du village avec Junior. J’arrive sur la place où se trouve la Mairie et l’église mais je n’ai pas traversé l’imposante porte du rempart que j’avais vu les autres fois! D’ailleurs, il ne semble pas y avoir de rempart du tout! Je tourne un peu autour du village et je constate que je ne suis pas du tout dans le village que je pensais! Ben coudon!

Je reprends la route et comme il est encore tôt et que Suze-la-Rousse se trouve sur mon chemin vers Richerenches, je décide de m’y arrêter quelques minutes (françaises, les minutes) afin de prendre une photo du château en entier puisque je n’en avais pas pris lors de mon passage 2 semaines plus tôt! C’est après avoir stationné la voiture à l’ombre et en me dirigeant vers le château que je me souviens pourquoi je n’avais pas pris le château en entier! La raison se trouve là, devant moi! Une camionnette blanche avec un gros « TOYOTA » inscrit en lettres rouge est stationnée juste devant l’entrée du château! La dernière fois elle était garée en plein dans l’entrée. J’avais espéré qu’elle partirait le temps que je complète ma visite puis probablement que j’ai oublié par la suite ou bien elle y était encore au moment de mon départ! Ben là, tant pis, je vais faire avec! Je viens de prendre quelques photos et au moment où j’allais repartir, je vois un type qui monte dans la camionnette et qui s’en va! Alléluia! Je peux finalement prendre LA photo que je voulais!

Il est  18h35 quand j’arrive sur la place de Grillon où je voulais retourner pour prendre quelques photos plus claires qu’il y a deux jours! Avec toutes ces pauses, je n’ai gagné qu’une heure et je dois me grouiller si je veux avoir de meilleurs clichés! Mais encore une fois je m’accroche les pieds dans les fleurs du tapis… ou plutôt dans les minuscules fleurs du rempart, qui avec le mode « macro » (que je ne maîtrise pas encore très bien!) font penser à de drôles de bestioles qui tirent la langue!

Avant de partir vers Richerenches, je m’arrête manger au resto « La Truffe Noire » sur la place centrale de Grillon. Ma pizza (et oui, encore une pizza!) était très bonne par contre ce que j’ai moins aimé c’est le bruit des motos que deux jeunes s’amusaient à faire tourner juste devant la terrasse!

Une heure et demie plus tard, me voici en route vers Richerenches qui n’est qu’à 10 minutes. Sauf qu’au même moment, le soleil a entrepris sa descente et le ciel est enflammé! C’est trop beau, je ne peux m’empêcher de m’arrêter pour immortaliser cet instant! Je n’arriverai à destination que quelques minutes avant l’heure prévue du début de la pièce qui fort heureusement commencera vers 21h40 car je ne suis pas le seul retardataire!

Avant que tu ne me le demandes, oui j’ai bien aimé la pièce même si je ne connais pas grand-chose au football (soccer) et encore moins Manoel Francisco dos Santos, dit Garrincha, un des meilleurs joueurs brésiliens des années 50. Je connaissais Pelé, mais pas lui! Toute une performance de Roland Peyron qui est seul en scène du
début à la fin!

Avec tout ça, il est près de minuit quand je quitte Richerenches et j’ai encore au moins 40 minutes à faire pour me rendre à l’aire de repos de Mornas. Ben coudon, ce n’est pas encore ce soir que je me coucherai tôt!

Richerenches c'est ici.

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