Une carte postale d’Antibes et du Paradis sur terre!
Après une
deuxième nuit sur l’aire des Bréguières Sud pas très reposante, à cause de tous
les imbéciles qui en pleine nuit débarquent avec soit la musique beaucoup trop
forte soit qu’ils descendent de leur véhicule et ils parlent trop fort afin que
tout le monde à 2 km à la ronde puisse entendre les conneries qu’ils ont à dire
et qui n’intéresse personne! Calvaire, la nuit… tu fermes ta yeule! C’est sans
compter ceux qui en ouvrant leurs portes se servent de la carrosserie de ta
voiture comme buttoir. Ou encore qui sortent de leurs voitures pour griller une
cigarette afin de ne pas l’enfumer mais qui fument juste à côté de la tienne et
leur ? »/$!# de fumée se glisse par l’ouverture de ta fenêtre!
Je te disais
donc qu’après cette nuit, je me rends au Quick pour prendre ma pause café-Internet
et aussi décider ce que je vais faire de ma journée. Bon normalement j’avais
prévu faire un peu de route pour me
rapprocher tranquillement pas vite de Monpazier mais c’est dimanche et à radio
j’entends qu’il y a plusieurs bouchons sur les routes françaises et pas de chance,
c’est justement les routes françaises que je voulais utiliser!
En sortant l’ordinateur
de sa pochette protectrice, un tract publicitaire que j’y avais mis dans les
premiers jours que je suis arrivé dans la région, en glisse et il contient
plusieurs coupons rabais pour des attractions des environs! Un coup du destin! Il
y en a un pour un cinéma de Nice et comme ça fait déjà un ti-bout que je ne
suis pas allé voir un film qu’il doit y avoir de nouveaux films français à l’affiche!
De retour
dans la voiture, je programme le GPS et j’écoute Majoly qui me guide. Sauf que j’ai
oublié de lui préciser « sans péage » et elle m’emmène direct sur l’autoroute!
Et qu’est-ce qui arrive quelques kilomètres plus loin? Ben oui, un bouchon! Je
suis pris au piège et je n’ai pas le choix de me taper plusieurs minutes
(françaises, les minutes!) de pare-choc à pare-choc avant la prochaine sortie
qui est à moins de 800 mètres. Ce n’est pas celle que Majoly m’indique qui se
trouve à 2,5 km mais bon, une fois sorti de ce foutoir, elle m’indiquera un
nouveau trajet.
Cibole! En
prenant cette sortie, je ne suis plus à 5 km de ma destination mais à 23 km! Je
me retrouve sur une voie rapide qui me conduit vers… Carros! Moi qui voulais m’en
éloigner, je m’en rapproche! Pire encore, Majoly me dit de continuer tout droit
alors que moi j’aurais pris la sortie vers Carros mais ce n’est qu’après la
sortie que je constate que cette voie rapide ne figure pas dans ses cartes
quand elle me dit sans cesse « Tournez à la prochaine rue à gauche ».
Je voudrais bien mais il y a un muret de béton! Je fais encore plusieurs
kilomètres en m’éloignant de plus en plus du cinéma! Quand finalement la voie
rapide se termine à un rond-point, je fais demi-tour!
Quand j’arrive au cinéma, je réalise qu’il est situé dans un centre commercial,
à moins de 5 minutes de Carros! Ben coudon! Mais je ne suis pas au bout de mes
surprises! »Figures-toi que quand j’arrive dans l’immense hall où les films à l’affiche
sont annoncés, il n’y a pas un seul film français à l’affiche! Pas un! Même pas
un que j’aurais déjà vu, rien, niet, nada, zéro! Calvaire les français sont
rendus aussi, sinon plus, abrutis de culture américaine! Bon ben j’ai pas fait
toute cette route pour repartir sans avoir vu un film et j’opte pour « Insaisissables »
dont j’avais entendu la critique à la radio de Radio-Canada avant mon départ.
Qu’est-ce que j’en pense? Bof! J’ai déjà vu mieux!
Avec tout
ça, il n’est que 16h00 lorsque je sors du cinéma fortement climatisé où je me
suis gelé mais le retour à la réalité des 38 degrés à l’extérieur me rattrape
rapidement! Il fait tellement chaud dans la voiture que pour chasser la
chaleur, j’ouvre les fenêtres pendant quelques instants le temps que la
climatisation fasse son travail. Puis lorsque je veux remonter les vitres,
celle de la porte passager se bloque à mi-chemin! J’essaye à quelques occasions
mais sans succès. Je coupe le moteur, le repars mais rien n’y fait, la vitre
refuse de coopérer! Pas vrai! Pas un dimanche! Calvaire! Je ne peux pas laisser
la voiture comme ça, n’importe qui peut ouvrir la porte! Au bout de plusieurs
tentatives la voilà qui se décide à remonter! OUF! Je ne la baisserai plus du
reste des vacances… si j’y pense!
Parmi les
coupons il y en a un pour un endroit où j’aurais voulu aller terminer une
soirée pendant mes vacances pour prendre des photos mais je n’en ai jamais
vraiment eu l’occasion. Là je l’ai mais le coupon n’est valide qu’avant 20h00.
Tant pis, je vais y aller de jour! Où je vais? Disons que je vais dans un
endroit qui me rappellera mes jeunes années! Un endroit que les moins de 40 ans
ne peuvent pas connaître! C’est vague? Je sais mais voici un dernier indice, j’ai
un rendez-vous avec une souris plutôt… folle!
Me voici au
Parc Belmont, version française : Antibes Land! Ici, l’entrée à l’intérieur
du parc est gratuite, tu ne payes que le coût d’entrée à chaque manège. D’après
ce que je constate, chaque manège appartient à un propriétaire différent car
plutôt que d’acheter des billets à un kiosque comme au Parc Belmont, il faut
payer à l’entrée du manège. On est loin des grandioses manèges qu’on peut
retrouver à La Ronde mais il y a ici aussi un genre de « Pitoune » en
plus petit mais lorsque j’arrive au fond du parc d’attraction qui n’est
vraiment pas très grand, qu’y vois-je? Ben oui, mon manège préféré quand j’étais
haut comme trois pommes : La souris folle!
Le prix d’entrée
est de 5 euros pour un tour qui fait environ 90 secondes. Mais j’ai mon fameux
coupon me permet d’accéder à tous les manèges au tarif unique de 2 euros
chacun! Je reste devant pendant plusieurs minutes (franç…!) à regarder les
enfants y aller sans oser m’y aventurer. J’allais partir quand je vois une
petite famille qui, enfants et parents montent à bord d’un des wagonnets! Ben
là, puisque les adultes y vont, moi itou! Je paye mes 2 euros et je m’installe
dans un des wagonnets avec mon appareil-photo prêt à filmer toute cette folle
course! L’employé qui lance les wagonnets un après l’autre me regarde et me dit
en rigolant : « Tu penses que tu vas réussir à filmer facilement? ».
« Je vais essayer! », lui dis-je!
En attendant
que mon tour arrive, nous discutons un peu et d’un coup sec, la discussion s’arrête
car me voilà parti! Ayoye! Je ne me souvenais pas que ça brassait de même dès
la montée! Pis une fois rendu en haut j’ai même pas le temps d’apprécier la vue
que tout de suite ça vire à droite, pis à gauche, pis à droite, pis t’a compris
le principe! Dans les virages, j’avais de la misère à rester en place et j’avais
une seule crainte, c’est que le wagon quitte les rails pour s’écraser plusieurs
mètres plus bas avec un touriste québécois qui filmait la scène en direct! Je
te jure qu’à chaque virage, je sentais que les roues d’un côté du wagonnet ne
touchaient plus les rails! 90 secondes plus tard, je suis de retour à la case
départ et lorsque je vois l’employé je lui dis : « J’ai essayé mais
je n’ai pas réussi! ». Il a éclaté de rire!
C’est le
seul tour de manège que j’ai fait! Je m’attarde quand même un peu près des jeux
d’adresse où de gros toutous en peluche sont remis à ceux qui auront dépensé 3
fois le prix du toutou à tenter l’impossible de crever 3 ballons pas assez
gonflés avec 3 plombs d’une carabine pas assez puissante, ou de réussir 2
paniers consécutifs dans un panier à peine plus grand que le ballon, ou d’encercler
un anneau autour du goulot d’une bouteille, ou… Enfin bref, j’ai vu beaucoup de
monde tenter le coup mais je n’ai vu aucun toutou se promenant sur les épaules
d’un gagnant au cours de mon après-midi!
Même chose
avec les machines à sous où tu insères un jeton dans une fente et que tu
espères que le bras mobile le poussera sur ceux qui sont accumulés sur le plateau
en faisant tomber un des cadeaux qui sont là depuis des lunes! Ou encore de
cette pince (qui ne pince pas très fort!) que tu diriges et qu’une fois qu’elle
attrape un toutou, elle l’échappe avant même qu’elle ait terminée sa course.
Je me suis
encore un peu promené dans le parc d’attraction mais l’odeur sucrée des
pommes-tire, des barbes-à-papa, de pop-corn au caramel mêlée à celle des
pizzas, hamburgers, hot-dogs, kébab, etc., ne me donne vraiment pas envie de
rester ici!
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La Folie Noire, à la Crêperie L'Auberge du Vieux-Village de Biot... Le paradis terrestre des gourmands! |
Pour terminer ma journée, c’est à Biot qui se trouve à moins de 5 kilomètres que je
vais. Si tu souviens, j’y avais mangé la meilleure crêpe salée de ma vie et j’avais
terminé par une crêpe sucrée des plus délicieuses! C’était à
L’Auberge du Vieux-Village. (Sur
Facebook, sur
TripAdvisor). C’est là que je retourne! Lorsque la serveuse me place, une des dames
qui y étaient la dernière fois m’apporte le menu, me regarde et me dit : « On
se connait! Vous étiez passé dans l’après-midi avec votre T-shirt orange et le
soir vous aviez mis une chemise! ». Ben coudon! Quelle mémoire!
Je regarde
le menu et j’essaye de ne pas prendre la même chose que la dernière fois même
si je m’étais régalé. Puis j’entends la voix de la patronne qui sort sur la
terrasse où je suis et qui dit « Bonjour à tous et spécialement à notre
ami québécois qui nous honore de sa visite! » Ayoye! Quel accueil! Tu
comprends pourquoi j’ai gardé un si beau souvenir de ma visite précédente!
Côté menu, cette
fois-ci c’est la « Napoléon » que je choisis. Composée de Camembert,
chèvre, champignons, jambon, lardons, œuf battu et j’en oublie, accompagnée d’un
grand verre de cidre brut! Je me suis régalé encore une fois! Puis, je ne peux
pas résister à « La Folie Noire » une crêpe sucré avec sa boule de
glace au chocolat baignant dans une sauce au chocolat noir, de Nutella, de Chantilly et
là-aussi, j’en oublie! Elle est tout simplement divine mais je suis incapable
de la terminer car je sens le sucre envahir mon corps et je suis sur le bord de
l’explosion! Surtout que pour accompagner mon dessert, la patronne m’a offert
un verre de kir maison composé de « cidre et de nectar de mûre »*!
Puis au moment de l’addition elle m’offre un verre de « Rhum à l’orange »*
que je décline car plus rien ne peux entrer dans mon estomac! Pis en plus, j’ai
de la route à faire!
*Si ma
mémoire est bonne mais ce n’est pas le cas!